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Kao-BB
50 abonnés
385 critiques
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3,5
Publiée le 9 mai 2012
Cette plongée intimiste dans le monde de la finance compense son léger manque de rythme par un scénario et une intrigue captivantes ainsi qu'un jeu d'acteur crédible (pour des personnages aux profils bien fouillés), en particulier Kevin Spacey et Jeremy Irons parmi les plus convaincants du casting. Un bon film du genre.
JC Chandor débarquait en 2012 avec ce Martin call, film sur le krach boursier de 2008, doté d'un casting 5 étoiles (Kevin Spacey, Jeremy Irons ou Zachary Quinto entre autres), et filmé comme un thriller. Le film devient vite captivant une fois lancé (d'ailleurs il est un peu lent à démarrer), car la tension est palpable, et le plus important : il ne juge pas ces gens, il montre Wall Street à travers différents points de vue : celui du viré, de l'ambitieux, du cynique ou du désabusé, et la fin pour cela est parfaite. La mise en scène est également maitrisée, peut-être manque-t-il une BO (mais bon, je chipotte). Un thriller boursier lent à démarrer, mais efficace une fois lancé.
Vraiment extrêmement déçu, les acteurs sont bons, mais le scenario est vraiment plat, il n'y a absolument aucun rebondissement, on attend sans cesse qu'il se passe quelque chose, et soudain arrive le générique de fin...
Un rendu assourdissant, qui nous plonge dans un malaise permanent, avec des licenciements qui semblent être majeurs dans un premier temps puis, on en vient à relativiser face à l'enjeu de la situation. Le film formate l'esprit, bouscule méthodiquement nos certitudes personnelles en nous présentant de façon très précise les doutes de chaque personnage et leur réaction propre, bien que multiple face à la décadence du monde et de sa finance. Cette dernière nuit d'un autre monde est sublime, comme le casting qui révèle une volonté de précision, dans l'évolution permanente des lieux, amorcés comme un théâtre pour isolé l'impact psychologique de chacun, avec des explications claires, le tout devient - malgré des longueurs en cette longue nuit - limpide et très appréciable.
Dans un univers sobre J.C. Chandor explore la psychologie des protagonistes de la crise financière de 2008. Nous sommes dans les bureaux d’une des plus grosse firme de la finance de New York, un cataclysme financier s’annonce, ils n’ont que quelques heures pour se débarrasser des actifs toxiques. L’équation étant posée, quelle décision prendre ? Comment forcer les traders, à travers la hiérarchie, à faire ce sale boulot pour sauver la tête du boss ? Décision à risque puisqu’il s’agit de se déshonorer pour sauver sa boîte et par la même sauver sa propre tête. Le big boss, lui, achète tout et tous pour se couvrir, c’est cynique mais c’est la réalité. L’argent peut tout ! Mis à part Simon Baker et Demi Moore, que j’ai trouvé hors du coup, le casting est parfait. Pour un premier coup, c’est un coup de maître, le sujet est parfaitement maîtrisé, pas d’affolement, le cynisme fait son œuvre en toute impunité. 4 étoiles.
Un énorme casting au service d'un scandale aux allures surnaturelles et pourtant bien réel. Le risque de la super-production qui aurait tendu vers une caricature wallstreetienne était grand. Mais J.C. Chandler parvient dès son premier film à nous livrer une version aussi douce que violente des évènements de cette nuit de 2008, où une poignée d'hommes (et une femme) tient le sort de millions de gens entre ses mains... et serre le poing pour en tirer tout le jus jusqu'à la dernière goutte. Le choix de l'espace (quasi huis-clos), du temps (24 à 36h) et du nombre de personnages impliqués rendent compte de la simplicité des évènements, partout ailleurs décrits comme extrêmement complexes. Les décideurs ne sont pas des génies, mais des hommes pour qui les intérêts particuliers surpassent toute notion de morale ou d'éthique. La désinvolture à son paroxysme confrontée à un début de prise de conscience pour d'autres. Bienvenue dans l'univers du grand banditisme moderne !
Malgré une tentative de faire du grand public, comme s'il fallait expliquer la crise de 2008 à un enfant, on ressort légèrement sceptique de ce thriller entre traders et banquiers. Un peu plus de didactisme aurait été bénéfique.
L'ambiance instaurée est une réussite grâce à une musique parfaitement disséminée et des acteurs saisissants. Une nuit lourde qui lève le voile avec brio sur un des nombreux rouages du monde des transactions. Premier film excellent.
Dans les coulisses d'une grande firme financière new yorkaise, très bien réalisé, par contre une histoire utopiste, des enchaînements de faits bien trop rapides, et certes quant aux évènements, passablement de longueur.
Margin Call réussit à nous plonger dans le monde de la finance et à le rendre lisible. L’intrigue est captivante tout le long et même si le rythme est particulier, on ne s’ennuie pas à un seul instant. Le sujet traité est intéressant, bien abordé et il n’y a pas de jugement par rapport au système capitaliste. On peut observer la torture psychologique de certains personnages qui va crescendo avec la trame du long-métrage. J’ai beaucoup apprécié la mise en scène de J. C. Chandor. Le réalisateur réussit à retranscrire en permanence une ambiance oppressante et sous pression. Il donne une impression de tension permanente dans cet huis clos. L’un des gros autre points forts de ce film est son casting. Ou pourra noter la présence de plusieurs acteurs comme Kevin Spacey en tête d’affiche, mais également Zachary Quinto, Demi Moore et Stanley Tucci. Egalement présent à l’affiche, Paul Bettany (que j’ai trouvé très juste dans son rôle) et Simon Baker (également très intéressant dans son interprétation). Enfin je terminerais par un acteur que j’aime beaucoup, Jeremy Irons. Toujours aussi charismatique, il nous livre un jeu tout en finesse et un John Tuld inquiétant.
Bref, Margin Call nous livre une morale très intéressante. C’est un très bon film, je le conseille fortement.
Le film traite de ce qu'il est arrivé à Lehman Brothers, grosse firme de m**** qui pensait planter tout le monde et qui s'est planté en beauté ! L'action se déroule sur une journée car c'est en 24h que la banque s'est crashée. Énorme brochette d'acteur, on se croit presque dans un huis-clos et tout est concentré sur les rapports humains mais le défaut c'est qu'on traite uniquement de leurs rapports humains alors que des milliers de personnes dépendent directement ou indirectement de ces sales *********** ! Du coup, c'est assez méprisant mais involontairement, on veut nous intéresser aux cas de conscience de ces "dieux dans leur tour d'ivoire" mais on ne souhaite que leurs têtes... Visuellement le film est sympa mais essayer de nous les rendre attachant, je trouve ça intellectuellement dur à avaler...