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    Margin Call
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    585 critiques spectateurs

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    PierreTwo
    PierreTwo

    49 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juin 2014
    Film effrayant. A voir. Rien n'a changé. L'activité Financière aura été une des plus subventionnées mais ses collabo se comportent encore comme des rois sans vergogne.
    On ne pourra pas dire qu'on ne savait pas: ce film en sera la preuve
    Encore tellement d'actualité: par exemple les frais bancaires illégitimes qu'ils continuent à prélever (65 Milliards d'Euros rien qu'en 2013 en France par les 6 premières Banques;Info de France 2 Envoyé Spécial).

    Ou bien ce film est la preuve encore que l'art ne sert à rien.

    Ce thriller m'a donné l'impression de tout comprendre: très pédagogique tout en étant distrayant. Merci les acteurs et le scénariste.
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2012
    Quand les excès de l’ultracapitalisme dérivent vers la crise, les premiers témoins sont forcément les coupables, les grands manitous de Wall Street. Mais les requins de la finance restent des êtres humains avec leurs doutes et leurs peurs et c’est cet aspect humain des dérives du pouvoir de l’argent que cette fiction nous dévoile avec un cynisme plein d’intelligence. Le casting prestigieux donne une intensité à chacun des membres de la hiérarchie cette société boursière en ébullition. Le travail sur ces personnages à travers d’excellents dialogues réussit à transformer ce qui n’aurait pu n’être qu’un thriller boursier presque entièrement filmé en huis-clos en un pamphlet dénonciateur et en drame psychologique tendu.
    Redzing
    Redzing

    1 108 abonnés 4 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2012
    Un jeune analyste découvre que le porte feuille de sa société est pourri par les mauvaises créances, et débute une nuit de remous avant le grand crash. "Margin Call" évoque donc le déclenchement de la crise financière de 2008, vu de l'intérieur d'un ersatz de Lehman Brothers. Le film n'aborde pas seulement la crise, mais également le fonctionnement des finances ou la confrontation des hiérarchies. A ce titre, pour son premier long-métrage, JC Chandor nous offre une belle brochette d'acteurs, de Kevin Spacey à Jeremy Irons, en passant par Paul Bettany. Tous incarnent des personnages nuancés, plus ou moins cyniques et désabusés, confronté à leurs regrets et leur goût du métier. Par ailleurs, la photographie est soignée, et le scénario trouve un juste milieu entre la vulgarisation et l'économie pointue. Au final, "Margin Call" est un drame solide, et plus subtil que "Wall Street 2" qui abordait le même sujet.
    Hastur64
    Hastur64

    222 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2013
    Il faut reconnaître à J.C. Chandor, sans évoquer de la valeur à proprement parler du film, que pour un premier long-métrage il a su s’entourer d’un casting plutôt relevé : Kevin Spacey, Demi Moore, Jeremy Irons, Simon Baker, Paul Bettany, Stanley Tucci et Zachary Quinto. Impressionnant. Alors malheureusement pour lui le film n’a eu le succès escompté malgré ce casting de luxe, la faute probablement à un sujet déjà fréquemment traité ces dernières années, crise oblige, notamment par Oliver Stone dans sa suite de « Wall-Street » et qui pour tout dire commence à lasser les gens. Or le film, qui se déroule dans les coulisses du monde de la financiarisation et de la spéculation boursière sauvage, traite des manœuvres et des réactions que ces traders ont eu quand est venue à leur connaissance l’ampleur de la gabegie qu’a été les subprimes. Le film n’hésite pas pour cela à employer le langage technique du métier au risque de s’aliéner un public bien peu au fait de ce jargon abscons. Or le film reste toutefois compréhensible, même si parfois on est un peu perdu, et de toute façon tout ce bla-bla financier ne constitue pas le cœur du film. L’objectif du réalisateur est de montrer que derrière les machines qui passent des ordres boursiers et les équations qui gèrent les flux se cachent des hommes qui sont parfois dépassés par les évènements et qui sont aussi pris de problèmes éthiques voire de conscience bien loin du tous pourris qui peuple l’imaginaire commun quand on parle du métier de trader. Le film peut sembler un peu bavard, mais il permet de mettre en évidence le malaise qui parcourt ces hommes (les femmes sont plutôt rares dans ce métier) quand ils doivent prendre des décisions à la limite de la légalité et souvent moralement nauséabondes et les justifications qu’ils fournissent à eux-mêmes et aux autres pour se couvrir. On pourrait quand même reprocher à la production une bande-annonce un brin mensongère qui vend un thriller financier quand le film est plutôt un drame à tendance psychologique, ce qui pourrait irriter un spectateur qui aurait, légitiment à mon avis, le droit de se sentir floué. Mais hormis cela le film est plutôt agréable à suivre et prenant du fait d’une interprétation sans faille de ces acteurs qui donnent, dans un contexte un brin théâtral (unité de lieu, de temps et d’action), une vraie crédibilité à ces personnages frôlant pour certains l’hybris. À voir à mon avis pour la vision nuancée du métier de trader et de ceux qui l’exercent et pour voir les premiers pas plutôt bons d’un jeune réalisateur.
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 988 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2015
    Un film exceptionnel ayant pour environnement le déclenchement de la crise financière de 2008. Le ton est glacial, cynique, on voit bien que l important c est que le système et surtout ceux qui en profite reste debout. On voit des personnages qui ne comprennent pas ce qu ils font et pourtant leurs actes engendrent des conséquences sur l ensemble de la planète. Bénéficiant d un excellent casting le film est formidablement mis en scène. On assiste à un superbe huis clos. En fait j ai eu l impression de voir dans ce film tout ce qui manquait dans le wall street d Oliver Stone.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mai 2012
    L'idée n'était pas mauvaise : raconter de l'intérieur et en temps réel (ou presque) une catastrophe ressemblant à la chute de Lehman Brothers.



    Le problème c'est que Margin call, sur cette bonne base, parvient à rater tout ce qu'il entreprend, et ce, malgré un casting carrément étoilé : Jeremy Irons, Kevin Spicey, Demi Moore, et le photogénique Zachary Spock Quinto (Star trek).



    Le scénario est au départ trop simple (toute la faillite du système financier mondial tient sur une clé USB), puis trop compliqué (MSB, kesaco ?), et enfin trop démonstratif. La conclusion du film est en effet simpliste : le bon (Kevin Spicey) fait des vilaines choses par sens du devoir, parce que "si c'est pas lui, ce sera un autre". Et aussi parce que sa chienne est morte. Le méchant est cynique, mais de tout temps le capitalisme a besoin de méchants cyniques qui gagnent. Voilà.



    Plusieurs personnages sont hyper-caricaturaux, réduits à des silhouettes (comme les traders, qu'on ne voit même pas en action), et le film manque cruellement de rythme, d'enjeux dramatiques, de tension. La mise en scène est proprement affligeante, le réalisateur ne parvenant même pas à faire des champ/contrechamp raccord.



    On s'ennuie donc ferme. Je me suis demandé pourquoi j'étais en train de regarder des personnes regarder le soleil se lever : je devrais le faire moi-même, l'effet serait plus frappant, et pour moins cher.
    D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    45 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2020
    Je travaille dans la finance et je peux dire avec une totale confiance que ce film est, et de loin, le meilleur film jamais réalisé à propos de cette industrie. Tout ici sonne juste, les personnages, les situations, les motivations, les événements, l'ambiance... Le film est aussi particulièrement exact, les explications données sur les causes des problèmes et les actions prises étant correctes, sans être didactiques. Pour une fois le réalisateur décide de parler de la réalité du monde de la finance et non d'un fantasme de Carnaval visant à flatter les clichés des spectateurs sur ce milieu façon The Wolf of Wall Street. Le casting est monstrueux, tout le monde est excellent (Irons est fabuleux, Baker étonnant) et le film pour une fois ne cherche aucunement à faire la morale mais plutôt à tenter de comprendre ce qui s'est réellement passé et à se mettre dans la tête des protagonistes, ceux-ci étant ici traités comme des humains prisonniers d'un système et non comme des robots lobotomisés ou des criminels. Un grand film, ni plus ni moins
    diletant
    diletant

    14 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 juin 2012
    Film néfaste.

    Depuis "La vie des autres", "Goodbye Bafana" voire "The social network", le cinéma déploie beaucoup d'énergie à réhabiliter les ordures. Ce film vient s'ajouter à la liste, presque à en fonder une catégorie.

    ça commence très mal avec une scène de 20 minutes sur un trader en chef qui se fait virer, avec du pathos, des larmes et un message déjà très explicite : la finance est un secteur de l'économie comme les autres puisqu'il licencie, et les financiers sont des travailleurs comme les autres, qui souffrent quand on les licencie. Bouhouuuuuhouuu ! snif.

    Tout l'objectif du film est à l'avenant : humaniser le monde de la finance, l'individualiser pour mieux le comprendre, l'excuser, générer de l'empathie chez le spectateur, souligner l'exceptionnelle intelligence des traders (surtout les chefs), leur conscience professionnelle, ainsi que leur absence de contrôle de la situation et donc leur irresponsabilité.

    Cette approche pourrait s'excuser si le film évoquait aussi précisément et aussi crûment les conséquences réelles des dommages causés par la finance et les traders : il n'en est rien ; ces problèmes ne sont que vaguement évoqués au détour de métaphores pronominales incompréhensibles.
    NewBoorn
    NewBoorn

    60 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2012
    Il n'était pas aisé de passionner un public avec un huit-clos sur le monde de la finance. Margin Call réussit pourtant à captiver grâce à une tension palpable et un réalisme froid qui frise la perfection. Le flou autour de certains commentaires économiques n'est pas dérangeant vu que l'on saisit le principal. On n'est pas déçu non plus niveau casting, impressionnant de charisme (Paul Bettany...) De toute façon, avec Kévin Spacey, nous somme rarement déçus...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 mai 2012
    Le thème du film peut paraitre complexe, mais ont est embarqué dans un tourbillons économique complément fou. Les différent personnage incarne avec brio les différent étage d'une fusée qui par en vrille sans aucun contrôle et surtout conséquence.

    Allez le voir un vraiment bon film, une belle surprise.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 avril 2013
    Pur chef d'oeuvre, probablement le meilleur film réalisé à ce jour sur la communauté financière. Ce n'est pas technique, et donc n'importe qui comprendra. Ce qui importe ici, c'est l'histoire et comment chacun va réagir, à chaque échelon de l'organisation. Le casting est tout simplement parfait pour la distribution des rôles, et on en redemanderait encore pour 2h de plus tellement c'est bon! A voir absolument!
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2013
    Un bon thriller dans un milieu inhabituel: aussi implacable , démonstratif et stratégique qu'une présentation de bilan annuel aux actionnaires !
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 954 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2021
    Un thriller financier captivant et glaçant, au scénario bien ficelé, qui raconte les 24 heures ayant précédé la crise des subprimes survenue en 2008, porté par un casting sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mai 2012
    "There are three ways to make a living in this business : be first, be smarter, or cheat"

    C'est sans doute pourquoi le film de J.C. Chandor fait figure de vraie curiosité, et pourquoi un metteur en scène quasi débutant a pu rassembler une équipe aussi impressionnante (quel casting !) pour un film qui reste à petit budget.
    Un film dont le scénario (nommé aux Oscars) a l'intelligence de se concentrer à l'extrême, pour mieux nous aider à prendre du recul et voir la "big picture". Unité de temps, unité de lieu : on se contentera donc des 24 heures qui feront la charnière entre plusieurs années de profits astronomiques, et une crise latente qui va tout emporter sur son passage. On sort peu de cet immeuble de bureaux car c'est bien là que tout va se jouer, à bonne distance du "monde réel"
    Dès les premières images, on nous offre la vie des affaires américaines dans ce qu'elle a de plus glaçant : un impressionnant entretien de licenciement, qui vient compléter une charrette de départs déjà bien garnie. Le ton est faussement amical, déterminé, définitif. Business is business, malgré le sourire de façade de la responsable RH qui passe dans les couloirs pour taper sur les épaules des condamnés. Le manager fait ses cartons, mais a le temps de transmettre à son junior une analyse des risques explosive. Rapidement, le jeune analyste met en lumière des failles considérables dans l'édifice de la banque, sorte de Titanic financier en plein naufrage.

    C'est le point de départ d'une très longue nuit, qui va nous permettre de monter un à un les échelons d'une organisation très pyramidale, où chacun se tourne vers son supérieur jusqu'au dernier barreau de l'échelle. Il est inutile d'être un grand spécialiste de finance et d'économie pour rentrer dans ce "Margin Call", mais posséder des bases solides vous sera quand même d'un grand secours pour situer parfaitement les enjeux, les risques et la gravité de la situation.
    En particulier pour parfaitement appréhender cette lente montée en tension qui va amener chacun des maillons de la chaîne face à un choix cornélien. Le petit analyste, le chef de salle, le manager, le directeur des opérations, jusqu'au PDG débarqué de son hélicoptère : on s'arrête sur chaque individu, ses doutes, ses réactions, chacun pouvant symboliser un pan de ce qui ne tourne plus rond dans ce monde de l'argent virtuel, où l'on demande à chacun de jouer sur la corde sensible pour vendre à son voisin un produit financier pourri qui va bientôt exploser.

    Mais trois protagonistes en particulier retiennent l'attention. Le chef de salle cynique et détaché (Paul Bettany, très bon), qui connaît les rémunérations de tout le monde, et ne semble rouler que pour lui tout en se donnant bonne conscience, le trader tel qu'on l'imagine. Le manager avec 40 ans de boutique (Kevin Spacey, comme d'habitude parfait), prudent et humain, mais dont la lâcheté semble toujours avoir le dernier mot et qui n'est jamais le rempart moral qu'il devrait être. Et puis ce PDG calme et froid, imperturbable et dangereux (extraordinaire Jeremy Irons), qui décompte comme un métronome toutes les crises financières qui ont secoué le monde depuis trois siècles pour mieux montrer qu'ils survivront à celle-ci aussi.

    On en a froid dans le dos, surtout parce que l'on évite avec une habileté surprenante tous les pièces du manichéisme ou de l'analyse de comptoir pour aller vers des portraits fins, nuancés, portés par des acteurs remarquables, qui donnent une vie et une intensité impressionnante à ce film de bureaux. Si la mise en scène de JC.Chandor est parfois un peu sage et un peu lisse, on saura reconnaître au jeune réalisateur son sens du décor et de la lumière, qui donnent une atmosphère si particulière à ce qui devient presque une pièce de théâtre à huis-clos, dans une ambiance feutrée et pas nécessairement clinquante.

    Mais le plus terrifiant est que cette histoire, inspirée de faits réels, n'est pas l'histoire d'une faillite, et n'est pas sensée de passer selon le réalisateur-scénariste chez Lehman Brothers, mais bien dans une des banques survivantes, toujours en activité. Le savoir donne au film un relief et une profondeur encore plus marquants, car cela ne fait que donner raison à Jeremy Irons, qui pose la conclusion la plus définitive et la plus cynique entre le fromage et le dessert, réfugié en haut de sa tour d'ivoire : "It's just money"

    http://dh84.over-blog.com/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2013
    Une vraie claque. Chaque personnage est à sa place, chaque personnage a son caractère, chaque personnage est étudié. Au-delà des connards qui ont précipité la crise, les businessman de Margin Call sont avant tout des caractères profond est dissociés. Avec force et habilité, Chandor nous montre les dessous d'une catastrophe économique dont nous, spectateurs, connaissons les conséquences (et c'est ce qui fait la force de ce film).
    Une vraie claque.
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