Après la première adaptation du livre de P. BOULLE avec C. HESTON qui marqua d'une pierre blanche le cinéma de science-fiction et la dernière poussive de T. BURTON, on n'attendait pas du tout ce film réalisé par un parfait inconnu. Or Rupert WYATT signe une oeuvre de très bonne facture : scénario intéressant qui flirte avec "Jurassic park" (la science va-t-elle sauver les hommes ?), production design au poil, histoire qui tient en haleine et qui laisse un goût amer, effets spéciaux hallucinants (on n'a jamais vu des singes aussi expressifs), faux plan séquence dans les cimes d'une forêt à tomber par terre... C'est du grand spectacle, intelligent, pertinent et qui redonne foi en Hollywood.
Hollywood nous gâte ! Une semaine après l'excellent SUPER-8, voici La planète des singes, les origines. La série doit compter maintenant 7 opus. Disons d'emblée que ce film se place parmi les meilleurs du thème, à égalité de qualité de réalisation avec ce qu'on fait Franklin J. Schaffner en 1968 et Tim Burton en 2001. Le scénario est inventif, remarquable d'intelligence, évitant à la fois les pièges et la facilité. Les effets spéciaux sont époustouflants et la bataille de Golden Gate Bridge devrait rester dans les annales. On est scotché. Excellent ! Ah, au fait : l'apparition du générique de fin ne marque pas la fin du film, restez trois minutes de plus dans votre fauteuil...
Rise of the Planet of the Apes est un film que j'aime à chaque fois encore un peu plus, à chaque visionnage cet amour grandis, devient inoxydable aux temps et trouve y compris dans ces petites largesses une place prépondérante dans un coin de ma cinéphilie. Voilà pour commencer.
Mon précédent passage il y'a quatre ans venais conclure mon idée de départ de découvrir tout l'étendu de cette Œuvre portée à l'écran, une aventure assez incroyable je dois dire. Cette fois c'est pour une tout autre raison que j'y reviens, celle-ci n'a pas à être plus clarifier que cela. Alors passons. Pour ce qui est de son héritage, cette relecture du mythe viens s'inscrire dans la lignée des travaux précédent en reprenant quelques éléments des films annexes et y va tout autant de sa contribution personnelle en y ajoutant une modernité et un nouvel environnement qui parviens à se détacher des attentes et d'un tout autre enjeu de contextualité. On reprend le code, solidifie le socle et on avance. C'est bien vu. Le scénario - non sans quelques raccourcis - prend d'ailleurs une tournure mélangeant tempo rapide et narration maitrisé, le tout en faisant quelques arrêts lorsqu'il le faut, un grand coup de génie. La mayonnaise ne peut que prendre, avec moi tout du moins. Question rythme, le film est sensationnel, dans les liens qui se tissent comme lors de scènes d'actions épiques à souhaits. Un petit bémol toutefois sur la relation entre Will et Caroline qui fait un peu tapisserie faute d'être poussé, un peu d'étoffe aurait conduit certains passages vers un itinéraire plus franc ... Hormis ce raté, le développement et les connexions entre personnages accrédite les choix pris par son réalisateur qui tout en conservant une certaine linéarité classique en substance insuffle une seconde couche qui se libère lors de ses sous entendus enivrants. Se génère une multitude de sentiments en touts genres, de cette genèse viens l'apprentissage et les heurts de la condition, de la norme, comme si, souffrance et soulagement ne formait qu'un seul et même alliage. Tout pousse à croire que la complexité des questions ne viennent de salut des réponses encore plus problématiques, il nous faut pour autant les évaluer, les endurer, et en ressortir grandis, à la force de la pensée ! Bonnes ou mauvaises, les actions sont déterminantes et pèsent sur celles à venir ...
Le substitut bouscule, interroge, prolonge les peines et endosse ici le visage de la rébellion. La colère et l'édifice qui s'échafaude à chaque tumulte et indignité porté ne cessent de croitre et trouve dans ce siège du Pont de San Francisco une résonance absolu. Avant ça, cette prise de parole révélatrice et non dissoluble aura su me faire frémir avec ce " No " tout droit venu des entrailles de ce Singe qui n'en est plus vraiment un ...
A bien des égards, Rise of the Planet of the Apes viens tout droit de la brèche survenue avec l'ouverture de Christopher Nolan lors de son élaboration et concrétisation de son projet sur The Dark Knight. Ruppert Wyatt récupère avec aisance l'un des flambeaux de ce même archétype et produit un film tout droit dans cette lignée tout en rattachant ses envies bien propres à sa personne. Son choix de la colorisation tranche avec quelques références plus " Dark " dirons nous, coutume de certaines de ses productions. Il déploie toute son armada à profusion et détonne avec outrance. Un Blockbuster qui concilie cadence et profondeur de style et analytique, un film fiévreux et intelligeant, ma came, à bloc !
La préquelle à la planète des singes tant espérée pour tout ceux qui comme moi s'était un jour émerveillé devant la scène final du film de Schaffner de 1968. Et au lieu d'une oeuvre de SF classique, Rupert Wyatt nous sert un véritable film d'anticipation dans l'air du temps et presque plausible où nombre de questions étiques sont posées et illustrées. Biensûr, il s'agit d'un blockbuster avec ses règles et conventions, et la numérisation intégrale des singes est assez discutable esthétiquement, mais ce qui est sûr, c'est que ça envoie du lourd !
S'intéressant aux origines de la saga, ou plutôt la réinventant, Rupert Wyatt nous offre rien de moins qu'un film très plaisant, divertissant, avec des effets spéciaux bluffants. L'alchimie fonctionne à partir du moment où l'empathie pour les singes prend le dessus sur les hommes. Le classicisme de la mise en scène est donc sauvé par le message profondément humain porté par le réalisateur.
Très bon film, des singes qui se comportent comme des humains fallaient y penser, je sais que ce n'est pas le premier mais les autres sont tout simplement horrible alors que là nous avons le droit à une réussite.
Pas mal, un bon casting, quelques petits moments que j'ai moins apprécié. Le film est basé sur une critique de la sciences et des scientifiques qui veulent toujours aller plus loin, mais jusqu'où pourrons-t-ils aller ? Dans l'ensemble le film reste à un certain niveau mais ne sera pas classé parmi mes meilleurs films.
J'ai été très agréablement surpris par ce "préquel" de la planète des singes, le scénario a le mérite d'être original et bien mené du début à la fin. L'histoire colle très bien avec la suite. Je ne me suis pas ennuyé. Un film de divertissement au dessus du lot !
La bande annonces est vraiment parfaite ! C'est elle qui m'a donner envie de regarder ce film, parce qu'a la base j'était très attaché a la version de Tim Burton et j'avais peur que celle ci, réalisé par Rupert Wyatt me decoive..........mais en fait, loin de la !!!!!!!!!!!! Bon déja les acteurs jouent très bien surtout James Franco (qu'on a plus besoin de presenter) normal ! Les effets spéciaux.........fait par Weta Digital, le studio d'effets spéciaux de Avatar !!! Jcroit que c'est clair...... Ce film donne à reflechir et nous offre une version du monde réél et triste. Très emouvant !!!!!!! Il est très different de Tim Burton, presque rien a voir !!!!!!! Pas de vaisseau, pas d'esclave etc...... Celui ci est extremement bien reflechi avec un très bon scénario !!!! Pas de blanc, pas de blabla, pas d'ennui....... Ce film est excellent. Mais bizarrement il manque (ou il y a) un tout petit truc de rien du tout en trop ou en moins pour que je puisse dire que c'est un chef d'oeuvre !!!!!!! Ce film ne peut pas plaire à tout le monde car il y a des passages assez surprenants qui peuvent decevoir certains specateurs. Mais il faut le voir absolument !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bon film. J'avais dans la tête le principe "des makakes qui débarquent en vaisseaux pour attaquer la planète". En fait non rien à voir. Le volet "les origines" est vraiment à part et je recommande. Les acteurs sont bien, les images réalistes.... à voir
Bon film où le réalisateur nous place dans la psychologie de César, le meneur des singes. Ceci dit, l'anthropomorphisme du singe aurait gagné à être plus graduel, à la vitesse de progression de son intellect.
Difficile à noter, le film est très bien réalisé et le scénario béton... mais ce n'est tout simplement pas le genre de film que j'aime, à quoi bon regarder un film sur d'affreux primates (limite un film d'horreur) ? Je dois vieillir sans doute, ce n'est pas/plus ma tasse de thé. Mais chapeau tout de même, c'est bien foutu.