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Estonius
3 490 abonnés
5 453 critiques
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3,0
Publiée le 18 septembre 2013
Un concept intéressant (qui sera repris dans "l'Age de cristal" de Michael Anderson 1976 et dans The Island de Michal Bay (2005). Mais la réalisation est confuse, ça se traine pas mal et le scénario manque de rigueur : La notion d'incitation à la consommation n'a aucun sens dans une société de ce type (d'ailleurs ils jettent les trucs bizarres qu'ils achètent et on en saura pas plus). Le film n'a pas compris les limites de la société orwellienne, surveiller tout le monde, c'est rendre tout le monde potentiellement coupable, mais juste potentiellement sinon tout le monde se retrouve en cabane ! Mais le pompon c'est sans doute cette prison dont il suffit de s'éloigner pour en sortir… Quant à Donald Pleasance dont on comprend mal le rôle, le scénario le perd en route… Reste quelques belle images (Maggie McOmmie est bien belle dans son presque unique rôle au cinéma) et la fin est émouvante. Intéressant néanmoins malgré ses défauts, mais ne crions pas au chef d'œuvre, on en est bien loin !
L'ensemble "avant-gardiste" (présageant des œuvres à l'esthétique en partie semblable telles que "Bienvenue à Gattaca") est desservie par une mise en scène et des répliques pompeuses et prétentieuses, symptomatiques d'un réalisateur qui avait quitté il y a bien trop peu les bancs de l'université avec des idées sophistiquées d'étudiant pédant plein la tête.
THX 1138 n'est pas un bon film mais plus une expérience cinématographique pour son réalisateur...
Une expérience fascinante. De très belles images, une histoire simple (mais faut-il vraiment que ce soit compliqué pour que ce soit réussi ?), une mise en scène inventive, parfois expérimentale, mais toujours avec une intention. Certains diront qu'il y a des longueurs : possible, enfin bon, ne prenons pas non plus comme étalon les productions de Michael Bay :p ... Il y a peut-être certaines idées qui doivent passer par un rythme lent : tout ne peut pas passer forcément par la baston ou une course-poursuite ^^ . D'ailleurs, les agents eux-même ne se pressent pas pour rattraper le fugitif : ça donne ce côté "inexorable" assez particulier et sans doute dérangeant.
Je ne sais pas pourquoi je n'arrive toujours pas aller au bout de ce film après deux tentative. Probablement à cause de l'extrême lenteur de l'histoire. Au bout de 45 ième minute, je décroche ! comme si le film se lançait dans une digression qui détournait finalement mon intérêt. Pourtant l'histoire en elle même est intéressante.
Quelle agréable surprise!! une atmosphère étrange et intrigante pour ce film qui date déja!! à mettre dans la liste des meilleurs films de sf au meme titre que la planète des singes de 1968. Les nouveaux réalisateurs feraient bien de regarder un peu en arrière,au lieu de nous bombarder d'effets spéciaux pour des films sans ames!!
Le film est intriguant. Par rapport aux autres films de science fiction, celui-ci n'est pas fondé sur un concept original (comme la destruction des livres ou l'euthanasie obligatoire à 30 ans). En ce sens, c'est l'un des moins irréalistes.
Dommage le rythme est trop lent, voila pourquoi je met juste la moyenne, si l'on n'est pas suffisament concentré on tombe rapidement dans l'ennui. Sinon on reconnait bien la touche george Lucas il a créer sont propre monde futuriste, mais ce film pati clairement de son manque de moyen ce qui explique qu'il ne vaut pas Star Wars.
Il est de bon ton de voir dans le premier long-métrage de Georges Lucas une œuvre visionnaire. Pourtant le rusé cinéaste n’éclaire pas grand-chose. Sa société futuriste a des contours bien flous, un pouvoir invisible, des moyens pas très définis, des lois obscures. Ses robots policiers semblent impuissants, ses prisons entrouvertes, ses barrières franchissables. Il y a certes le flicage, la délation et l’espionnage de tous par tous, la blancheur aseptisée d’un décor sans relief ni passion. Mais cet univers est ô combien moins étouffant, moins asphyxiant qu’un 1984, qu’un Meilleur des mondes, même qu’un Brazil ou qu’un Gattaca. Quand Orwell, Huxkley, Dick ou Bradbury inventaient des rouages irrépressibles pour écraser l’homme, quand ils développaient une intrigue à partir des éléments d’un puzzle construit avec précision et cohérence, le réalisateur de Star wars se contente de laisser notre imagination dériver. La sublime bande son de Lalo Shifrin lui vient grandement en aide, tout comme le parti pris esthétique résolument minimaliste. Mais la ficelle est un peu grosse. Et son résultat n’aurait pas perdu à rester au stade du court-métrage. Au moins les jediistes de tous bords ont de quoi gonfler leur collection.
Film très minimaliste pour une société très minimaliste, où l'on réduit au maximum le besoin de penser de la population pour l'asservir le mieux possible : blanc ultra-dominant symbolisant la simplicité mais également la pureté mise en avant par la caste religieuse au pouvoir, bande-son continue, monotone mais très travaillée, plongeant dans une ambiance de sécurité recherchée ... Les seules très fortes scènes rompant un minimum avec cette épuration sont les plus poignantes, à la fin du film, et demeure dans une très belle esthétique de sobriété renforçant l'émotion qu'on peut lire sur les visages des acteurs, (en particulier Donald Pleasence).
Le film critique évidemment la société de consommation, celles des années 70 aux Etats-Unis d'après George Lucas, comme le souligne l'achat quotidien des "produits" sans nom et sans aucune utilité qui n'ont aucun autre but que d'être jeté au "consommateur", une sorte de broyeur.
L'univers apparaît, comme à l'habitude avec George Lucas, très fourni, bien que peu décrit, passionnant, envoûtant, mais surtout original pour l'époque.
Ce film est à mes yeux une très belle démonstration de l'utilisation de la forme au service du fond. 4 étoiles et demi.
George Lucas nous sort un excellent film de SF dans le même genre d'idée que les romans 1984 de George Orwell et "Le meilleur des mondes" d'Aldous Huxley. Ce film produit par Francis Ford Coppola est vraiment très intéressant. La vie sur terre est devenue aseptisée, toute la population est sous terre, l'alimentation est contrôlé par des pilules et une drogue sédative que l'on est obligé de prendre sous contrôle d'une caméra. Les divertissements sont contrôlés, que des images avec des policiers frappant un civil à coups de matraque. Les relations sexuelles sont interdites sous peine de prison. THX 1138, le personnage joué par Robert Duval, en fera d'ailleurs les frais. J'ai beaucoup aimé ce film d'anticipation qui est une idée extrême de ce que pourrait devenir un état ultra totalitaire dans l'avenir.
Les idées bien qu'intéressantes sont perdues dans une réalisation hazardeuse. A force d'épurer, il ne reste que le vide. Il manque cruellement d'un scénario.
Film expérimental, très chiant à suivre pour le commun des mortels, la première moitié de THX 1138 est pasionnante à suivre. son ambiance plus qu'épuré, ses dialogues bizarre et son découpage strange en font sa force et son identité. Mais hélàs j'ai cru relevé une énorme bourde scénarstique ou bien j'ai loupé un épisode.spoiler: Pourquoi diable a il oublié son amoureuse lorsqu'il s'enfuit ? cette question gâche vraiment la fin. trois décennies plus tard, Michael Bay pompera ce film pour "The island".