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AMCHI
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2,0
Publiée le 25 juin 2013
Le film est égal à son univers froid et sans sentiments, j'avais découvert il y a quelques années THX 1138 lors d'une reprise en salles et j'en suis ressorti quelque peu dépité. Décidant de le revoir en espérant que mon avis change mais non je reste sur ma première impression (c'est-à-dire une certaine déception) ; malgré des qualités indéniables THX 1138 peine à nous intéresser, Lucas est aux antipodes de l'univers de Star wars avec un ton hermétique, beaucoup de lenteurs, ça avance péniblement. THX 1138 a mieux subi le passage du temps que d'autres productions de SF de la même époque, rien de kitsch ici donc de ce côté le film a bien vieilli. C'est dommage tout de même THX 1138 fait partie de ces films que j'étais persuadé d'adorer avant même de les découvrir. A voir avant tout pour gonfler sa culture cinématographique.
C'est de loin l'euvre de George Lucas la plus ambitieuse , tres loin de la sf gadget ce film traite de la virtualité de nos existence , un pres matrix en somme, un film qu'il faut plus rapprocher de 2001 que de starwars.
Curiosité pour cinéphiles et fans de Lucas, ce film de science-fiction étonne par sa froideur digne de l'univers de Orwell et son économie de moyens. Sans doute une oeuvre mineure mais une rareté à découvrir.
Premier essai et coup de maître pour l'américain Georges Lucas, qui réalisa ce superbe film au début des années 1970. Un film n'ayant pas prit une ride, dans lequel les scènes spectaculaires et les scènes plus contemplatives font mouches ( ces deux types de scènes rythment harmonieusement l'ensemble ). Lucas nous montre un univers à la fois aseptisé, uniformisé et désincarné dans cette oeuvre rappelant 1984 ( le roman de Georges Orwell ). Robert Duvall habite littéralement le film grâce à son considérable charisme, et Donald Pleasance nous offre une amusante prestation, toute en ambiguité ( son personnage est-il homosexuel ? Quoi qu'il en soit, THX 1138 est davantage fondé sur l'indicible et les non-dits que sur l'évidence et le premier degré ). A la fois huis-clos, film de science-fiction et drame psychologique, THX 1138 est un admirable premier film, qui n'a certes pas connu le succès de la saga Star Wars, mais qui n'en demeure pas moins un chef d'oeuvre esssentiel et authentique. En un mot : génial !
Intéressant sans être un chef-d'oeuvre. Le seul hic avec ce film est qu'on a l'impression que Georges Lucas a tenté de signer un scénario qui lui permettrait de faire preuve d'une maîtrise visuelle impressionnante alors qu'il n'avait pas cette capacité en tant que réalisateur. L'univers que signe Georges Lucas n'a tout de même rien de banal mais on ressent un certain vide tout au long du film, une carence d'explications qui fait en sorte qu'on est plus agacé qu'impressionné par les énigmes de cette intrigue. Constitue tout de même un divertissement intéressant et un enrichissement de qualité quant à la carrière de l'auteur de Star Wars et Indiana Jones. Le jeu des acteurs n'est pas mauvais mais il faut par contre admettre qu'ils n'avaient pas une tâche très difficile, étant souvent limités aux mêmes mimiques et prenant part à de rares dialogues.
THX 1138 est le premier long métrage de Georges Lucas et fait déjà preuve d'une grande précision. En effet le plus frappant est l'ésthéthique ou l'on voit de la part de l'auteur un travail minutieux sur la lumière et l'espace. Ainsi sur ce point le film n'a pas vieilli. Malheureusement il n'en va pas de même scénaristiquement. Malgré les références qui ne manquent pas (principalement à 1984 et à 2001...) l'histoire n'est pas assez développée pour livrer son message ; assez surfaite a mon regret. On a l'impression que le cinéaste s'est avant tout concentré sur l'aspect étouffant de ce possible futur. Quoi qu'il en soit pour les fans THX reste à voir car il demeure le film le plus experimental (donc le moins commercial) du metteur en scène.
THX 1138 en version Director’s Cut, cela donne quoi ? Tout d’abord, ce qu’il faut savoir c’est qu’il s’agit d’une version enfin approuvée par son réalisateur George Lucas (chose qui n’avait pas été le cas lors de sa sortie en salle, en 1971). Ensuite, on constatera des nouveaux plans numériques et enfin, une bande-son restaurée. Certains trouveront à redire, notamment que tout ceci dénature le film. Détrompez-vous ! Le film reste le même, en 36 ans d’existence, il n’a pas pris un coup de vieux, surtout au niveau de l’esthétisme et du scénario qui évoque remarquablement l’ordre totalitaire. Avec THX 1138, on découvre un monde aseptisé, où chaque fais et gestes, chaque paroles est enregistrées. Un monde où l’on est en permanence épié et où la liberté d’expression est réduite au plus haut niveau ! George Lucas, qui réalisait ici son tout premier film, changera littéralement d’orientation quelques années plus tard, afin de nous offrir sa version du côté Obscure, avec l’hexalogie la plus connue au monde, je fais bien sûr référence à l’incroyable saga Star Wars.
Mérite 3 * 1/2 (disons 16/20). Très esthétique. Son superbe pour l'époque (sans ... THX) et très belle photographie. N'apparaît pas daté. A voir pour les fans de Star Wars (j'en suis).
Six ans avant l'avènement de sa saga "Star Wars", George Lucas s'essayait déjà à la science-fiction en réunissant en 1971 Robert Duvall (Le Parrain, Apocalypse Now) et Donald Pleasence (Halloween, On ne vit que deux fois) dans ce long-métrage expérimental ingénieux, aux décors visionnaires, et prometteur. Un petit classique.
Ce film est très marqué par les préoccupations et fantasmes de son époque concernant le contrôle des individus, la consommation de masse, le danger nucléaire... On perçoit une forte influence du cinéma expérimental des années 70 à travers le travail sur la surexposition de plans laiteux, le rythme du montage affichant sur l'écran des surfaces abstraites et géométriques. L'histoire est simple et presque sans dialogue, plutôt des bruits de voix humaines ou électroniques, bande-son futuriste distillée par vagues hypnotisantes fondues dans les nappes musicales composées par Lalo Schifrin. La danse, le design et l'architecture contribuent pleinement à la puissance fantastique de ce conte philosophique. Des individus au crâne rasé sont programmés pour produire, jusqu'à la mort, des gestes mécaniques et répétitifs, même dans leur intimité. Les rares occasions pour les corps de changer de comportement se traduisent par une gestuelle chorégraphique à la Merce Cunnigham, agitée de spasmes hystériques sur fond blanc infini... Le sentiment d'ennui est vite relayé par un état de contemplation pour le spectateur : images hallucinatoires sans effets spéciaux démentiels, juste une discrète étrangeté. On se demande quelle pouvait-être la version d'origine par rapport à celle-ci voulue par George Lucas?
Que ce film fleure bon la science fiction des années 70 ! Avec ses écrans un peu partout qui font des bruits bizarres, il pique un peu au HAL de 2001 (un des "personnages" les plus pathétiques de l'histoire du cinéma). Avec sa course poursuite magistrale, il emprunte à Bullit. Rien de révolutionnaire dans l'intrigue : c'est comme souvent l'histoire d'un réfractaire dans un monde futuriste devenu complètement soumis aux règles et aux lois stupides et inhumaines. Mais là où Lucas innove, c'est dans son côté "Tarkosvskien". Brillante vision de ces prisonniers condamnés à rester dans le vide d'un paysage aseptisé, sans horizon. Très belle scène où l'amour physique, devenu interdit, apparaît comme une nuage d'humanité dans un paysage de machines, de robots et de fous furieux. Pas grand chose à voir, finalement, avec La guerre des étoiles, qui délaissera totalement la vision kubrickienne de la science fiction au profit d'effets spéciaux et d'une linéarité plus accessible.
Je n'ai pas vraiment accoché au film. Je n'ai pas toujours tout compris a l'histoire, il y a certes des passages interresants, une pointe d'humour par ci par là mais rien de réellement transcendant.
Et je trouve qu'il y a des longeurs! fort étrange pour un film 1h28.