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Un visiteur
1,0
Publiée le 7 mai 2013
Je ne me suis pas du tout ennuyé ... pendant le générique ! Surtout celui de la fin où j'ai failli m'écrier : "Youpie, c'est - enfin - fini !" Je me force à regarder les films jusqu'à la fin, même les plus nuls, comme celui-ci. Il n'y a pas que le budget du film qui soit "hard-discount", tout le reste l'est aussi, à commencer par le talent de Lundgren, acteur ou réalisateur !
C'est quoi la virilité ? Pour Dolph Lundgren qui réalise et tient le rôle principale être viril c'est se balader en faisant la tronche, en costard cravate avec un flingue pour tirer sur tout ce qui bouge. Évidemment, il ne le fait pas de gaité de cœur, c'est pas un vulgaire serial killer tout de même. Non lui c'est pas pour assouvir des pulsions sexuelles déviantes qu'il tue, mais parce que c'est son destin et que le destin c'est bien connu, on peut pas y échapper... bla bla bla... "Icarus" c'est plus qu'une tragédie grecque, c'est un conte philosophique.
Pour faire simple, Dolph Lundgren n'est pas meilleur réalisateur qu'acteur. Le film plonge assez régulièrement dans le plus parfait ridicule, notament lorsque Dolphie se la joue réflexion existentielle avec voix-off sentencieuse. Sans parler du passage où l'ex-femme de Lundgren, dont le compagnon vient de se faire exploser la tête une heure plus tôt, replonge illico dans son pieux quand elle apprend qu'il est tueur à gages. Cela dit le film est assez savoureux grâce à son traitement ultra sérieux. L'icônisation au premier degré du perso principal, tueur sans pitié de la mafia russe, plaira aux cinéphages déviants qui en ont marre des héros gentils et bien coiffés. Icarus est du même coup assez badass dans ses séquences de fusillades, le personnage de Dolphie n'hésitant pas à tuer un type à bout portant, désarmé et si possible dans le dos. Mais devant un DTV tourné en 15 jours avec peu de moyens et aucun scénariste, il faut savoir se contenter de peu.
Icarus est véritablement un film de série B. Le scénario est des plus basique, et on s'ennuiera très rapidement. Les scènes d'actions n'apportent rien, avec des acteurs mauvais qui surjoues au point d'en être risible. Cela aurait pu passer si cela avait été voulu, mais le film se prend trop au sérieux pour un résultat plus que décevant. On reprochera aussi une voix off redondante, des flash-back mal maitrisés et un Dolph Lundgren aussi expressif qu'un bulot lobotomisé. On pourra peut-être imputer tout cela au micro budget du film. Film réservé aux fans du genre.
Un film au scénario assez basique mais qui a de bonnes scènes d'actions qui envoient avec un Dolph Lundgren ayant beaucoup de charisme malgré des flash backs assez hasardeux et une vf ( hélàs!) assez mal faite. Ce film se laisse regarder mais sans plus.
Bof Bof,un film d'action trop banal,avec un scénario assez décousu.Des persos qui jouent vraiment mal 1 point pour les scènes d'actions sympathiques et toujours aussi violentes et 1 point pour la classe de Dolph Lundgren
Déjà 5eme film en tant que réalisateur pour Dolph Lundgren. Après The Defender, The Mechanik, Missionnary Man et Commando d'élite, place à Icarus que Lundgren qualifie d'être à mi chemin entre A history of violence de Cronenberg et Léon de Besson. Alors oui, c'est un direct-to-dvd, comme tous les films de Lundgren depuis une quinzaine d'années et on sent le budget hyper-serré comme sur ses précédents films. De plus, le géant suédois est toujours aussi inexpressif, même si ce n'est pas sur son jeu d'acteur qu'on l'attend. Sauf que là, on a plus droit à un tournage au fin fond de la Bulgarie ou de la Russie avec des paysans du coin comme figurants mais au Canada. C'est pas grand chose mais quand même. Si on lui pardonne encore quelques maladresses comme les flash-backs pas toujours inspirés ou la VF pas terrible, il nous délivre encore quelques bonnes scènes d'action sèches et brutales façon années 80. Encore une fois, vu son faible budget et ce qu'il arrive à en faire, j'espère vraiment que le récent succès de The Expendables arrivera à le remettre en selle pour nous proposer d'autres réalisations plus ambitieuses.
Dolph Lundgren réalise ce film et joue un ancien agent du KGB, après la chute du l'Union Soviétique il travaille à présent pour la mafia russe. Bon cela se regarde pendant un petit quart d'heure après on commence vraiment à s'endormir, la réalisation est au fur et à mesure assez soporifique comme si elle semblait se figer sur une histoire qui pèse déjà. Je note la présence tout de même de l'actrice Samantha Ferris qui joue dans la série 4400.
Le haut de panier des DTV, bien ficelé, joué et emballé, avec des scènes d'action old-school sèches et brutales et un Dolph au plus fort de son charisme. Les ajouts malheureux de la production (une voix off redondante, l'idée éculée du flash-forward d'intro) n'entache pas vraiment la réussite globale de l'entreprise, dotée d'une sincérité rare dans l'univers impitoyable du direct-to-video. Comme souvent le doublage est hélas catastrophique, beaucoup le gens le subiront et viendront raconter que Lundgren ne tourne que des daubes... m'enfin... les amateurs de films d'action à l'ancienne devraient apprécier l'effort.