Un bon film, qui nous fait rêver, penser, partir. Un portrait d'une jeunesse libre, qui se cherche un sens. De belles images, Kristen Stewart convaincante. Une ambiance très singulière, des relations belles, complexes et éphémères, comme le reflet de la cruauté de la vie. A voir, à revoir, et à lire, évidemment.
Sélectionné au festival de Cannes 2012, ce film adapté du roman à succès de Jack Kerouac qui parait il semblait impossible à transposer au cinéma, je serais plutôt d'accord sans avoir lu le bouquin car on s'ennuie quand même un peu dans ce film. Il y a en effet beaucoup de longueurs dans ce road movie où l'on suit le périple à travers les États Unis de ce trio insouciant et sans attaches qui rencontrent toute une galerie de personnages. Les deux acteurs principaux sont par contre très bons, Kristen Stewart est encore une fois superbe mais un peu trop discrète à mon goût. Reste quand même une belle relation d'amitié bien retranscris à l'écran et de beaux paysages.
Ce film est une adaptation du roman de Jack Kerouac. Le film et bien sur moins bien que le livre. Mais il arrive a nous apporter quelques très belles scènes, mais on sens trop peur cette sensation de liberté comparé au livre. Par contre la photographie est superbe et les acteurs également. Sam Riley est super, Kirstent Stewart aussi. Mais c'est surtout Garrett Hedlund qui est prodigieux, il nous livre ici une prestation d'un charisme inoubliable.
Un film ennuyeux a mourir , tout tourne autour du sexe , après une heure de film ça n'a toujours pas commencé ça tourne en rond , les personnes qui ont le charisme d'une huitre . Bref un road movie nul a éviter .
"Sur la route" comme son nom l'indique nous amène sur la route de l'après-guerre américaine avec un apprenti-écrivain new-yorkais et Dean, un homme plein d'entrain et d'énergie qui hypnotise autour de lui. C'est la rencontre de ses deux personnes que va naître une amitié profonde et complexe. Un road-movie un peu répétitif dans la manière ou il prenne toujours la même route entre New York, la Californie et Denver avec une petite escapade au Mexique qui va sceller cette amitié fusionnelle. Inspiré de cette Amérique libertine mais au combien critiqué par l'autre Amérique plus puritaine. Dean et Sal, en compagnie d'autres personnes surtout de Marylou interprété par Kristen Stewart parfaite dans ce genre de rôle (c'est ironique). Sexe, drogues et route voilà le mélange de ce road-movie romanesque. Malgré tout, trouvant son rythme il reste un film sympathique et créer de découvrir certains acteurs et actrices de renom dans des rôles déjantés comme Viggo Mortensen, Amy Adams ou Kristen Dunst.
nous sommes ici face à la l'insouciance d'une époque, l'insouciance d'une jeunesse et l'insouciance du voyageur. le film nous place face au rêve de beaucoup: partir loin, traverser le pays, vivre de rencontre, sans argent, sans savoir de quoi demain sera fait. Le film arrive à une conclusion, tout cela ne peut durer qu'un temps, ce rêve est en quelque sorte inacessible sur une longue vie mais peut être vécu quelques temps. On retient donc bien le message du film, on s'attache aux différents protagonistes, les acteurs sont bons mais le film est victime de ses longueurs. A mi chemin entre "carnet de voyage" ou "into the wild", le film est cependant moins bien réussi. pourtant tous les ingrédients sont là, il manque ce petit quelque chose qui fait que l'on se retrouve face à un grand film. On se sent quand même proche de la réalité, les personnages sont "vrais", certaines scènes peuvent choquer, ce qu'il faut donc pour ce genre de film. Il manque simplement un second souffle à l'histoire. Mention spéciale pour Garrett Hedlund qui tient bien son rôle du début à la fin et qui est sans aucun doute le rôle le plus difficile du film. Un bon film tout de même, à voir pour les amateurs du genre.
Cette adaptation du « Sur la route » de Jack Kerouac sans démériter est bien trop sage pour être fidèle au roman et surtout à l’esprit de l’auteur. Pour ceux qui l’ont lu, comme moi, on a du mal à percevoir la folie de la jeunesse qui embrassait ce groupe de jeune gens dans l’Amérique aux mœurs étriqués des années cinquante. La soif de liberté ne transparaît jamais dans les images de ce long-métrage où les séquences peinent à retranscrire la folie presque jusqu’au-boutiste de Dean Moriarty. Les séquences sur la route sont elles aussi trop propres et linéaire pour traduire comme dans le livre le danger et l’aventure que constituaient ces traversées du pays, d’Est en Ouest, à tombeau ouvert. Les passages du livre cités dans le film n’arrivent jamais à s’insérer correctement dans la dramatique et sonnent pour tout dire avec beaucoup de pédanterie et de grandiloquence, ce qui leur donne un côté parfois ridicule. Les acteurs sont à l’image du film bien lisses et ne sortent vraiment du lot que Kirsten Stewart vraiment convaincante en une Marylou très sensuelle et libérée et dans une moindre mesure Garrett Hedlund qui à mon avis fournit sa meilleure prestation en un Dean Moriarty jouisseur et fragile, la vraie déception est Sam Riley qui incarne un Sal Paradise absolument transparent et monolithique. Une adaptation de ce qui est considéré comme un des chef-d’œuvre de la littérature du XXème siècle et qui malgré cinquante ans de gestation donne un résultat décevant, même si c’est loin d’être un ratage. À voir pour ceux qui n’ont pas lu le livre ou qui n’ont pas envie de le lire, les autres en sortiront un peu désappointés.
Ce film était prometteur et pourtant il n'a pas su tenir la cadence. En effet, il s'attarde sur des moments peu importants qui reviennent constamment. On n'a pas le temps de comprendre les personnages, et il y a trop de scènes de sexe qui ne sont pas justifiés. En fin de compte, on ne sait pas vraiment où est notre protagoniste ni ce qu'il pense, on le voit seulement vivre quelques aventures, comme un documentaire et malheureusement c'est un film donc ça ne colle pas du tout. Enfin, les acteurs ne sont pas charismatiques et c'est bien dommage que Viggo Mortensen n'est pas de rôle plus important.
Adaptation de l’œuvre culte de Jaques Kerouac, un film long, qui possède quelques longueurs, qui tranche dans le vif certains passages du livre mais qui arrive malgré tout à garder la teneur du récit original. Très compliqué à adapter, ce road-movie est une semi-réussite, car il manque de teneur cinématographique. Salles adapte le récit au cinéma, arrive à retranscrire l'aspect libertaire du voyage de Kerouac, mais a du mal à en faire ressortir la teneur profonde, ce qui a fait que Kerouac a accouché de ce rouleau tapé à la machine. Une certaine mise en abyme est faite, et permet de recentrer le récit. On se demande au final si pour ne pas froisser les fans du manuscrit, Salles n'a pas transformé son film en "publicité" pour le livre. Formulation dure qui ne rend pas honneur au film, mais dans l'idée c'est un peu ça. Parfait pour découvrir l'histoire, la jeunesse d'une époque et le début de la contre-culture américaine.
Sans comparaison avec le "rouleau" d'origine, Sur la Route est un road movie vraiment intéressant, qui dégage vraiment un sentiment de liberté totale. On ressent vraiment toute l'implication de Walter Salles dans son film, qui est merveilleusement aidé par son trio d'acteur (petite revanche pour Kristen Stewart au passage) pour montrer cette recherche de soi, mais en même temps expliquer l'essence même de la Beat Generation. De ce coté peu de choses sont à reprocher a Salles. En revanche le film traîne parfois trop en longueur, ces cassures de rythmes nuisent à la puissance du film, de plus certaines relations sont très mal expliquées, voir inexistantes ce qui fait que l'on se perd souvent au milieu de toutes ces têtes pensantes. Mais l'essentiel est tout de même là et le film nous donne qu'une seule envie: celui de prendre la route.
Un manque de rythme flagrant dans ce film qui n'arrive même pas à mettre ses acteurs pricipaux en avant. Je retiendrai l'idée de road-movie intéréssante où on apprécira quand même quelques beaux paysages. Cependant, le rôle de K. Dunst qui joue très juste est intéréssant et aurait mérité que l'on s'y attarde un peu plus. Quelques bonnes idées, mais trop peu exploitées.
J’ai enfin trouvé un moment pour aller voir «On the Road». Je ne le regrette pas. Ça m’a fait du bien de sortir de la maison, malgré le froid polaire à Montréal. Cela dit, le film de Walter Salles m’a déçu. Je m’y attendais pourtant. Ce n’est pas pour rien que l’on a mis plus de 50 ans avant de porter ce roman de Kerouac à l’écran. C’était mission impossible. Ce qui me gêne dans ce film, ce ne sont pas les omissions. Je sais bien qu’on ne peut reprendre en deux heures tous les éléments d’une œuvre considérable. Ce qui me turlupine plutôt, ce sont les raccourcis. Ainsi, la passion du narrateur pour une Mexicaine rencontrée dans l’autocar est tellement abrégée qu’on n’y comprend rien si on n’a pas lu le livre. Et le voyage au Mexique, point d’orgue de ce chef d’œuvre, a l’air d’une grosse caricature tant il est réduit à sa plus simple expression. Autre élément décevant : on ne retrouve jamais dans le film, si ce n’est à de rares occasions, le rythme d’enfer du livre. Et sans les descriptions hallucinantes de Kerouac, le récit semble trivial et répétitif. Un point positif toutefois : les acteurs et actrices ont été bien choisis, de sorte que si vous vous décidez à lire Kerouac, ce que je vous conseille fortement, même si son roman n’est pas facile, vous aurez déjà de belles images associées aux personnages.