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    Sur la route
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    selenie
    selenie

    6 346 abonnés 6 209 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mai 2012
    Un des évènements du Festival de Cannes semble avoir déçu lors de sa projection... Ce qui ne m'étonne guère tant le film râte sa cible. Adapté d'un monument de la littérature dite "beat generation" par Jack Kerouac ce film a bien du mal à créer une ambiance digne du livre d'abord, mais surtout il a bien du mal à transmettre ce sentiment de liberté qui est au sein même du voyage. Emmené par des acteurs en symbiose et qui explosent de talent (même Kirsten "Bella" Stewart se lâche !) ce road movie fait beaucoup trop de surplace. "Sur la route" se déroule en bonne partie hors voyage, cette sensation d'être toujours sur les routes est mal montrée. L'importance de la musique est elle-même pas assez mis en valeur, la BO aurait due être plus travaillée. Il y a de beaux et bons moments mais jamais le film ne prend son envol. Les questions philosophiques, la portée libertaire et libertine, l'importance de l'art, tous ces thèmes sont survolés et/ou à peine frôlés. Malheureusement on se met à penser à quelques réalisateurs qui auraient sans doute mieux réussis (Sean Penn notamment, Danny Boyle...)
    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2012
    Il est toujours risqué d'adapter une oeuvre littéraire, à plus forte raison lorsqu'il s'agit d'une oeuvre culte qui a marqué bien des esprits voilà plus d'un demi-siècle. "On the road" est, on le sait, un roman largement autobiographique de Jack Kerouac qui est une sorte de manifeste de la Beat Generation. L'oeuvre vaut autant par la révolte adolescente qu'elle évoque que par le style à la fois relâché et poétique de son auteur. Ici il n'est pas question de rendre compte de l'écriture de Kerouac. Walter Salles - cinéaste brésilien à qui l'on doit deux parfaites réussites, "Central do Brasil" et "Carnets de voyage" - n'a évidemment retenu que le déroulement narratif du roman et ça n'est déjà pas si mal. Il en résulte un road-movie à travers les immenses étendues des Etats-Unis avec une incursion au Mexique. Le but recherché est toujours dicté par la "fureur de vivre" avec à la clé deux obsessions, le sexe et la drogue, à quoi l'on ajoutera une amitié indéfectible entre deux garçons, tous deux à la recherche d'un ailleurs faute de connaître le bonheur dans leurs familles respectives. Odyssée à la fois joyeuse et mélancolique, "Sur la route" - version Walter Salles - nous fait découvrir les paysages somptueux que les jeunes gens, toujours accompagnés de jolies femmes, parcourent, jouant avec la vie, assumant tous les risques possibles, ne cherchant qu'à donner un soupçon de sens à leur existence. Le côté "Connaissance du monde" peut de ce point de vue irriter, même si l'on prend toujours plaisir à voyager par caméra interposée. Mais c'est bien sûr la limite d'une telle entreprise cinématographique. Il n'est pas plus facile d'adapter Jack Kerouac que Marcel Proust, au demeurant plusieurs fois cité dans le film ("Swann's way", en anglais dans le texte).
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 juillet 2013
    Encore une montagne de la littérature qui accouche d'une souris au cinéma ! Lire "Sur la Route", c'est comme avaler cul-sec un tord-boyaux de contrebande. Regarder "Sur la Route", c'est comme siroter une bière sans alcool. On a un peu le goût du voyage, on n'en a jamais l'ivresse. Il faut dire que Walter Salles avait déjà réalisé un voyage initiatique avec "Carnets de Voyage", si bien qu'on a parfois l'impression ici d'en voir le remake : bien que les Etats-Unis et le Mexique aient remplacé l'Amérique du Sud comme décor, les paysages se ressemblent étrangement, la photo, superbe, est quasiment identique (normal, on retrouve le même chef-op, Eric Gautier, dans les deux films) et certaines scènes de "Sur la Route" revoient aux pérégrinations du jeune Che dans les Andes (les travaux dans les champs, les transports en camion, les beuveries...). En plus, dans sa volonté de coller à la lettre plutôt que de retranscrire l'esprit, cette adaptation du chef-d'œuvre de Jack Kerouac se contente d'être sagement illustrative. Bien trop. Illustrative aussi, la BO compartimente assez bêtement les différents genres musicaux qui la composent en fonction de la géographie (jazz à New-York, folk au Midwest, blues dans les quartiers noirs, musique cajun en Louisiane...). Un peu trop ordonné pour être franchement beat, tout ça... Les acteurs, eux, font face à un cas d'école : incarner des personnages de fiction plus que largement inspirés de personnages réels pour lesquels on dispose aujourd'hui d'une abondante documentation mais qui étaient de parfaits inconnus au moment de l'action du livre et donc du film (vous me suivez ?). La tentation du mimétisme a dû être grande et si Sam Riley ou Tom Sturridge s'en sortent plutôt bien respectivement dans les rôles de Sal/Kerouac et Carlo/Ginsberg, la courte apparition de Viggo Mortensen en Bull Lee vire assez rapidement à la mauvaise imitation de William S. Burroughs (chapeau, lunettes, diction à la limite du parodique...). Un peu comme son interprétation de Freud dans "A dangerous Method", quoi... A leurs côtés, les prestations de Kristen Stewart et de Kirsten Dunst dans des rôles diamétralement opposés sont à souligner (on peut d'ailleurs noter au passage que la part des femmes dans le film est sensiblement plus importante qu'elle ne l'était dans le livre) et Garrett Hedlund est très bon dans le rôle d'un Dean/Cassady toujours en mouvement. Néanmoins, ces clochards célestes sont quand même bien trop propres sur eux et, au final, ce "Sur la Route" sans surprises ne suscite guère l'enthousiasme. Mais bon, si ça peut inciter les spectateurs à se plonger ou se replonger dans l'œuvre de Kerouac et de ses petits camarades, Walter Salles n'aura pas complètement raté son coup.
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mai 2012
    Je suit partagé, 2h 20 ne me parraissait pas nescesaire, mais le contenu est bon.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 mai 2012
    Ce film ne respecte pas le roman, le but du récit n'est plus de nous faire traverser les état-unis, à travers les périples délirant, fiévreux, poétiques, enivrant et désespérant voyage d'une bande de jeune dans les années 50, à la rencontre des gens, des paysages différents,
    Les paysages sont absents, les rencontres sont réduit à une sur vingt, et transformer en anecdote dont on ne voit pas toujours l'importance, ( exemple il prenne en stop le jeune gars qui prétend que sa tante les paieras, puis il disparaît de la voiture deux scènes après l'avoir rencontrer, sans avoir rien dit, ni rien fait, quel inutile séquence !) les personnages ont étaient réduits au nombre de 4 au lieu de 8, pour simplifier la trame, la seule valeur de cette histoire est de suivre donc l'évolution de ces 4 jeunes, mais on regrette là encore les transformations, spoiler: par exemple Karlo Marx et Dean moriaty qui ont des tendances homosexuelles, n'en n'ont pas dans le livre, eh oui ! en fait l'histoire du gars qui fait une proposition a Dean dans un motel, sous les yeux de Sal existe bel et bien mais dans le livre, Dean lui fait peur en lui disant des truc dégueulasses puis il dit a Sal : il suffit d'aller dans leur sens pour qu'il prennent peur aussitôt ! sous-entendu c'est un moyen marrant de s'en débarrasser mais dans le film, Dean accepte la proposition du mec louche contre de l'argent et dit ensuite à Sal, après avoir fait ce qu'il avait à faire, on leur donne ce qu'ils veulent et ils prennent peur ! cette petite réplique détournée prend alors un autre sens, ce changement dans le récit à était délibérément ajouter de même que l'homosexualité de Karlo marx pour correspondre à l'image de la Beat génération sauf que Sal, Dean, Karlo, et bien d'autres qui ont était oublier dans le film, était déjà une avant-garde de cette génération donc pourquoi s'amuser à les modifier pour répondre à l'image de cette génération alors qu'ils en ont été les précurseur, cela transforme Karlo en homosexuel tourmenter par ses sentiments pour Dean alors que dans le livre, il est juste dingue, et sombre, même avant de rencontrer Dean et pendant une période fasciné par son nouvel ami, a aucun moment il n'est sentimental ou homosexuel,
    ce film survole à peine le roman et lui donne un ton plus classique alors que l'écriture de kerouac est plus fiévreuse, plus poétique, plus passionnée, plus frénétique,on sent la force et la vulnérabilité d'une jeunesse, celle des années 50, avec le be-bop en fond sonore, sur les routes sauvages, et dans les paysages grandioses, alors que ce film sent la relecture grotesque d'un titre fard de la littérature anglophone,

    Pour moi qui ai lu le livre ce film n'est vraiment pas terrible, et d’ailleurs si j'avais pas lu le livre, je l'aurais trouver a chier !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 mai 2012
    Le moins que l'on puisse dire,ce film n'est pas pour tous publics...Mais même,si parfois le film parait un peu long,on suit cet"apprenti"écrivain à la recherche de"nourriture"pour remplir sa feuille blanche,au risque de se perdre lui même...Une mention spéciale pour Garrett Hedlund avec un charisme étonnant.Brad Pitt n'a quà bien se tenir...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mai 2012
    Pas qu'un film, mais un voyage, qui nous amène entouré d'un casting hallucinant, au coeur de la l'essence de la liberté.
    cylon86
    cylon86

    2 549 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mai 2012
    Cela fait bien longtemps que le cinéma s'intéressait au roman emblématique de Jack Kerouac et le voilà enfin sur grand écran mais quelle déception ! Il est vrai que ce n'était pas facile de construire un récit comme l'a fait Kerouac, tant son style est particulier et la fascination du personnage de Sal pour Dean Moriarty peut être difficilement reconstituée dans un film. Le principal intérêt du roman et donc du film est loupé, Garrett Hedlund tentant tant bien que mal de faire exister son personnage face à Sam Riley, le seul acteur à pouvoir tirer son épingle du jeu avec le surprenant Tom Sturridge. Le reste du casting repose sur des personnages bien trop flous même si l'on ne peut nier le charme de Kristen Stewart et le charisme de Viggo Mortensen, bien trop peu présents. On gardera un bon souvenir de l'apparition de Steve Buscemi mais face à une mise en scène oubliable et aux ratés du scénario, on ne peut que laisser ce film au bord de la route. Dommage.
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2012
    le roman de Jack Kerouac, trouve ici un bel écho dans le film de Walter Salles....Ce film c'est un peu l'expérience qui précède l'écriture, quoique pour certains écrivains, ce soit le contraire....La jeunesse a besoin d'expériences initiatiques, alcool, sexe, drogue peuvent en être les éléments catalyseurs...C'est ce qui se passe dans ce film (attention au moins de douze ans, plusieurs scènes de sexe très explicites) où des amis vont échanger les lieux, les filles, les rencontres pour en quelque sorte donner un sens à leurs existences...Le principe est bien connu...Le film n'a pas de temps mort et l'histoire est limpide, il s'agit d'aller souvent de la côte Est à la côte Ouest, au travers de paysages magnifiques, chez l'un ou l'autre des amis....beaucoup de déchirures amoureuses, un monde d'illusions, le film malheureusement s'il conte bien, manque de moments d'émotions, trop de rythme empêche la vraie émotion, celle de la contemplation, de l'empathie et, je dirais presque de la prise de conscience des personnages....C'est un peu le seul reproche à ce film éloquent par ailleurs qui laisse quand même un beau message sur la vie, , sur la passion (un peu comme la fureur de vivre ou into the wild) ....A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 mai 2012
    QUEL ENNUI !!! J'ai tenu environ 1h00, mais voyant qu'il me restait encore 1h20 de suplice, je suis parti. Peut-être est-ce dommage, peut-être que le film démarre enfin au bout d'1h30 ? Voir une bande de branleurs picoler, baiser, fumer clop sur clop ou pétards, partouser, danser comme des cons sur du "JAZZ" ou raconter des anecdotes sordides ou sans intérêt, perso, ça me gonfle. Vu la nullité du "machin", il devrait avoir la palme d'or à Cannes (sauf si il y a encore plus chiant). BERK !!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 mai 2012
    Une fureur de vivre version Walter Salles. Tant Sam Riley que Kirsten Dunst sont excellents. Un bon moment et des paysages sublimes sur toute l'étendue des Etats Unis. Peut être un peu juste pour glaner une récompense à Cannes.
    loumay
    loumay

    9 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    À mon sens, un film en adéquation avec le roman de Jack Kerouac qui avait ce style si particulier d'écrire sans fin, comme le rouleau sur lequel il a écrit le manuscrit. Des phrases à n'en plus finir : un rythme qui ne ressort pas dans la longueur des phrases mais dans la rythmique donnée par les mots. Ce rythme des mots fidèle au beat du jazz, musique de la Beat Generation.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mai 2012
    Un très beau voyage initiatique lors duquel un jeune écrivain croise toute une galerie de personnages, tous aussi incroyables et épatants. Un film sur ceux qui brûlent de vivre, qui ont besoin de liberté, d'espace et de respirer. Un très bon casting, très bien mené par de jeunes acteurs talentueux. Une belle histoire à vivre intensément.
    tonyenri07
    tonyenri07

    6 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mai 2012
    film de la jeunesse dorée des années 50 fidèlement représenté par une segue dantesque. a voir mais pas a revoir.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    23 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2012
    Le syndrome de la page blanche, Sal Paradise, apprenti écrivain, le surmonte en allant à la rencontre de personnages qui brûlent leurs vies dans les excès de la Beat Generation. Un chant à l'amitié mise a rude épreuve, tant la route est longue et parsemée d'embrouilles et justement la route est, peut être, un peu trop longue à mes yeux. Dommage que cela parte en vrille. Un film un peu décousu, certes, si bien Kerouac l'aurait voulu ainsi. Un aveu criant d'avoir vécue la vie par procuration, comme spectateur mais aussi comme interprète. Je ne crois pas à la palme d'or, mais cela mérite, quand même, une reconnaissance.
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