Sur la route
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441 critiques spectateurs

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Parkko
Parkko

164 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 juin 2012
J'ai terminé le roman de Jack Kerouac le jour même de la sortie en salle du film. Autant j'avais beaucoup aimé ce que je venais de lire, autant je me demandais comment il était possible d'adapter ce livre, bouillonnant et vibrant.
Walter Salles s'est risqué à la tâche. Malheureusement, il ne parvient pas complètement à retranscrire l'immense liberté, littéraire et scénaristique, du phrasé de Kerouac. La mise en scène, sans être nulle, n'est pas assez enlevée pour permettre de ressentir le style de l'auteur américain.
Mais, si sur la forme, Walter Salles peine à retranscrire réellement ce qu'est la beat-generation, soulignons qu'il a très intelligemment mis la relation entre Sal et Dean au centre de son récit. On aurait pu craindre qu'il s'intéresse davantage aux différentes histoires de Dean avec les femmes. Or, Sur la route, le livre comme le film, est avant tout une œuvre passionnante sur l'amitié entre deux jeunes mecs, sans idéalisation aucune, qui au quatre coin du continent nord-américain tentent de trouver leur vie. En ce sens, on peut dire que Walter Salles, tout au long du film, a au moins réussi à cerner un des grands thèmes de Sur la route. Et même si on pourra difficilement oublier un James Dean et un Marlon Brando qui auraient pu être les principaux protagonistes, comme l'aurait souhaité Kerouac, les deux jeunes acteurs de l’œuvre de Salles s'en sortent avec les honneurs.
Fabien D
Fabien D

185 abonnés 1 148 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 27 mai 2012
En adaptant Kerouac, Walter Salles s'est lancé un pari fou, soit faire revivre au spectacteur la folle période de la beat generation. Pari pas vraiment réussi tant les escapades de nos personnages paraissent fades. Peu de sexe ( les scènes sont aussi elliptiques que peu attrayantes), de la drogue mais raisonnablement (c'est pas trainspoting non plus) et de la musique (beaucoup de jazz), pour un voyage plus proche du roman photo seventies que du délire de junky révolutionnaire. Sur la route est un film démesurément sage surtout vu le sujet or malgré ce défaut majeur, il se regarde néanmoins sans déplaisir grâce à une mise en scène agréable et aérienne et des interpètes de qualités. Garret Hedlund et Sam Riley dans les rôles phare sont très bien, Kristen Stewart s'en tire un peu près dans le rôle de la petite amie (bon ça reste bof bof quand même) et Viggo Mortensen et Kirsten Dunst brillent par leur talents dans des seconds rôles très mineurs. Sur la route est une ballade agréable, jolie à regarder mais dénué de profondeur. On aurait voulu être sécoué et on arrive même pas à être ému. Pas désagréable mais totalement anecdotique.
Thierry M
Thierry M

171 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 23 mai 2012
Je suit partagé, 2h 20 ne me parraissait pas nescesaire, mais le contenu est bon.
JCOSCAR
JCOSCAR

121 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 27 mai 2012
Sur la route est drame sur l'amitié .... alcool, drogue et ennuiyeux !
benoitparis
benoitparis

119 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 4 juin 2012
Faire un film à partir d’un grand roman autobiographique, comme « La recherche du temps perdu », « Voyage au bout de la nuit »… ou « Sur la route » paraît une gageure à peu près impossible à priori, quand l’art de l’écriture se fait très personnel, se mêle intimement à celui de la narration et de la remémoration. Ce constat fait, W. Salles s’en tire plutôt bien, sans jamais tomber dans le ridicule ou l’insignifiance, et en trouvant par moment des équivalences cinématographiques à l’espèce de transe que communique le récit de Kerouac. Le film restitue l’époque de l’action, l’Amérique de la fin des années quarante et du début des années cinquante, dont on ne se fait guère une idée quand on a lu le roman très jeune, dans les années soixante dix ou quatre vingt. La jeunesse, la suspension des choses dans les grands espaces et sur les routes sont là aussi, bien évoquées et font l’intérêt du film.
S-Kayp
S-Kayp

156 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 15 mai 2013
Un film ennuyeux qui tourne en grande partie autour du sexe, de la drogue, et de l'alcool. Le film tourne en rond et en longueur.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 15 octobre 2012
Pas du tout accroché a ce road movie qui fait du surplace, par ailleurs le film ne cadre par du tout avec son époque, ça sonne faux.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 24 mai 2012
Un très beau voyage initiatique lors duquel un jeune écrivain croise toute une galerie de personnages, tous aussi incroyables et épatants. Un film sur ceux qui brûlent de vivre, qui ont besoin de liberté, d'espace et de respirer. Un très bon casting, très bien mené par de jeunes acteurs talentueux. Une belle histoire à vivre intensément.
ninilechat
ninilechat

76 abonnés 564 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 27 mai 2012
Walter Salles a réalisé un formidable premier film, "Central do Brasil". Avec l'excellent "Carnets de voyage", il flirtait déja avec le road movie, les années de formation, les idéaux de jeunesse, toutes choses qu'on trouve aussi, dans une certaine mesure, dans Sur la route. Maintenant, a t-il eu raison de s'y attaquer alors que cela correspond à une génération et une culture qui lui sont complètement étrangères? Ce n'est pas évident. D'autres auraient il pu faire mieux? Peut être. Par exemple un de ces vieux acteurs, un peu en marge, qui tâtent avec bonheur de la réalisation comme Robert Duvall ou Tommy Lee Jones.

Cette fascination de la route, on ne l'éprouve nulle part comme dans l'ouest américain. Sur une route de l'Arizona écrasée de chaleur, toutes fenêtres ouvertes parce ce que la clim ça fait trop nase, devant cette route toute droite qui miroite de soleil, on a une extraordinaire impression d'éternité....

Mais le roman de Kerouac c'est avant tout une histoire de fascination. La fascination de Sal alias Jack Kerouac, (Sam Riley), fils de famille bien pensante de la petite bourgeoisie dont le père vient de disparaître, pour le très beau, très séduisant, très charmant Dean (Garrett Hedlund). Pour Sal, qui veut être écrivain -il ne pense qu'à cela et remplit inlassablement des petits carnets, Dean est le personnage romanesque par excellence. Plus ou moins bigame, il ne connaît pas de limites, pas de frontières. Il fascine toute la petite bande d'intellos newyorkais, comme Carlo, alias Allan Ginsberg (Tom Sturridge), vilain petit binoclard un peu suicidaire. Ils passent des soirées pleines de marijuana, de sexe (c'est toujours Dean qui met le premier la fille dans son lit) et de musique. Soirées de baise, à deux, trois, voire plus. Mais c'est Sal qui le suivra au bout du chemin, en compagnie de la jolie Marylou, l'ex épouse, jolie comme dans Gainsbourg et passablement nympho (Kristen Stewart). Ils iront ainsi de New York à Denver, de Denver à San Francisco, où vit l'épouse officielle de Dean avec ses deux filles (Kirsten Dunst). Avec un petit détour par la Nouvelle Orléans, où vit avec femme et enfants Williams Burroughs (Viggo Mortensen) qui a vraiment l'air de ne pas être très au clair.... Faut dire que quand on a terminé Le festin nu, on a bien l'impression que le bon Will navigue à côté de sa barque....

On roule, donc, on roule, c'est généralement Dean qui conduit sans nullement se soucier des limitations de vitesse, un joint dans une main, une bouteille dans l'autre, et parfois se faisant de surcroît faire une petite gâterie... Salles filme magnifiquement la vitesse. Il aime les plans rapprochés, un peu flous; formidable et très érotique scène de be bop entre Dean et Marylou. Le be bop c'est quand même autre chose que le disco... Et comme il filme bien les pieds frappant la route.... la scène d'introduction, où Sal voyage sur la plate forme arrière d'un camion avec des ouvriers agricoles est épatante.

Mais où est passée la lenteur? Car avec la drogue, il y a aussi les moments planants où le temps s'immobilise. Et puis, Sal /Jack se trouve un peu réduit à l'état d'un spectateur, d'un voyeur (il l'est, comme tout écrivain), participant parfois, mais pas de très bon gré, étant moins porté à l'exibitionnisme sexuel que ses amis... Et où est passé son côté mystique? Car Kerouac a gardé, en dépit de tout, son côté catho.

C'est encore un film sur le processus de création artistique. Il a fallu un pitoyable dernier voyage au Mexique, où Dean l'a trahi; il a fallu que Sal abandonne à son tour son ami pour qu'il puisse, enfin, libéré, se mettre à écrire.

Et le spectateur? Le spectateur s'embête un peu par moments. Il pense qu'on aurait pu couper dans ce film, qu'il a des longueurs, comme cette route interminable, qu'il y a des redites. Ça reste un très beau film, intéressant, j'en reviens à mon interrogation primitive, Salles était il le mieux à même d'adapter ce roman.... inadaptable. Eh bien, la question ne se pose pas puisqu'il a été le seul à avoir le courage de s'y coller. Tous les autres se sont dégonflés....
JeremGar
JeremGar

101 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 novembre 2012
Avec tout l'engouement des médias à propos de ce "Sur La Route", je m'attendais vraiment à une vraie réussite. Certes, le film reste assez captivant mais il y a que trop peu de rythme. Attention, je ne dis pas qu'il n'y en a pas mais que celui qui est présent paraît faux, forcé. Même si l'histoire est assez bonne dans l'ensemble, il me semble que la réalisation a subi, justement, ce rythme du scénario et n'a pas réussi à en tirer le vrai caractère. On se promène donc dans un "road movie" un peu à la "Vegas Parano" des années 40 sans trop de justesse. Néanmoins, "Sur la Route" est tout de même à voir si on aime ce genre d'histoire un peu décalée où le sexe et la drogue aident à l'inspiration littéraire.
shindu77
shindu77

96 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 14 mai 2013
Film intéressant mais que c'est long !!! Un bon casting avec quelques stars qui font de courtes apparitions. Surprise totale concernant le rôle de K. Stewart, ça change du mielleux Twilght... Malgré tout, ça ne masque pas les creux dans le film et l'absence de changement de rythme ou de surprise.
Cluny
Cluny

81 abonnés 593 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 10 octobre 2012
Quand on se retrouve confronté à une adaptation, surtout celle d'un tel livre-culte, il convient de construire sa critique autour de la comparaison entre le roman et le film, et de doser fidélité, trahison ou hommage dans l'analyse de ce dernier. Comme tout le monde à ma génération, j'ai lu le bouquin de Kerouac à 18 ans, donc il y a bientôt quatre décennies, et je n'avais absolument pas ressenti la fascination qu'il était de bon ton d'afficher à l'époque, aussi déçu que lorsque le non-fumeur que je suis avait essayé un petit joint à l'issue d'un Comité Chili. N'étant pas masochiste, comme le proclame ma profession de foi, je ne me suis pas obligé à relire ce qui m'avait paru être un pensum, ma préférence dans le récit de voyage allant définitivement à la modestie de Nicolas Bouvier.
Je vais donc critiquer le film de Walter Salles, pour ce qu'il est, à savoir un film, en faisant abstraction de son rapport au livre de Kerouac. Après tout, ce sera la condition de nombreux spectateurs. On connaît le goût de Walter Salles pour le voyage comme élément central de ses films : dès 1996, "Terre Lointaine" racontait le voyage d'un émigré brésilien qui revenait au pays, "Central do Brasil" partait sur les route du Nordeste à la recherche du père de Joshué, "Avril brisé" précipitait le héros sur les routes d'un petit cirque itinérant et bien sûr, "Carnets de voyage" montrait comment le périple du jeune Ernesto Guevara de la Serna à travers toute l'Amérique Latine au début des années 50 a pu façonner la personnalité de celui qui allait devenir Che Guevara. Il est d'ailleurs symptomatique que le livre qui a inspiré ce dernier film, le récit d'Alberto Granado qui accompagnait le Che s'appelle... "Sur la route avec Che Guevara".
Walter Salles est donc incontestablement dans son élément, et c'est peut-être ce qui explique qu'il ait pu mener à bien un projet sur lequel quelques grands noms se cassèrent les dents : Kerouac lui-même dans les années 50, Coppola, Van Sant... et même Godard ! Le dossier de presse insiste pour nous dire que Salles porte ce projet depuis sept ans. Mais c'est aussi sans doute cette longue gestation qui explique l'échec de ce même projet : il manque dans ce "Sur la route" l'urgence, le déséquilibre et la fragilité qui était au coeur même du récit de Kerouac, à la fois dans ce qu'il racontait, mais surtout dans sa façon de le faire, sa "prose spontanée" marquée par un style rythmé et immédiat.
Dans l'adaptation de Walter Salles, rien de bien spontané, bien au contraire. La photographie d'Eric Gautier est superbe, les cadrages des grands espaces léchés, et la musique retranscrit bien les goûts de Kerouac pour le jazz et le be-bop ; bref, toutes les qualités qu'on peut trouver dans un honnête biopic, la linéarité de la trajectoire en moins. Mais justement, les biopics se caractérisant souvent par leur visée édifiante (ascension, déchéance, rédemption), à défaut de grandes surprises, on a au moins la description d'un parcours qui peut justifier la durée de ce genre d'exercice. Ici, les héros circulent à travers l'Amérique telles des boules de flipper, avec la répétition du cycles voyage-séparation-retrouvaille qui oublie complètement la dimension du voyage intérieur.
En faisant mes recherches sur Kerouac pour écrire cet article, je suis tombé sur les quelques photos, notamment celle de Neal Cassady enlaçant Kerouac. Walter Salles a dû faire de même, et du coup, tous les trois plans, Garrett Hedlund agrippe Sam Riley avec un manque de naturel qui m'a frappé à la vision du film. C'est bien ce souci de faire "vrai" qui plombe le film : en procédant ainsi, Walter Salles ne restitue pas la vitalité de l'écriture, et de plus, il fige ses personnages comme des icônes, et rend du coup incompréhensible en quoi leur comportement pouvait être novateur et scandaleux à l'époque. Depuis 1950, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts : les mouvements hippies, punk, grunge, la révolution sexuelle, l'explosion de la famille bourgeoise...
Avec son t-shirt à la James Dean, Moriarty-Cassady prend un terrible coup de vieux. Quand il veut montrer la modernité d'une pièce ancienne, voire antique, un metteur en scène de théâtre fait appel à de nombreux artifices pour rendre ce texte comtemporain : changement de période, décalage dans les costumes, les décors, inflexion du jeu de tel ou tel personnage... Dans ce "Sur la route", rien de tout cela, juste une reconstitution compassée qui nous tient à distance et qui installe très vite un désintérêt, puis un ennui devant le manque d'enjeu de ce qui nous est montré.
http://www.critiquesclunysiennes.com/
gabdias
gabdias

92 abonnés 1 827 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 26 mai 2012
L'oeuvre majeure de la Beat Generation de Jack kerouac est inadaptable et pourtant il a été adapté et le résultat est drôlement abouti, le road movie offre la part belle aux élucubrations et à la folie destructrice de Kerouac et Cassidy. Au diable les manquements au livre, l'infini paysage US nous transcende et c'est le principal.
belo28
belo28

72 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 31 mai 2012
Un très très long film. Un récit initiatique en forme de répétitions infinies. Difficile d'adapter un tel livre qui ne parle que d'un éternel recommencement surtout quand la réalisation n'a rien d'inventif et se contente de suivre l'action. Cela étant dit il faut reconnaitre que le casting apporte un sérieux plus à ce film!
annereporter94
annereporter94

52 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 27 mai 2012
Pas facile d'adapter un tel roman au cinéma. Walter Salles ne s'en tire pas si mal, même si son film à l'image de "Cosmopolis" croule sous les bavardages. Sauf qu'ils sont nettement moins intellectuels et donc plus compréhensibles. Il n'en demeure pas moins que son film est trop long par la volonté de pousser jusqu'à plus soif certaines scènes, comme celles de danses dans le boîtes de nuit...
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