Quel calvaire ce film. 2h20 (enfin, je n'ai même pas sur le regarder jusqu'au bout ) sans qu'il ne se passe strictement rien à part des beuveries, des partouzes et de la drogue . À coup sûr, ce film ne nous mène nulle part. Une bande originale merdique. Un jeu d'acteur inexistant tout comme le scénario. Aucune émotion, rien, le néant :D
Comment ne pas aller voir cette adaptation cinématographique du livre qui a changé toute une génération? Adapter Sur la Route sur grand-écran, c'était un pari risqué que Walter Salles a brillamment relevé. On pourrait même aller voir ce film uniquement pour Garrett Hedlund, tellement sa prestation est bluffante (un acteur sur lequel il faut miser, on peut pas dire que vous n'étiez pas prévenus...) Pendant les 2 heures, l'histoire nous emporte et c'est comme si on était sur la route avec eux, ces personnages mythiques. Des paysages magnifiques et une bande-originale géniale (ce jazz est un bonheur pour les oreilles !) accompagnent et rythment le film. Les acteurs sont tous, sans aucune exception, fabuleux (mention spéciale à Kristen Stewart, Sam Riley et Tom Sturridge, qui prennent une toute nouvelle direction avec ce film). L'esprit du livre est vraiment respecté et même si vous ne l'avez pas lu (allez remédier à ça !), vous comprendrez à quel point c'est symbolique. Entre drogues, sexe, seins de Kristen Stewart, fellations, orgasmes, alcool, partie à trois (parfois quatre), je conseillerais quand même aux âmes sensibles de s'abstenir. Mais ce n'est pas choquant, c'est presque naturel. On ressent cet air de liberté tout au long du film, qui souffle sur une jeunesse en quête d'aventure, qui ne s'intègre pas dans la société et qui part sur les routes des Etats-Unis. Et même si Truman conseille de "baisser le coût de la vie" (vous comprendrez une fois le film vu), vous ne regretterez pas de payer 8€ pour voir le chef d'oeuvre qu'est Sur la Route.
Les images sont belles, les acteurs ont un talent certain, beaucoup de volonté mais très peu de résultat. La salle se vidait à petit feu sous les yeux et je me demande encore ce qui m'a poussé à rester jusqu'au bout.
Très bon road movie ! Il y a quelques longueurs je vous l'accorde , mais l’ensemble est tout de même assez réussi et cohérant . Le vrai point fort est le casting , PARFAIT !!!
Intéressant, "Sur la route" revient sur le processus d'écriture et le vécu de Jack Kerouac ainsi que sa rencontre avec le poète Neal Cassady. Plusieurs années de rencontres diverses et de road trips à travers les Etats-Unis, de San Francisco à New-York et vice-versa, avec des arrêts à Denver. Si le film a au moins le mérite de nous donner envie d'en savoir plus sur ces écrivains de la "beat generation", il n'en reste pas moins un peu long et l'ennui pointe par moment. Malgré tout, l'ensemble a plusieurs bons côtés. Inévitablement ses acteurs, Sam Riley qui m'avait déjà bluffé en Ian Curtis dans Control et Garrett Hedlund, lui aussi impeccable dans le rôle de Neal Cassady. Bourrés de seconds rôles surprises, cette tranche de vie de Kerouac permet d'assister à ce que des auteurs comme lui, William Burroughs ou Allen Ginsberg ont amené à une amérique puritaine avec la libération sexuelle à travers des scènes parfois drôles, parfois touchantes, parfois glauques mais toujours réussies. Débauche, sexe, drogue, ivresse de tous les instants, c'est une jeunesse baignée d'expériences entre jazz, grands espaces et villes tristes qu'arrive à dépeindre Walter Salles, avec juste assez de retenue pour laisser planer sur son film un tas de questions, une envie de découverte. "Sur la route" n'est pas à voir pour le film en lui même mais pour l'intérêt de son sujet.
Deuxième film de W. Salles que je vois (après Carnet de voyage) et deuxième fois que je suis agréablement surprise ! Super rythme, scénario complet, bonne mise en scène etc. Les acteurs sont convaincants (même dans les scènes les plus trash). Les personnages intéressants, avec des traits de personnalité distincts les uns des autres. Les émotions et les choix de vie développés à travers ce film parlent à tout spectateur (surtout le final). Au niveau technique, la photographie est magnifique, le cadrage juste etc. Je pensais regarder un thriller donc j'ai été étonnée quand je me suis rendue compte que c'était un road movie, qui m'a plutôt plu au final ! W.Salles & ses acteurs réussissent parfaitement à transmettre des émotions et une réflexion sur la vie à travers ce film.
Il est toujours difficile d’adapter un roman et d’essayer tant bien que mal d’y rester fidèle le plus possible, mais alors quand celui-ci s’avère être réputé inadaptable au cinéma et qu’en plus de cela, il s’agit du roman culte de la Beat-Generation (mouvement littéraire et artistique très controversé) écrit par Jack Kerouac, alors là tout se complique et on sait dès le départ qu’il y a de fortes chances pour que cette adaptation déplaise à un certain nombre. Mais que l’on se rassure, Sur la route (2012) est loin de nous déplaire, en retranscrivant ce road-movie où sexe, drogue, alcool et jazz viennent rythmer ce magnifique voyage aux quatre coins des Etats-Unis (on doit la photographie au français Eric Gautier), véritable voyage/parcours initiatique où des jeunes adultes se cherchent et expérimentent en partant à la découverte de l’inconnu en repoussant toutes les limites durant un périple qui semble ne jamais vouloir prendre fin. C’est d’ailleurs ce que l’on pourra regretter avec ce film, sa durée interminable faisant de ses 140 minutes, une œuvre qui aura plus d’une fois le don de finir par lasser (voir agacer) le spectateur. Et ce, malgré une très belle distribution (et parfaite direction artistique) où l’on retrouve bon nombre d’acteurs de la nouvelle génération (Garrett Hedlund, Sam Riley, Kristen Stewart, Tom Sturridge & (la craquante) Alice Braga), face à quelques têtes déjà bien connues du grand public (Steve Buscemi, Viggo Mortensen, Kirsten Dunst & Amy Adams). Walter Salles qui nous avait déjà bluffé avec Carnets de voyage (2004) ne laissait présager que de bonne chose avec cet énième road-movie, seul regret, que cet hymne à la liberté (de vivre et de penser) ait été aussi sinueuse et sans fin.
Son adaptation du livre de Kerouac est platement illustrative. Les paysages sont beaux, le trois acteurs/trices principaux ont de belles gueules, les voitures sont visiblement d'époque, la machine à écrire est sûrement estampillée "véritable modèle utilisée par notre génie", mais l'ensemble distille un ennui profond.
Jusqu'au premier voyage, un intérêt poli arrive à surnager. Mais lorsqu'on comprend que le héros va revenir, puis repartir, puis revenir, puis repartir, puis... une sourde terreur nous envahit, nous spectateurs : peut-être le film va-t-il durer 6 heures ? Son émoliente monotonie nous terrasse.
Une des caractéristique étonnante et paradoxale du film, c'est qu'il ne parvient pas à nous faire ressentir les grands espaces américains, ce que réussissait bien mieux Into the wild, par exemple.
Le film est vraiment bien propre, et même s'il s'essaye à quelques allusions salaces, il s'arrête aux portes du politiquement correct : le récit de la partouze par Dean est soigneusement édulcorée, les relations entre hommes semblent moins explicites que dans les souvenirs d'autres protagonistes (la longue et intense relation homosexuelle entre Carlo / Ginzberg et Dean est ainsi occultée) , etc. Les aventures de Kerouac et de ses compagnons étaient à coup sûr plus trash que ce que veut bien nous montrer le film.
Ce ripolinage prudent empêche finalement l'empathie avec la brochette de loustics, qui semblent avoir pris plus de plaisir à tourner le film que nous n'en prenons à le regarder. Tous les films de Cannes sont critiqués sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
Walter Salles adapte au cinéma le livre autobiographique de Jack Kerouac.
Un film qui tient le spectateur bien à distance, en position de voyeur, un peu comme le personnage de Sal Paradise qui observe plus qu'il n'accompagne Dean et ses conquêtes.
Une sensation qu'accentue la voix off et les séquences mettant en scène le conteur travaillant sur sa machine à écrire.
Du coup, on s'ennuie assez vite et on ne s'attache jamais vraiment aux personnages et à leur curieuse amitié.
Le film décrit un passage de la vie de 3 jeunes dans lequel ils essayent de prendre leurs vie en mains entrecoupé de parenthèse de liberté. C'était ce dont j'étais venu chercher en voyant ce film: un film sur la liberté comme pouvais l'être un certain easy rider. J'ai été partiellement servi. Le rythme du film est assez inégal mais je ne me suis jamais ennuyé. J'ai également été plutôt déçu par la fin et la tournure que prend la vie pour les 3 personnages à la fin (même si c'est le roman qui veut ça j'imagine). Concernant les 3 acteurs ils sont vraiment excellents en particulier garrett hedlund. Au final c'est un bon film très agréable à regarder mais un peu décevant car je pense qu'il avait le potentiel pour être le "easy rider" de notre génération mais je suis presque certain qu'il n'aura pas le même impact.
Il n’y a rien eu de plus douloureux pour un cinéphile en 2012 que de regarder cet OVNI du cinéma, pourtant tiré du roman Jack Kérouac classé parmi les 100 meilleurs romans du XXe siècle en langue anglaise. A l'instar de Central do Brasil et Avril brisé, Walter Salles se réinvente dans le genre du road-movie à travers Sur la route. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette mode n’est pas mais alors pas du tout taillée pour lui ! Le cadrage, plus que paresseux, ne captive que très rarement et les quelques dialogues intéressants ne parviennent pas à durer dans la continuité. Et ce n’est pas le très mauvais jeu d’acteur de Kristen Steward qui rattrapera ce bide sidéral tant sur le fond que sur la forme. Quand on pense que Salles a emprunté le même chemin que celui proposé dans le film afin de s’imprégner un maximum des sensations des protagonistes et de l’ambiance qu’elle en dégage, une seule question peut venir à l’esprit : A-t-il réellement pris la bonne route ? Peut-être s’est-il trompé à une intersection.
Un road movie qui à du mal à transmettre la liberté, ça ne donne forcément pas un bon film. A part danser, coucher avec tout le monde et fumer le réalisateur ne nous donne pas beaucoup à voir. Les acteurs sont bons et la musique aussi, ainsi que la photo, mais vraiment rien de transcendant.. pleins de scènes qui s'accumulent sans forcément donner un sens au film. 2h20 vraiment longues..