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Sylvain P
341 abonnés
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3,0
Publiée le 30 juin 2011
Essayons de parler de Super 8 sans en dévoiler la substantifique moelle... C'est impossible. On ne peut que dire des éléments de langage de presse. Ceux-ci sont d'ailleurs véridiques : Spielberg nous donne à voir un bon film d'action des années 80 (l'action se situe d'ailleurs en 1979), remarquablement filmé. Et, pour respecter entièrement le cahier des charges, le scénario est un peu mince et bourrin, mais l'important est de passer deux bonnes heures en compagnie d'une bande de jeunes acteurs impeccablement castés : en particulier Joel Courtney, LA révélation US de l'année.
Louons d’emblé l’envie cinéphile et joueuse d’Abrams qui, à chaque film, donne/offre cette impression de plaisir cinéphilique. On ne peut lui reprocher d’essayer de nous offrir des scénarios originaux, malins, ludiques et nostalgiques, tous, bordés de références. Mais essayer n’est pas réussir. Comme souvent l’envie de faire n’est pas transformée par la réussite du projet. Super 8 en est la confirmation, après une première demi-heure très intéressante le film nous laisse entrevoir un ventre mou à venir l’heure suivante. La cause principale ne serait pas à imputer au casting, très juste par ailleurs mais à la manière qu’Abrams à de « nouer » l’ensemble. Il perd le sens du groupe, de la camaraderie qui conférait à Stand by me ou aux Goonies par exemple tout le charme d’antan. Là on sent véritablement cette envie de retrouver cette « touche » mais sans jamais y parvenir. L’émotion est relativement difficile à faire naître sur « un » personnage dont on aurait partagé que de brèves apparitions, il n’est bien sûr pas question de s’identifier à lui, mais de partager ses émotions et sensations afin de comprendre et de s’émouvoir de toutes actions-réactions. Abrams ne réussit hélas cela qu’à travers son personnage principal avec une formidable et intelligente scène d’ouverture. C’est sur ce point récurrent du film qu’Abrams loupe son effet. Parfait de mise en scène, d’ambiance 70’s et de mystères. En outre quand Abrams nous parle de notre enfance, nous regarde, nous immite, nous parle, il oublie, au final, de nous emporter sans artifice.
Le nom de Steven Spielberg est écrit tellement gros sur l'affiche que j'ai visionné ce film jusqu'au bout en étant persuadé qu'il était de lui. J.J. Abrams! Ah d'accord. Ben en tout cas le style y est, donc c'est bien inspiré par son mentor que le réalisateur des derniers Star Wars a façonné son hommage au cinéma SF des années 80. Le plus plaisant demeure dans la mise en place de l'intrigue. L'amorce par un drame de disparation familial, ces jeunes aux personnalités diverses pour l'apport bien dosé en humour adolescent, leur film de zombies filmé en Super 8, l'intrigue avec l'intrus fantastique que l'on ne discerne jamais bien comme il faut (très spielbergien ça pour le coup). On oscille entre les codes, et le côté vintage appréciable conjugué à la sympathie des jeunes personnages. Là ou ça pêche complétement, c'est quand le film rentre dans l'hommage de façon un peu grotesque à la fin, plus que naïve et mielleuse. On s'attendait, vu le ton emprunté au début une fin plus sérieuse et adulte. Le face à face avec le monstre est peu crédible dans le sens ou ces deux ci ne se sont jamais vraiment croisé avant, on a donc du mal à ressentir l'émotion voulu (comme avec E.T. par exemple). Voilà, c'est dommage que l'ensemble sombre dans la facilité comme ça. Pour autant, les effets spéciaux et la direction artistique est maitrisée. A défaut de surpasser le maitre, Abrams propose un divertissement familial qui fera rappeler aux parents leur jeunesse et leurs références phares tout en ne parvenant qu'à faire une pale copie des originaux. L'ambition de créer un pur divertissement pour autant porte ses fruits, et c'est vrai, on reste scotché.
Un bon film, mais le scénario ne développe rien de nouveau sous le soleil de la SF. La seule nouveauté est la défiance envers l'armée. C'est peu ! Dans les eighties, les amerloques sont top-patriotes. Autre point noir à mon gout, mais c'est un défaut récurrent à Hollywood, c'est de bien souligner la séquence émotion avec force musique et plan fixe sur les personnages. (Mieux vaut alors voir la qualité du lissage du grain de la peau grâce au numérique !)
Du blockbuster à l'ancienne avec des monstres méchants et gentils à la fois, un genre révolu mais remis au goût du jour par JJ ABrams et Spielberg. Une vraie ode au classicisme, une vraie leçon de magie enfantine, du rythme, des effets, bref les ingrédients d'un succès annoncé.
Super 8 réussit là où on l'attendait le moins, dans sa partie intimiste, c'est à dire dans la monstration de la profonde solitude du jeune Joe suite au décès de sa mère, de la difficulté du père de famille pour pallier l'absence de sa femme, des remords du père de la jeune fille, un alcoolique en pleine déchéance. Le film est très fort dans ce domaine gràce à un scénario très subtil où les personnages semblent bien travaillés. Toute la distribution du film joue juste, sans prétention ni emphase. On se trouve devant un film où toute l'équipe semble s'être bien amusée et a voulu nous faire partager un bon divertissement. J. J. Abrams, très influencé par Steven Spielberg (ET, Rencontres du 3ème type mais aussi Les dents de la mer (la ville en émoi), La guerre des mondes (le père seul dans un univers crépusculaire et cataclysmique) ose aussi. En effet, il s'inspire du "manque" dans la famille, thème cher au maître (qui lui aussi a souffert du divorce des ses parents). Le gamin affronte plus les conséquences des dégâts du monstre que ce dernier, une façon pour lui de faire le travail de deuil commencé par le tournage du film de zombies et conclue par sa séparation avec le médaillon (belle scène). Le premier élément de bascule entre réalité et fiction étant lorsque le groupe est témoin de l'accident du train (superbement filmé et qui renvoit à La guerre des mondes), la plus value est aussi un passage vers le merveilleux. J.J Abrams s'amuse en montrant le premier walkman, la musique disco... Super 8 est trop prévisible (l'attaque du bus) et manque d'audace mais il reste un film réussi, qui n'abuse jamais d'effets spéciaux gratuits, à voir jusqu'àu bout du générique, ce que je n'ai pas fait !
L'hommage de J.J. Abrams à l'un de ses père spirituel, Steven Spielberg. On retrouve donc le fameux mélange "enfants et bons sentiments", cher au maître, dans une ambiance SF qui rappelle énormément "E.T.". Cette volonté de ranimer la nostalgie est ce qui fait le point fort (ou faible) de ce long-métrage qui pourra donc nous séduire ou nous rebuter. Les jeunes acteurs se débrouillent très bien et les effets spéciaux sont au rendez vous. Le reste est une question de sensibilité. Par contre faut vraiment arrêter avec les halos bleus, il y en a un sur presque tous les plans. (Bien)
Hommage au cinéma fantastique des années 80 façon Spielberg. Le début est très prometteur et puis on se perd un peu dans l'histoire. Mais n'en reste un bon divertissement
Avec ce film, J.J. Abrams rend un bel hommage aux films de son mentor des années 1980. On retrouve une bande d'ados amoureux de science-fiction et d'aventure qui se retrouve malgré eux au milieu d'une intrigue qui les dépasse. La force du film est que l'introduction n'est pas trop longue et on est de suite plongé dans l'intrigue. spoiler: Ensuite, la créature qui s'en prend à la ville reste pendant une bonne partie du film invisible, ce n'est qu'une ombre qui surgit quand... on s'y attend ce qui est dommage, cela aurait renforcée l'intensité du film si par moment elle attaquait sans que le spectateur ne s'y attende . spoiler: Mais cette volonté d'Abrams de la cacher un long moment permet de rester fixer sur le film. Le casting est réussi même si je trouve que dans la bande d'ados, deux ne sont pas très utiles et le père d'Alice est sous exploité. Super 8 est un bon film de SF dans la lignée de ceux de Spielberg mais l'élève a encore du chemin à faire avant de rattraper le maître.
Super 8 a les défauts de ses qualités. En effet, en s'inspirant des grands classiques de Spielberg (Les Goonies, E.T., Rencontre du 3e type, Jurassic Park...), J. J. Abrams rend hommage à tout un pan du cinéma du divertissement. Malheureusement, il oublie certainement de rajouter de l'originalité dans tout cela ce qui aurait permis à son film de rejoindre ses illustres aïeux. Au lieu de cela, Super 8 ne restera "qu'"un très bon divertissement alors qu'il aurait pus être beaucoup plus. Bon film à tous...
Avec "Super 8", JJ Abrams a voulu faire son "E.T" à lui en mêlant à la fois l'innocence et la créativité de jeunes ados et un évènement extra-terretre qui va venir perturber la routine quotidienne d'une petit patelin américain. Mais finalement, on a l'impression qu'Abrams n'arrive jamais à mêler les deux dans son récit. On a d'une part ce qui pourrait relever de la comédie sentimentale avec des enfants qui jouent aux apprentis cinéastes, qui sont plus ou moins brouillés avec des parents paumés, et d'autre part un film de science-fiction avec une grosse bebête de l'espace qui veut se venger de l'espèce humaine. On peut presque penser qu'il aurait pu faire deux films totalement différents car l'association de ces deux histoires ne présente pas un intérêt flagrant. La communication très mystérieuse qui avait précédé la sortie du film laissait présager un tout autre ton, beaucoup plus sombre que le résultat final et qui m'aurait bien plus excité en fait. Mais le vrai souhait d'Abrams au travers de ce projet était plutôt de rendre hommages à tous les réalisateurs en herbe et à son mentor Steven Spielberg en même temps.
Ce film devrait partager deux catégories de spectateurs :
1) Les ex-fans des eighties qui retrouveront dans Super 8 et dans cette séance nostalgie tous les ingrédients des films de cette génération, avec en prime un hommage à Spielberg.
2) La nouvelle génération, blasée par les effets spéciaux numériques et par tous les films SF du genre dont ils ont été bercés et nourris depuis leur plus tendre enfance et qui ne verront dans Super 8 qu’une Nième resucée d’un scénario déjà vu et revu, sans grand intérêt, avec toutes ses invraisemblances, personnages stéréotypés et morale manichéenne estampillée US.
Perso je penche pour le 1), génération oblige, puisque Super 8 m’a replongé dans mes souvenirs de ciné de l’époque pré-numérique, avec un spectacle familial bon enfant dont on devine à l’avance le scénario cousu de fils blancs, ses ados représentatifs (le rondouillard, le leader, la jolie fille, le froussard, le gaffeur, etc), son suspens, une petite dose d’humour et d’hémoglobine, et un grain de film légèrement vieillot. Super 8 nous rappelle que si J.J Abrams entre autres a tourné Cloverfield ce n’est pas un hasard, même s’il reste avant tout un très gros clin d’œil à la filmographie de Spielberg, en passant des Goonies à E.T. Un bon moment de détente pour un film qui s’oubliera assez vite mais sympa à regarder…à condition de jouer le jeu d’un scénario un peu simpliste.
NB : Ne faites pas comme moi, à savoir partir avant la fin du générique car à ce qu’il paraît on y voit le résultat du fameux petit film amateur que les jeunes voulaient tourner…Je l’ai raté, pas de bol !
Ce film s’adresse surtout aux plus jeunes et aux fans ou nostalgiques des productions des années 80. Si on retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès des films des années 80, aventure, frissons, émotions et une bonne dose de rapport parent enfant, Super 8 n’apporte rien de plus et finalement l’ensemble fait assez clicher, je ne me suis pas ennuyé mais tout est prévisible et de temps en temps le coté niaiseux à la mode dans le temps, fait sourire aujourd’hui. C’est sympa, les jeunes acteurs sont très bons, quelques scènes sont vraiment spectaculaires mais dans l’ensemble on a vu mieux ailleurs …
un film qui se déroule dans les année 80 car même si ce n'est pas préciser de la de vois dans les décors les habits et même la vie quotidienne des personnage et les chose qui sont pas encore créé . Une très belle réalisation de très bon qualité et un scénario qui qui est de qualité car action ,science fiction, aventure et tous sa destinés à la famille ce qui pas toujours possible des jeune acteur plutôt bon. Les enfant du films tourne eux même un film avec des effets spéciaux qui ne coûte presque rien et qui sont très réaliste et envoie donc un message à Hollywood qu'on peux faire de la qualité sans mêttre énormément d'argent. Quelque scène drôle également.