"Super 8" demeure la bonne surprise de cet été 2011. Produit par Spielberg et réalisé par JJ Abrams, le papa de "Lost", ce film raconte l'histoire d'une bande de culottes courtes décidant de tourner un film de zombies dans leur petite bourgade. Un soir, alors que nos chères têtes blondes filment près d'une gare, voilà qu'un train appartenant à l'armée déraille et menace de les tuer. Une fois cette séquence riche en explosions et autres effets spéciaux, un alien contenu dans un des wagons s'échappe et fous sa m*rde dans les environs. Le synopsis faisait peur, surtout à une époque ou Hollywood privilégie les films d'extraterrestres façon "Transformers" ou "Battle Los Angeles", dénués de vrai intérêt scénaristique. Hors, "Super 8" s'en sors plutôt bien. Vu comme un hommage aux production Amblin des années 80, le film s'inspire de "ET" et autres "Goonies" mais avec la patte Abrams en plus. Ce dernier prend le temps de décrire ses personnages, leurs sentiments, etc... Jusqu'à ce que la menace de la mystérieuse créature prenne de l'ampleur. JJ "swingue" avec brio entre les deux registres que sont le teen-movie et le film de monstre en instaurant aussi bien un climat comique qu'inquiétant. Cependant, ce blockbuster n'est pas exempt de défauts. On notera bien évidemment la fin, complètement bâclée, comme si Abrams a eu envie de conclure son film vite fait bien fait. Ajoutez à cela l'amourette entre le personnage principal et la donzelle de service qui dégouline de bons sentiments propres à la sauce Spielberg, de même qu'à de nombreuses incohérences (un train qui déraille pendant 3 quart d'heures, un homme qui survit après s'être fait percuté par un train, vive le réalisme m'voyez...). Il est dommage d'avoir eu recours à des facilités scénaristique car "Super 8" avait l'aura de devenir un grand film. Il en demeurera sympathique sans grande prétention mais à des années lumières de la révolution attendue. N'empêche que si tous les blockbusters pouvaient atteindre le niveau de "Super 8" ce ne serait pas avec déplaisir...
Sympathique grâce notamment à cette bande de gamins intrépides et naturels Avec en prime une petite touche E.T. pour parfumer le tout Je le recommande aux jeunes et aux moins jeunes
Film très ambitieux , peut-être même un peu trop ce qui donne desfois des scènes un peu bordélique mais dans l'ensemble très réussi, très bien joué pour des jeunes acteurs
j'ai beaucoup aimé cette bande de copains dans une ambiance année 80. leur petit film dans le film est vraiment sympa. juste un peu déçu par "la créature" qui fait quand même moins rêvé que E.T.
J'ai ADORER, le film été surprenant (quelque petit sursaut !!!) Même si au début Elle Fanning n'arrivait pas (a mon goût) à ce mettre dans la peau du personnage, après tous c'est passé comme sur des roulettes, et un Spielberg à la hauteur.
J'viens d'aller le voir au cinéma, et oui au cinéma c'est toujours mieux mais jmet quand même un 3 parce-que c'était fort moyen a mon goùt, il se passe pas grand chose, le film met beaucoup de temps a vraiment démarrer mais la bande de ptits gars sont sympa, quelques moments amusants et une belle histoire d'amour.
JJ Abrahams nous fait le coup de la nostalgie en copiant Spielberg avec l'accord et le soutien de ce dernier. Cependant on a bien du mal à se croire en 1979 la reconstitution d'époque est pour ainsi dire très peu travaillée. Sans doute à la faute aussi d'une mise en scène très modernisé, plus nerveuse que le maitre Steven. Mais le vrai problème réisde dansle fait que jamais ce film réussit à créer une véritable identité ; chaque scène nous rappelant aux bons souvenirs des années 80. Au final le film reste vain, mieux vaut revoir un film des années 80 pour une vraie séance nostalgie.
Superbe (et inespéré) hommage aux productions Spielberg d’antan, "Super 8" a le goût de ses films des années 80 destinés à un jeune public mais traités avec un sérieux qui permettait aux adultes d’y trouver leur compte… et surtout d’affronter l’épreuve du temps sans aucun problème. On retrouve ainsi l’esprit des "E.T.", "Gremlins" et autres "Les Goonies", avec ce savoureux mélange d’aventures, d’humour, de drame familial et de fantastique. Ce n’est donc pas un hasard si on retrouve au poste de producteur Steven Spielberg en personne et que son ombre plane tant sur l’histoire (les enfants sont, une fois encore, les héros incompris par des parents imparfaits) que sur la mise en scène (avec cette savante alternance entre séquences mouvementées et moments plus intimes). Et ce n’est pas un hasard non plus si c’est le talentueux J.J. Abrams qui officie comme réalisateur, le bonhomme ayant été grandement influencé dans son enfance par les productions du maître et possédant également un style à part (ainsi qu’une capacité à créer le buzz avant la sortie de ses créations). Le film est d’ailleurs en partie autobiographique, Abrams ayant, à l’instar des gamins du film, réalisé ses premiers films tout gosse avec une caméra Super 8. Difficile dès lors de ne pas être emballé par la sincérité de ce "Super 8" qui, chose rare ces derniers temps, utilise le fantastique comme prétexte pour mieux décrire le mal-être du jeune Joe qui doit gérer la perte de sa mère, un père distant et un premier amour. Le monstre tant attendu s’avère donc un artifice, qui plus est invisible pendant 90 % du film (comme le requin des "Dents de la mer"… de Spielberg). L’intérêt du film est clairement ailleurs, "Super 8" réservant de très jolis moments que ce soient lors des confrontations entre Joe et son père ou encore les rapprochements entre Joe et la jeune Alice. Autre très bon point : le casting de jeunes talents qui devraient faire reparler d’eux d’où ressortent l’émouvant Joel Courtney, la mignonne Elle Fanning et le rigolo Ryan Lee. Parmi les adultes, on appréciera les prestations de Kyle Chandler (qui prouve une fois encore qu’il mériterait une notoriété plus importante), Noah Emmerich en méchant militaire (une autre habitude des productions Spielberg) et Ron Eldard en alcoolo paumé. Cependant, tout n’est pas parfait dans ce "Super 8" qui ne brille pas forcément par l’originalité de son intrigue (les ficelles scénaristiques sont assez prévisibles) et qui aurait pu moderniser son approche vis-à-vis de certaines scènes inévitables (les premières attaques du monstre, par exemple, sont traitées avec beaucoup de classicisme). Ce qui ne l’empêche pas d’être un passage obligatoire pour tous les nostalgiques du cinéma des années 80 !
Super 8 était prometteur en son temps, la rencontre du maitre Spielberg avec le prometteur Abrams. Le résultat est un blockbuster pour enfant qui emprunte aux deux cinéastes. En effet, il est facile de voir les inspirations du coté de E.T. ou de Jurrasic Park pour le premier nommé et un coté Cloverfield pour le second. Ce cross over entre ces mondes extraterrestres et guerrier fait indéniablement pensé aux Goonies avec cette troupe de jeunes enfants courageux. Super 8 a un coté rétro dans son histoire et sa façon de la conter, cela donne un coté parfois mou contrebalancé par un trop plein d'action à la fin, assez inutile et trop ressemblant au cinéma de Michael Bay. Après plusieurs années de réflexion, Super 8 déçoit pour les adultes mais constitue un point d'entrée d'interessant pour les jeunes cinéphiles avides de grand spectacle.
Il existe deux sorte de blockbuster parmi les films hollywoodien. Les premiers, sont les films sans réel saveur, n’étant là que pour nous faire passer un bon moment dans notre salle de ciné préféré, sans rien demander de plus. Puis il y a les autres films, beaucoup plus rare, qui nous émerveille et nous font retrouver notre âme d’enfant. Super 8 est de ce genre là, un film qui fleure bon les années 80, qui nous rappelle l’époque des grand films de l’ère Spielberg (ici producteur du film). Le réalisateur J.J. Abrams signe une ode filmique aux mondes crée par le créateur d’E.T. l’Extra-terrestre. Dès les premières minutes, il plante le décor (une petite bourgade paisible des États-Unis) ainsi que ses héros. Une bande d’adolescents, semblable à celles des Goonies. Un film nostalgique en somme, nous rappelant l’insouciance et la naïveté des films d’autrefois ou tout pouvait encore nous émerveiller. Et de ce côté-ci, Super 8 remplit son contrat haut la main. Jamais un blockbuster n’aura autant émerveillée ces dernières années. D’ailleurs pourquoi parler de blockbuster ? Super 8 n’en est pas réellement un. Super 8 est un film hommage aux grandes aventures que nous rêvions tous de vivre étant petit, après avoir regarder des films comme ceux de Steven Spielberg et Robert Zemeckis. L’un des grand point fort du film est sans nul doute le rythme du récit, celui-ci prend le temps de présenter les personnages, leurs relations entre-eux et instaurer un climat de tension et de peur dans cette petite ville d’apparence tranquille. Super 8 se présente comme un anti-Cloverfield (précédant film de monstre produit par Abrams). Ici, jamais la créature ne prend le rôle central de l’intrigue. Le film étant porté par les épaules de ses jeunes comédiens (rester durant le générique final, afin de découvrir le film des jeunes acteurs). La jeune actrice Elle Fanning est une révélation, et c’est un plaisir de revoir enfin Kyle Chandler (comédien trop peu exploité au cinéma) dans le rôle d’un père, sheriff-adjoint débordé par une situation qui lui échappe complètement, et essayant de recoller les morceaux avec un fils qu’il ne comprend pas réellement. Super 8est une parenthèse dans le monde du cinéma. Une parenthèse nous renvoyant à une époque maintenant lointaine mais encore si proche : celle de notre enfance.
Superproduction hommage aux films de Steven Spielberg des années 70 et 80, Super 8 nous raconte l’histoire d’un groupe de jeunes ados passionnés de cinéma, qui vont se retrouver confrontés à des phénomènes plus qu’étranges dans leur petite ville de l’Ohio. Nous sommes en 1979 et alors que la bande de collégiens tourne un film de zombies avec les moyens du bords, beaucoup d’envie et une grande spontanéité, ils vont assister au déraillement spectaculaire – c’est le moins qu’on puisse dire – d’un train, qui va changer le cours de leur vie. Ce long-métrage d’apprentissage coche toutes les cases du genre : de l’amitié, des émois, des épreuves personnelles, des rêves de gosses, des adultes dépassés et... un monstre souterrain. Si le contrat est pleinement rempli et qu’on prend un grand plaisir devant ce blockbuster à la saveur d’autrefois, son scénario est parfois un peu fragile et sa dernière partie, avec sa profusion d’effets spéciaux, manque légèrement de poésie.
C'est une bien étrange aventure de science fiction à laquelle nous convie J. J. Abrams qui bénéficie des fastes habituels des productions de Steven Spielberg. Cela se vérifie effectivement tout au long du film qui a bien besoin de gros moyens techniques pour rehausser une histoire un peu touffue mais néanmoins assez passionnante.
Film plutôt distrayant, une bonne histoire qui tient en éveil, de bons acteurs avec une mention spécial pour le casting des gamins (les producteurs français feraient bien d'en prendre de la graine), une excellente réalisation, et même si les scénaristes brouillent les cartes, il y a un peu d'E.T dans ce méchant alien. De part l'histoire sentimentale, ce film est clairement connoté pour les 10-15 ans, mais les plus grands pourront indéniablement y prendre du plaisir. Néanmoins, même si l'on passe un bon moment, ce film est très loin d'être un chef d’œuvre de la S.F, loin s'en faut, c'est un bon thriller fantastique sans plus.