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rogerwaters
146 abonnés
1 089 critiques
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3,0
Publiée le 23 novembre 2015
Ce cinquième épisode de la saga et premier réalisé par Yasuda (qui en a signé beaucoup par la suite) est loin d’être le meilleur de la série. Tout d’abord, le cinéaste rend la figure de Zatoichi plus grossière en en faisant une sorte de mendiant sans classe et à la lisière du bouffon, là où les précédents tendaient vers la figure tragique. Il insiste par contre sur la malédiction qui fait de cet homme un paria (et c’est d’ailleurs ce qui est le plus réussi ici) alors même qu’il aspire à une forme de normalité. La réalisation est ici correcte, mais c’est le scénario qui pèche par manque d’audace. Si l’intrigue se suit facilement, elle n’est pas d’une folle originalité et se contente de nous resservir une rivalité entre deux clans, avec au milieu une belle jeune fille en détresse. C’est banal et pas forcément dynamisé par des combats qu’on a déjà vu mille fois, et en mieux. Un épisode correct, mais qu’on peut aisément qualifier d’inutile.
Ce cinquième N° est l'un de ceux que l'on regrette de ne pas voir figurer dans le coffret wild side,car il est bien plus qu’honorable. L'image est bien travaillée et l'histoire bien racontée,c'est une très bonne aventure du sabreur aveugle, que tout amateur doit avoir vue.
Voyage sans repos est la 5ème aventure de Zatoichi et une fois terminée on reste quelque peu sur notre faim et c'est regrettable car le début (environ les 30 premières minutes) sont prenantes avec ce Zatoichi qui sous son apparence balourde et un peu crasseuse se cache un homme droit et défendant une jeune fille mais Voyage sans repos s'enlise avec des passages bavards, des instants pas toujours intéressants à suivre pour s'achever sur un final pas déplaisant. Un volet de La légende de Zatoichi pas mauvais mais peu marquant, ça reste dans une bonne moyenne.
C'est loin d'être le meilleur de la série, mais cela reste néanmoins un bon film. On y perçoit l'honneur très relatif de Zatoichi. Face à une jeune fille en détresse, il tient parole, mais sa aprole ne vaut rien lorsqu'il la donne à des Yakusas. Zatoichi le chaotique bon. Le scénario est assez simpliste, mais la bataille finale est sympathique. Celle de Yojimbo serait similaire en mieux, mais je ne l'ai pas encore vue, ce qui ne serait tarder.
Peut être un des moins bon de la saga, Kimiyoshi Yasuda pour la réalisation de son premier volet filme platement les péripéties d’Ichi, sans retrouver sans imagination ni rendement contrairement aux metteurs en scène qui l’ont précédé. Bien que le film soit parfaitement valable, on ne lui décèle pas une identité propre ni à lui ni à son metteur en scène. Impersonnel cet épisode fais un peu tâche quand on s'aperçoit que la scène de combat entre les deux clans au final n'est qu'une pâle copie du Yojimbo d'Akira Kurosawa. Pourtant c'est ici dans une scène d'introduction manière James Bond que Zatoichi va répéter une phrase qui deviendra culte : "l'obscurité est mon alliée".