Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
AMCHI
5 814 abonnés
5 936 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 28 juillet 2014
La Lame (7ème volet de La légende de Zatoichi) bien que débutant très agréablement avec notamment une cocasse scène entre des enfants et notre sabreur-masseur aveugle préféré s'enlise rapidement à cause d'un manque de rythme et surtout d'une histoire finalement peu passionnante à suivre ou il est question de la possession du droit de passage et de péage d'un guet et d'un d'un spectacle de feux d'artifice. Comme d'habitude Ichi (autre nom de Zatoichi) observe puis agit avec quelques combats sympa à voir, celui dans l'eau et le final mais cet épisode de la saga reste assez faible.
Kazuo Ikehiro est sans aucun doute un réalisateur expérimenté qui sait donner à son film sa touche personnelle. Il donne une identité propre à son film à contrario d'un Kimiyoshi Yasuda qui lui avait rendu une copie impersonnelle. La scène d'ouverture typique de la mythification du personnage principal ne vaut pas la précédente mais annonce en quelque sorte les progrès de l'aveugle qui tout au long surpassera de loin ses adversaires. La légende en marche ses capacités au sabre deviennent de plus en plus impressionnante. Le film tourne autour du rôle et de la vrai définition du Yakuza, ce à quoi tient tout particulièrement Ichi qui voit ce titre devenir péjoratif à cause de parrains avides qui oublient leurs véritables devoirs. Deux clans Yakuzas se confrontent pour la domination d'un gué et bien que l'intrigue soit bien plus travaillée que dans les épisodes précédents, les images des deux parrains sont assez manichéennes. Le parrain Yasugoro représentant le mauvais Yakuza, le fourbe, avide qui dénature la définition initiale du Yakuza, tandis que le parrain Bunchiki est la figure idéale du parrain honnête et droit, offrant gratuitement un spectacle de feux d'artifice au villageois, faisant payer une misère le passage du gué que Yasugoro se voit déjà triplé. Le film est aussi parsemé de passage comique, notamment une scène qui voit Ichi laissé seul dans un pièce se venger d'un massage non rétribué d'une manière particulièrement hilarante. On découvre aussi dans ce film une nouvelle facette un peu enfantine de Ichi qui rêve de feux d'artifice et qui s'excite de plus en plus en attendant leur lancement. Les combats eux aussi sont merveilleusement bien chorégraphié et dépassent de loin ceux des autres épisodes notamment une scène singulièrement esthétique ou Ichi joue avec la lumière d'un morceau de bougie au bout de son sabre ou encore avec une scène de combat ou Ichi attire ces ennemis dans l'eau à hauteur d'épaule.
Des Zatoichi restés inédits en France ce N°7 est l'un des plus faible. Le scénario n'a pas plus d’intérêt que ça,l'image n'a pas la beauté des meilleurs épisodes. Il reste Katsu et les combats, et encore ceux ci n'ont rien de marquant. Cette aventure se regarde plutôt difficilement,car le plaisir de retrouver le sabreur aveugle est totalement absent de ce volet. Un N° à oublier,il y en a tant d'autres à voir de bien meilleur qualité que celui-ci.
Septième volet des aventures de Zatoichi et les auteurs semblent bien en manque cruel d’inspiration sur cet épisode. Ainsi, le personnage principal est de plus en plus présenté comme un bouffon qui doit faire rire le grand public, s’éloignant fortement des ambiances sombres des premiers opus. D’ailleurs, l’emploi de couleurs de plus en plus kitsch confirme cette tendance. Mais ce qui dérange le plus dans ce volet est l’absence de prise de risque au niveau du scénario. Une fois de plus le masseur aveugle débarque dans un lieu où deux clans s’affrontent pour la possession des droits de guet. On peut faire plus passionnant, d’autant que le cinéaste semble se moquer comme d’une guigne de ce qu’il raconte. Du coup, le spectateur aussi s’ennuie ferme, notamment durant la partie centrale, franchement bavarde et sans intérêt. Heureusement, le dernier quart d’heure vient relever le niveau avec des combats plus sanglants et de belles trouvailles (le combat sous l’eau ou encore la décapitation des bougies). De manière étonnante, le final redevient très sombre, en totale contradiction avec ce qui précède, qui était de l’ordre de l’anecdotique. On a presque l’impression que l’on a changé de film en cours de route. Dans tous les cas, voilà un épisode inégal et dispensable.
Un très bon Zatoichi, bien meilleur que le précédent bien qu'étant du même réalisateur. La mise en scène et la photographie y sont très soignées, les acteurs sont bons et le combats bien chorégraphiés. Zatoichi devient encore plus un héros empli d'idéalisme et de droiture. A noter qu'il s'agit du premier film de la série à intégrer une dimension comique du personnage, qui deviendra de plus en plus importante au fur et à mesure de l'évolution de cette série.