Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Gonnard
241 abonnés
1 930 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 21 février 2012
Un vide cinématographique enfin comblé. Jusqu'ici, l'ancienne capitale tsaristes étaient éclipsée par Stalingrad, LE tournant de la partie européenne de la guerre. Malgré cette forte attente, il faut tout de même avouer qu'on est bien déçu du résultat final. Pas au niveau visuel bien sûr. Le dirlo de la photographie a convenablement rempli son taf. Les divers trucages sont crédibles. On reconnaît les hauts lieux pétersbourgeois comme Saint-Isaac, la statue de Catherine II ou encore les canaux de la Néva. Non, là où le bât blesse, c'est surtout au niveau du scénario. Il manque de cohérence pour commencer. Quel est l'objet du film ? Est-ce Leningrad ? Le personnage de Kate ? Celui de Nina ? La Seconde Guerre mondiale ? Aleksandr Buravsky déplace son focus d'un objet à un autre, égarant ainsi l'attention du spectateur. En outre, l'histoire manque cruellement de punch. L'idée de faire de Kate la petite-fille d'un grand général est excellente mais mal exploitée. Il n'y a guère qu'au milieu et à la fin où la question vient sur le tapis, trop peu pour provoquer un véritable haut-le-cœur. Du coup on s'emmerde presque autant que les assiégés. Et qu'il est pénible de voir les deux marmots jouer les Cosette. Non Aleksandr, ce n'est pas à coup de pathos qu'on pallie un déficit d'intérêt. Et la caution hollywoodienne Gabriel Byrne n'y change rien.
Moyenne des notes surprenante au regard du film. Ce n'est pas un film de guerre, c'est un drame. A ne pas comparer avec "Stalingrad", rien à voir. On est plus sur un chapitre de "La liste de schindler" avec le ghetto de Varsovie. Un focus sur le blocus de Leningrad (1 200 000 morts), les difficultés d'approvisionnements, les décisions prises de l'état major pour le rationnement, résister à tout prix et la prise au piège dans l'enfer. une restitution du vécu sans état d'âme, brut et sans concessions. Très enrichissant historiquement de ce qu'il s'est passé, donc intéressant. Ceux qui veulent de l'action à la sauce du "Soldat Ryan" s'ennuieront fortement. De plus, c'est un biopic très bien interprété. 4/5 sans hésiter !!!
Un film ambitieux qui méritait mieux que ce drame romantique qu'il est. Le réalisateur hésite continuellement entre suivre son scripte et raconter les évènements tragiques du siège de Leningrad (bien plus passionnant) qui n'en est pas moins dramatique que celui de Stalingrad. Les destins des personnages se succèdent sans jamais nous intéresser. Techniquement, c'est le même constat (pourtant il semble avoir eu un budget conséquent), mais tout semble faux, a commencer par la neige totalement artificielle et omniprésente jusqu'au fond des placards qui donne une impression de carton pâte à tous les décors. Des effets de ralentis et montages clipesques assez mal venus et une musique dégoulinante de violons assez insipide. Bref, un beau ratage !
Pas un super grand film de guerre plutôt un drame sur ce que le peuple a vécu à travers une journaliste qui est pris dans l'engrenage de cette guerre , bien mais sans plus
Une histoire et des personnages intéressants, une belle prestation d'Olga Sutulova qui vole la vedette. La réalisation moyenne s'égare quelque peu dans le récit par instants, une maitrise limite pour les moments de bravoure et les effets spéciaux hache pas mal le film et lui enlève sa force.
Juste après avoir vu le film j'ai appris qu'Attack on Leningrad est une version écourtée et cela se ressent dans l'intrigue du film qui sans être incompréhensible use de raccourcis et n'est pas toujours cohérent. Attack on Leningrad débute pas une scène de bataille vraiment réussie mais c'est regrettable que la misère, la famine et autres désastres qu'ont causé ce siège de Leningrad ne soient pas pleinement montrés dans ce film par exemple c'est à peine si le cannibalisme est évoqué. Attack on Leningrad s'inscrit dans cette lignée de film de guerre réalisés ces derniers années qui privilège le spectaculaire à un scénario fort, à l'émotion, à l'humain. Pas un mauvais film mais dans les mains de quelqu'un de talentueux c'est le genre de cinéma qui peut être très marquant.
Ce film de guerre russe possède une mise en scène d'Aleksandr Buravsky étonnante, une interprétation touchante de Mina Sorvino et de Gabriel Byrne et une histoire émouvante et somme toute plaisante à visionner. A découvrir.
Deux journalistes tombent amoureux pendant la seconde guerre mondiale alors que l'Allemagne affame la ville de Leningrad. Ce film de Buravsky est assez mou, apres un début prometteur avec une ouverture sur la resistance des russes pour essayer de repousser les allemands qui essayent d envahir Leningrad, on se retrouve très vite dans une sorte de mélo assez mievre avec une mise en scene paresseuse avec ces scenes au ralentie et musique triste pour le coté "émotion". A noter que la reconstitutation de la vie de la population de Leningrad pendant le siege est plutot reussie.
Un bon film de guerre croisant des destins plutôt intelligemment. La reconstitution de Leningrad est remarquable. Si le côté gloire a l'union soviétique est omniprésent, il y a aussi un regard parfois ironique de bon aloi.
Si vous vous attendez à un film de guerre, passez votre chemin. Ceci est un drame poignant, très dur, sur l'horreur qu'a été le blocus de Leningrad pendant près de 900 jours, qui a coûté la vie à près de 1,5 million de personnes. La photographie est excellente, et le casting est de qualité, par contre, le scénario est un peu saccadé. On comprend mieux si on sait que le film a été compressé à partir d'une mini-série de 200 minutes.
Le siège de Leningrad par les troupes allemandes, vue à travers le regard d’une journaliste et d’une milicienne communiste. Passé une violente bataille d’introduction, le film tourne vite au mélodrame lénifiant, un minimum de savoir faire rend le tout regardable, malgré quelques maladresses de mise en scène. On se prend tout de même à rêvé une fois de plus de ce qu’aurai fait Sergio Leone avec ses « 900 jours de Leningrad » qu’il ne tourna jamais, on doit donc se satisfaire de ce film Russe médiocre et larmoyant dont le seul intérêt est de revoir Mira Sorvino et Gabriel Byrne, deux acteurs un peu oublié par Hollywood.
pas le film du siècle mais bien foutu et très correct en interprétation. Par contre c'est "la petite marchande d'allumettes à leningrad" ! ça tire un peu sur le larmoyant avec pas mal de longueur...A regarder d'un oeil.
L'histoire du siège de Leningrad est horrible en elle même. Donc il est facile avec une belle mise en scène de toucher le spectateur et il y a donc moins de mérite. C'est bien de parler de ces victimes, mais cinématographiquement parlant, une personne qui connait déjà même que superficiellement l'histoire de Leningrad n'apprendra pas grand chose en regardant ce film et elle devra se contenter d'un scénario à l'américaine à dormir debout.
Qu est ce Byrne vient faire dans ce film ? Je m attendais avec sa présence à ce que ce film historique retrace fidèlement avec un minimum de moyens, voire de réalisme historique cette bataille du siège de Leningrad, rien de cela. Une heroine russe peu crédible, un scénario décousu, avec un manque de moyens qui empêchent de trouver un minimum d immersion dans l histoire. Je passe les scènes de combat très décevantes. Au final un film qui sert peu le réalisme historique, il ne constitue pas être un hommage remarquable aux sacrifices russes, les émotions ne passent pas, le jeu d acteurs restent amateur, regrettable.