Nul doute que Sean Connery est le meilleur James Bond, surtout pour moi, néanmoins plus je revois ces films moins j'aime. Je me dis qu'à l'époque ça détonnait, même si personne n'y croyait à sa sortie, mais les temps changent et du coup ça a trop vieilli pour être aussi apprécié aujourd'hui. J'en veux pour preuve les bruitages, très moches, quelques uns ont été remplacé par de la musique (violons pour les prises de judo lors du combat contre le Coréen), mais dépassés de nos jours, les bagarres c'est pareil, le rythme du film est trop lent, l'intrigue pas si palpitante, les longueurs alourdissent l'ensemble, la musique n'est pas top, les gadgets font sourire (surtout le chapeau coupant, Kung Lao de mortal kombat ?) et les fx sont mal faits (incrustations peu soignées).
Alors certes le temps passe et ne rend pas justice à James Bond surtout si on le compare aux productions actuelles, mais cela demeure médiocre dans d'autres critères. Autre coup de gueule c'est : le méchant, il ressemble trop au flic à la chique de « L’homme au pistolet d’or ». Il a le même charisme (quand on pense que c'est un ressort comique dans cet opus ça fait peur), ne semble pas si malin et sa fin est toute pourrie (et invraisemblable, surtout qu’après son aspiration le seul fait de descendre d’altitude arrête la dépressurisation, n’importe quoi). L'histoire est un peu complexe, sans raisons ce qui est pire, pas mal de persos secondaires inutiles, une mise en scène un peu chaotique, des dialogues moyens, des bons décors par contre, peu d'humour et un jeu d'acteur habituel pour Sean Connery, figé pour d'autres (surtout les femmes, d'ailleurs pas de JBG incontournable, connue grâce à Chapeau melon et bottes de cuir mais sans plus).
Après ça reste un James Bond, donc rarement complètement nul, mais c'est un film d'espionnage pas minable, les protagonistes importants sont là (M, Q, Moneypenny), les gadgets et les voitures aussi, le générique de Shirley Bassey est ok, les nanas qui tombent comme des mouches sans raisons également mais bon, ça fait rêver donc ça passe. Néanmoins ça a du mal à traverser le temps, d'où les reboot actuels.