Derniers Avis : Charlie Countryman - Page 9

Belle comédie dramatique, l'amour nous pousse a faire des choses que l'on ne soupçonne même pas parfois...On passe un agréable moment.

Un bon film qui nous embarque dans une belle histoire qui mélange action et romance on ne sait pas ou cela nous mène mais le film est captivant on ne décroche jamais grâce à une réalisation sans fausse note, un très bon casting avec un Shia Labeouf surprenant et une BO superbe.

La photographie est absolument superbe, la musique envoûtante, Shia Labeouf démontre qu'il est au moins aussi bon que Christian Bale dans "Out of the furnace" et Mads Mikkelsen aussi tordu et inquiétant que Woody Harrelson, quoique dans un registre différent. La partie thriller-action m'a bien emballée contrairement à "Out of the furnace", par contre, la romance qui remplace en quelque sorte la partie "constat social" du film de Scott Cooper, beaucoup moins. Trop fantasmagorique? Trop irréaliste et tarabiscotée? Je ne sais pas, mais après avoir visionné juste avant et quasiment à la chaine "Diana" et "Baggage claim", deux sucreries au goût de chewing-gum déjà mâché, je suppose que mon objectivité en avait pris un vieux coup. En tout cas, ce qui est clair, c'est que "Charlie Countryman", au même titre que "Les brasiers de la colère" font partie des meilleurs thrillers noirs sortis ces tous derniers temps, sans toutefois arriver à la ceinture des grands classiques du genre, des 40' aux 80'. Il faut bien dire qu'au début de cette glorieuse époque, le noir&blanc, niveau ambiance, "çà l'faisait grave" et qu'à la fin, la pruderie de mise pour un film US n'obligeait pas forcément à censurer un "baiser mouillé". Les temps changent...
3,5/5

Enooooorme bande son ! Certainement la meilleure interprétation de Mr LaBeouf. Un film magnifique pour les amateurs du genre !

Je comprends pas votre engouement.

C'est de loin l'un des plus mauvais film de Leboeuf, je suis décue je comprends pas la tournure ni le genre du film ...

J'ai vraiment perdue mon temps :/

Un film assez original fait par un quasi-inconnu, à voir. Le rythme est bon, les acteurs excellents, la Roumanie une riche idée. Mads Mikkelsen (La chasse) campe un méchant qui fait vraiment froid dans le dos, à la mesure de son talent. Par là il porte le film sur ses épaules. La fin aurait pu être très différente facilement, c'est un choix de départ. Un peu dommage peut-être. En résumé, je me suis surpris à m'intéresser à l'histoire jusqu'au bout alors que je n'en attendais pas grand-chose. Et être surprenant c'est une immense qualité pour un film.

Pas emballé... Le film démarre avec un style assez glauque et commence à nous emmener dans une histoire qui n'a ni queue ni tête. La naissance d'une histoire d'amour où l'ex à tendance psycho taré sera la barrière à franchir pour vivre heureux...oui l'histoire n'est pas vraiment profonde (même si la réalisation essaye tant bien que mal de nous prouver le contraire) et déjà traitée un bon nombre de fois. Le seul point positif du film, ou du moins la chose qui se démarque, et encore une fois l'excellent Mads Mikkelsen (quel brillant acteur).

A l'image de l'affiche du film, l’œuvre de Fredrik Bond est très colorée !
A commencer par l'excellente bande son, véritable booster d'émotions. Puis l'histoire, parfois poétique elle a le mérite de nous offrir un récit original mêlant romance, tension, comédie et drame...une explosion de saveurs qui émoustillera vos papilles !
Enfin que dire de ce duo remarquable composé de Shia LaBeouf et Evan Rachel Wood...la cerise sur la gâteau !
Pour résumé, Fredrik Bond nous offre un voyage teinté d'originalité, de punch et de passion amenant ainsi son œuvre en dehors des sentiers battus...

La manière dont j'ai découvert Charlie Countryman est un peu atypique, il y a encore une semaine, je ne connaissais pas du tout ce film, c'est en surfant sur internet que je suis tombé sur l'affiche du film, et un peu à la manière de Trance de Danny Boyle (car pour ce film, tout est également parti d'un simple poster), celle-ci m'a tout de suite interpelé, ce mélange de couleurs psychédéliques avec en premier plan le visage de Shia LaBoeuf légrement egratigné m'a tout de suite plus, ça annonçait un film assez tripant tout en restant sérieux (au vu du regard de l'acteur), ni une ni deux, j'ai cherché à voir ce film et c'est ainsi que j'ai vu Charlie Countryman, sans avoir vu une bande annonce, sans savoir un seul élement de l'histoire et sans connaître le casting.
Et p*tain j'ai bien fait de le voir ce film (surtout en ne m'étant pas renseigné dessus), la première chose qui frappe dans ce film est l'inspiration évidente du côté de chez Danny Boyle, Fredrick Bond (qui signe ici son premier film) ne le cache d'ailleurs pas, il s'est beaucoup inspiré de certains films du réalisateur anglais notamment Trainspotting et Slumdog Millionaire dans la façon dont les courses poursuites à pied sont tournés (sous LSD) ainsi que la photographie au couleur psychés de Trance mais également dans le montage, parfois très rapide. Alors il est clair que les détracteurs de Boyle cracheront sur ce film, mais les admirateurs, comme moi, seront en total émerveillement devant ce concentré de tout ce que j'aime chez le metteur en scène britannique, c'est puissant, riche visuellement et ça claque sa maman mais de manière sévère. Les séquences sous extas sont d'une beauté visuelle à tomber et puis que dire du fond sonore de Moby (car oui, c'est Moby qui a composé la musique du film, surprenant n'est ce pas ?) si ce n'est qu'il ajoute une touche mélancolique ou survitaminé en plus.
Au delà de ça, la force supplémentaire du film est son mélange des genres, peu de réalisateur arrive à changer constamment de voix pour le film, on pense bien sur à Quentin Tarantino mais aussi Guy Ritchie ou encore son pote (à Ritchie pas à Tarantino) Matthew Vaughn alors quel étonnement de voir qu'un petit nouveau dans le domaine du cinéma arrive à un tel résultat pour son premier coup d'essai !
On s'étonne régulièrement de rire dans ce film, surtout lorsque Charlie Countryman (Shia LaBoeuf) débarque à Bucarest et qu'il lui arrive un tas d'embrouilles, la barrière de la langue et la différence de culture (notamment sur les droits de l'homme en Roumanie, où t'es accueilli à coup de tazer, Welcome to Romania, Bitch !) entraîne quelques situations assez amusantes alors que le film démarre sur un évenement assez dramatique, que ce soit dans le fait ou dans la manière dont cela est traité. Durant tout le film alors, le film va constamment changer de registre, passant de comédie au drame jusqu'à la dernière demi-heure virant au polar violent à l'atmosphère glauque, symbolisé par le grand Mads Mikkelsen et son accolyte Til Schweiger, deux mafieux au regard inquiétant, le genre de mec qui te font fermer ta gue*le lorqu'ils se mettent à parler. Le reste du casting est plutôt prestigeux en particulier Shia LaBoeuf, qui fait en ce moment et malheureusement plus parler de lui pour ses boulettes (son clash avec Jim Carrey notamment) que pour ses prestations d'acteurs et ses choix de films, pourtant de plus en plus intéressants et risqués, on sent bien que depuis 1 ou 2 ans, le bonhomme cherche à faire oublier son rôle d'héros abruti de Transformers en faisant des choix étonnant (Des Hommes sans Lois, Sous Surveillance mais surtout Nimphomaniac, sorti dernièrement), là encore, à l'image du film, il vogue parfaitement entre différents registres, registres tantôt caractérisé par Evan Rachel Wood, Mikkelsen et Schweiger (pour l'aspect drame, polar), tantôt par le perché et couillu (trop de viagra tue le viagra) Rupert Grint (le "Ron" d'Harry Potter) et James Buckley (pour l'aspect comédie).
Une très bonne surprise que ce Charlie Countryman, surprenant pour un premier essai d'un réalisateur talentueux, un film atypique dans son traitement et sa mise en scène, un bijou sensoriel porté par un excellent casting et un cadre spatio-temporel propice à toutes les folies que se permet le film.

Thriller étonnant, comme un long clip, où Charlie Countryman court vers l'amour et vers la mort, coûte que coûte. BO et photo sublimes. Shia LaBeouf y est parfois sensationnel, parfois moins. Et le regard de Evan Rachel Wood est à tomber.

Kill Charlie Countryman est une preuve de plus pour arrêter de coller Shia LaBeouf à transformers car ce mec est tout aussi capable de jouer un rôle comme celui de Charlie Countryman et franchement il ma foutu une petite claque dans ce film, là je vois son vrai talent d'acteur même si grâce à quelques films je l’avais déjà découvert, là il est vraiment dans son vrai premier rôle, bon il était loin d’être mauvais dans L'Œil du mal, Wall Street : l'argent ne dort jamais et d'autres mais là je le vois vraiment pour la première fois dans un rôle ou il se donne clairement à fond, (j'ai pas encore vu Sous Surveillance et Nymphomaniac donc je juge sur ce que j'ai vu).
Bref appart lui y'a bien sur la très jolie et superbe actrice Evan Rachel Wood, le stupéfiant et très terrifiant Mads Mikkelsen absolument incroyable dans le film, le plus qu'excellent Til Schweiger, Rupert Grint qui lui nous fait oublier le gentil Ron d'Harry Potter, il y a aussi James Buckley assez excellent dans ce rôle, reste deux personnes qu'on ne présente plus, les grands Vincent D'Onofrio et Melissa Leo toujours aussi bon même si on les voit très peu.
Pour un premier film Fredrik Bond frappe très fort, une image impeccable, une bande son absolument sublime, des décors splendides, une réalisation fabuleuse, un scénario tout en poésie et en retenu, une histoire absolument pas porté sur la violence, celle ci n’apparaît que très tard dans le film, c'est simplement une magnifique rencontre, une superbe histoire d'amour avec ses hauts et ses bas, ses bon moments et ses mauvais cotés, ses problèmes, et pour le coup c'est pas seulement des problèmes de tout les jours mais plutôt un problème assez coriace nommé Nigel et magnifiquement interprété par le stupéfiant Mads Mikkelsen.
Un film vraiment sensationnel, prenant, avec une lenteur pas dérangeante du tout, une ambiance romantique et tendu à la fois, rempli de clin d’œil, une vraie réussite.

Belle surprise du festival de deauville. Shia labeouf parfait dans ce rôle de bons moments d humour et de un premier long métrage c est vraiment bien

Je suis partagé sur ce film. Ce "Charlie Countryman" est un film mineur mais en même temps pas du tout désagréable et il reste dans la tête quelques temps donc c'est qu'il marque malgré tout ...

Mais commençons par le début : qu'est-ce que c'est ? Une sorte de comédie romantique mâtinée d'un thriller, d'un film d'initiation et d'un film de voyage. Oui, même dans son genre, "Charlie Countryman" reste indéterminé. C'est sa force et son défaut : à force de ne pas être clair sur ce qu'il est, ce film aboutit à soit n'être rien, soit ne pas rentrer dans des cases, selon notre interprétation.
En effet, il tente d'être original et suffisamment écrit pour concourir dans des festivals mais dans un même temps il sacrifie aux passages obligés de toute comédie romantique banale ou de tout thriller.

On pouvait espérer mieux pour un film présenté à Berlin, Deauville et Sundance. Pour autant, tout n'est pas à jeter. Au premier rang de ce qui m'aura marqué, c'est à l'évidence Shia LaBeouf. Cet acteur est sous-estimé (même s'il prend de plus en plus d'importance depuis son tournant indé) : il excelle pour faire passer des émotions, il semble crédible dans ses rôles et il a une tête passe-partout dont il sait se servir. Shia LaBeouf livre ici une performance remarquable. Il arrive même à éclipser Mads Mikkelsen !
De plus, son duo avec Evan Rachel Wood marche du tonnerre : les 2 acteurs sont complémentaires et partagent un petit grain de folie qu'ils ont su mettre à profit dans le film.

Pour terminer, je reviendrai sur ce que j'ai dit plus haut à propos des passages obligés des comédies romantiques. Je maintiens le fait que le film y sacrifie. En revanche, je tiens à préciser que le réalisateur et toute l'équipe technique ont fait le choix de mettre l'accent sur le visuel et sur l'aspect sonore pour rendre ces scènes esthétiquement belles. D'ailleurs, lors de ces passages obligés, le film devient presque muet, laissant parler les images. Finalement c'est peut-être un mal pour un bien ces passages obligés !

Bref, j'aurais eu jusqu'au bout du mal à me décider, preuve que ce film peut être clivant !