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Un visiteur
3,5
Publiée le 2 janvier 2017
Les Griffes de la nuit a mal vieilli c'est indéniable mais il reste assez mythique tout de même. La réalisation de Wes Craven, sa manière de faire les films reste indémodable, puis le concept réalité-rêve était assez audacieux pour un slasher. Un bon film encore aujourd'hui et le premier de Johnny Depp.
Grand classique de l’horreur dans les années 1980, Les griffes de la nuit est le premier film d’une longue lignée sur le personnage de Freddy Krueger, homme chapeauté à la face horriblement brûlée et pourvu de cinq lames tranchantes à la place des doigts, revenu d’entre les morts pour hanter les cauchemars des gens qui l’ont tué. Le casting comporte quelques curiosités comme John Saxon (Roper dans Opération Dragon), Lin Shaye (Dumb & dumber, Mary à tout prix, Ouija) et même le tout premier rôle de Johnny Depp au cinéma ! Bien plus réussi que les très vieillissants La dernière maison sur la gauche et La colline a des yeux, ce nouveau film tient largement la route face aux concurrents que sont Vendredi 13 et Evil Dead grâce à une tension bien mise en avant avec des musiques saisissantes, mais surtout grâce au concept des cauchemars plus vrais que nature, les morts et les blessures se répercutant après le réveil.
Wes Craven dresse le portrait très juste d’une jeunesse en difficulté confrontée à un monde des adultes peu enclin à l'écouter, ainsi qu'à un noyau familial explosé, fragilisé par ses secrets. Nancy est ainsi peu écoutée de ses parents, entre sa mère qui picole et son père policier qui la surprotège en étant toujours à côté de la plaque spoiler: car Rod Lane n’est pas le tueur de son amie et le surnaturel fait venir le danger de l’intérieur de la maison. Le concept du rêve contrôlé a une exploitation intéressante et les personnages tentent de s’entraider en restant réveillés. Les meurtres sont d’une certaine violence, font parfois dans la démesure (le sang de plusieurs personnes qui gicle à la fois, avec l’humour qui suit dans les dialogues) et le surnaturel donne un certain cachet au film (spoiler: la mère de Nancy qui est effroyablement absorbée par son lit, spoiler: Tina qui s’envole jusqu’au plafond comme dans les films de possession). Un film historique pour son emblématique figure de l’horreur !
Les Griffes de la Nuit est un film d'horreur pas mal, qui a le mérite d'avoir créer un des personnages les plus mythiques du genre horreur au cinéma. Après, j'ai presque été déçu en voyant ce film, j'attendais tellement de Freddy Krueger avant de voir ce film (dont l'apparence me terrifiait petit lorsque je voyais des photos ou dessins de lui) qu'au final le film n'est pas si effrayant que ça. En même temps, le film a bien trente ans et c'est normal qu'il ait pris un petit coup de vieux. Néanmoins, le film ne fait pas beaucoup appel à des effets spéciaux, ce qui l'empêche de beaucoup vieillir. Les costumes sont bons (le look de Freddy Krueger avec son chapeau et son chandail rayé est désormais culte). Mais c'est surtout le maquillage qui est impressionnant. Il n'a pas pris une ride (si je puis me permette ce mauvais jeu de mots). Les acteurs jouent correctement. Robert Englung, bien qu'assez peu présent à l'écran, est assez inquiétant, de par la peur qu'inspire le nom de son personnage. Le film a le mérite de constituer la toute première apparition sur grand écran du désormais génial Johnny Depp. Par contre, le film a un peu tout les défauts du slasher movie. Les jeunes sont assez archétypés. La recette est aujourd'hui complètement attendu et on n'est pas surpris de qui meurt et quand. L'histoire est assez simpliste. spoiler: Je ne comprend non plus l'intérêt de Freddy Krueger de tuer ces mioches-là en particulier, ses motivations sont totalement inexpliquées, ou du moins insuffisantes pour justifier ces victimes-là spécifiquement.
Bref, les Griffes de la Nuit est un film d'horreur assez intéressant, mais qui, rétrospectivement, ne se différencie pas trop des autres slasher movie.
Vraiment top, même si ce film a 31 ans, on arrive encore à avoir peur, c'est vraiment bien fait quand on regarde l'année et les films d'horreur sortis dans les années 80. De plus je viens de découvrir que c'est le 1er film où a débuter la carrière d'un certain Johnny Depp, wouah, étonnant! Quand j'étais petit, Freddy m'avait traumatisé, pour le moment je comprends mieux pourquoi j'avais eut peur, par contre quand je vois les notes des suivants j'ai un doute, on verra bien... 5/5
Wes Craven signe ici probablement son meilleur film d'horreur et, en mettant en scène le croquemitaine Freddy Krueger - qui ne tardera pas à devenir l'un des personnages iconiques du cinéma d'horreur -, se jette dans la concurrence d'autres sagas basées sur le même thème à savoir celle du tueur fou et surnaturel telles Halloween ou Vendredi 13.
Le scénario est vraiment bien écrit, très original et particulièrement brillant dans la mécanique de la peur parce que l'on sait tous que dormir est une chose essentielle dans la vie. Or Freddy Krueger nous en empêche, sinon on meurt de façon atroce. L'horreur est donc inéluctable. Les effets spéciaux n'ont pas du tout vieillis et restent toujours aussi efficaces. Le jeu des jeunes acteurs est tout à fait honorable, on y découvre même le tout jeune Johnny Depp. Quant à la musique, instaurant immanquablement un climat d'épouvante, elle est à ranger parmi les musiques de films d'horreur les plus mémorables.
Toujours effrayant de nos jours malgré son âge, ce film culte, cet immense classique, cette référence absolue du genre ne souffre que d'un seul vrai défaut : une fin bâclée et ouverte, exigée par les producteurs du film, nous obligeant à se taper les suites qui, faut bien le reconnaître, se révèlent plutôt mauvaises par rapport au premier film.
« Littéralement, on pourrait considérer les rêves comme les sous-sols de l’univers conscient » : Wes Craven semble proposer une illustration littérale de Baudrillard à travers ce « Nightmare » à forte connotation freudienne. Tout comme dans la lecture Lacanienne, l’inconscient a ici son langage et nous parle à travers les rêves. Dans le film, les mondes que sont l’état de veille et le sommeil perdent de leur étanchéité ; Les corps se liquéfient, à l’instar de celui de Glenn : devenu geyser de sang, il figure la matérialisation atroce du sommeil comme retour au bain originel, amniotique. La liquéfaction pour dire la traversée que représente le sommeil. Révélateur, le sommeil laisse des traces dans l’univers conscient : manifestation physique (brûlures, lacérations) qui expriment la réalité de l’inconscient. Et, comme chez Jung, il s’agit ici d’un inconscient collectif, d’un Mythe qui prend les traits de l’inénarrable Freddy Krueger. Son visage brûlé, épouvantable, vient afficher un refoulé aux relents de souffre (souvenir du napalm Vietnamien ?). L’habitant du rêve ne fait qu’incarner l’envers du décor, la réversibilité du monde. Car, dans le film, le retour à la réalité ne signifie plus un retour à l’ordre, il entérine au contraire le chaos, que l’on croyait rêvé, comme état du monde réel. A l’instar de l’héroïne, c’est toute l’Amérique qui patauge dans le cauchemar puritain et matérialiste dont elle ne parvient pas à s’extraire. « Nightmare » convoque par ailleurs un motif récurrent : l’Absent. Brûlé vif par les parents, le psycho-killer d’enfants revient hanter les adolescents à la fois effrayés et séduits par le sommeil, déchaînant autour de lui des pulsions contraires dans un double mouvement d’attirance et de répulsion : l’Absent, se sont avant tout les parents (tous démissionnaires : alcooliques, lointains ou sourds). Freddy devient ainsi une évidente figure paternelle (« Come to daddy ») : Nancy n’a de cesse d’aller chercher le croque-mitaine dans les flammes de l’enfer et, lorsqu’elle se jette littéralement sur lui, entamant un puissant corps à corps, elle ne fait que réaliser son désir latent d’inceste.
vraiment un bon débus pour une bonne saga culte les meurtres sont assez originaux se servir du someille pour tuer c est très originale cepandans je trouve que par raport au autre opus on voie pas très bien freddy et il a quelque longeur mais vraiment un bon film 3,5/5
Un classique du slasher, qui revendique son appartenance à la catégorie série B par l'outrance de son gore, le grand-guignolesque de son bad guy, l'absence de direction d'acteurs (l'actrice principale y est catastrophique si on cherche à voir son jeu au premier degré) et une image très série télé. Ce côté bazardé sert en fait sans doute à directement pénétrer l'univers imaginaire de l'américain moyen, bercé par des séries bas de gamme et une peur trouvée à peu de frais dans des histoires dignes d'une psyché adolescente. Si le rendu est sympathique, parce qu'il s'éloigne de toute prétention, certains y voient en fait au contraire une maquette de la société américaine de l'époque, paniquée au sein de l'univers aseptisé et factice qu'elle prenait pour le monde réel et qui ployait sous les assauts de son propre subconscient. Freddy, monstre souterrain sorti des rêves et de la nuit, en serait alors le Ça, la pulsion de vérité d'une Amérique qui se mentait à elle-même pour continuer à préserver ses mirages (notamment la chasteté de sa jeunesse, dont la perte, thème central au slasher, est souligné ici à plusieurs reprises - la fille qui succombe facilement à un partenaire libidineux et vulgaire, la griffe de Freddy sortie du bain à un endroit plutôt tendancieux...). Pourquoi pas. Si j'aurais sans lire d'autres avis eu beaucoup de mal à me poser ce genre de questions, tant le film préfère à tout moment la simplicité et le raccourci vers le divertissement, il n'en reste pas moins qu'on a bien tout du long cette impression de mensonge ou d'erreur, et pas seulement à cause du jeu entre rêve et éveil, principal atout de l'idée scénaristique de base. Même s'il est donc sympathique et pas sans personnalité, A Nightmare on Elm Street est aujourd'hui dispensable pour qui n'est pas amateur du genre ou fervent cinéphile, tant son horreur prête à sourire et son fond demeure d'une richesse limitée. On est loin du Halloween de Carpenter, le meilleur film du genre à mes yeux.
Pour aujourd'hui ça peut paraître vieillot. Mais si on se place dans le contexte historique, ce film mélangeant rêve/réalité est plus intelligent qu'il n'y paraît. Surtout pour l'époque ! Quel dommage que sa réputation ce soit un peut entachée. Ils sont trop rares les films d'horreurs de qualité ces dernières années.
Malgré quelques clichés, ce classique de l'horreur reste culte, avec des moments d'anthologies, comme la scène du bain ou encore la scène finale, somptueusement filmée. Robert Englund est excellent en Freddy Krueger.
Ce film révolutionne les films d’horreur par son originalité : Il apporte la terreur à un endroit où nous devrions être sûrs et en sécurité : le sommeil. Les Griffes de la Nuit a marqué son époque car le film chamboule les codes du cinéma fantastique, par son scénario et son concept original Le scénario est vraiment super et la mise en scène unique ! Niveau peur, le film est gentillet ! L’horreur pur n’est pas là, c’est plus une histoire d’ambiance, glauque et malsain, lors des rêves…Mais certaines scènes d’horreur sont très réussites et dérangeante, et arrivent encore à nous faire frissonner ! Les effets spéciaux sont kitchs, mais très plaisant et drôle à regarder ! La musique est aussi magique ! En résumé Qualité : 9/10 Age : 13 ans Un excellent film qui vous divertira et qui vous fera rire…et frissonner !
Les griffes de la nuit restera toujours indémodable à mes yeux, c'est un des films qui m'a fait devenir fan du genre. L'histoire est tellement prenante et les effets spéciaux incroyables pour l'époque... Ce que j'aime par-dessus tout c'est son ambiance oppressante, (cette musique légendaire) ainsi que ces effets sonores d'une grande noirceur. Le remake est très loin d'arriver à la cheville de l'original, je vous conseillerai donc de regarder celui-là en premier pour vous faire une idée de ce qu'est véritablement un chef-d'oeuvre de l'épouvante !
J'attendais un chef-d'œuvre horrifique, malheureusement je l'attends toujours. Ce premier volet de la saga Freddy, recèle trop d'invraisemblances et de longueurs. Toutefois, la fin est intéressante et me donne envie de voir le deux, affaire à suivre...
Bonjours, Freddy les griffes de la nuit 1984 est vraiment bien fait,musiques,effet spéciaux,ambiances,et oui c'est le premier rôle avec Johnny Deep,on flippe tout le temps,même si on le regarde plusieurs fois on regrette pas de le revisionner,on découvre l'histoire petite a petit,on pourrait rien quand visionnant le premier comprendre qu'il y aurait un épisode juste avant sans qu'on le tourne,excellent,ce scénario tellement parlé dans les griffes de la nuit, ou l'on parle de Krugger et de son jugement quand il était encore vivant,bien que le film se passe juste après.magnifique,deux histoires en une ,bravo au réalisateur,les suites sont malheureusement décevantes,a partir du 4,on raconte la même histoire, ce qui vient lassant,ainsi que les autres qui suivent jusqu’au 10 ce que pour finir nous casse les pieds,mais l'épisode caché des griffes de la nuit,le second scénario quand Freddy était encore vivant,ce trouve finalement dans les cauchemars de Freddy la série,les deux premier épisodes raconte bien ce que se qui s'était passé juste avant les griffes de la nuit, la condamnation,le manques de preuves,la remise en liberté,la vengeance etc,les suites,Freddy 5,6,7,8,est a retiré du scénario.