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    Freddy - Chapitre 1 : Les Griffes de la Nuit
    Note moyenne
    3,6
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    431 critiques spectateurs

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    Enkko-7
    Enkko-7

    43 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 décembre 2009
    Un premier épisode qui a vieilli. Si le personnage mis en scène par Craven est réussi, le film en lui-meme relève plus de la série B.
    moonboots
    moonboots

    58 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 juillet 2012
    le film est assez pauvre à tous points de vue : scénario, acteurs, effets... reste l'idée de départ...
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    43 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 août 2015
    Les Griffes de la Nuit est un classique de l'horreur, et c'est sans doute ça le gros problème du film. Il respecte scrupuleusement les codes du genre et ne va presque jamais s'autoriser de libertés. De ce fait, le déroulement est extrêmement convenu, Les personnages sont réduits à des fonctions, on sait déjà qui va mourir, qui va survivre, etc. En plus c'est vraiment mal joué, mais on ne peut pas vraiment faire mieux avec des personnages si unidimensionnels. Au final, il n'y a que l'héroïne qui est un peu attachante car elle est douée d'un minimum de jugeote. Tous les autres, ses amis, sa famille, les policiers, sont des abrutis finis. Alors moi je veux bien que ce soit les règles de l'horreur, après tout Halloween le faisait aussi, mais si c'est pour nous resservir l'énième scène où les amis de l'héroïne doutent de ce qu'elle raconte ou encore la scène où les adultes refusent d'éviter les jeunes, non merci spoiler: (mention spéciale au policier qui voit Nancy casser des vitres de la maison où elle est enfermée pour appeler à l'aide et qui reste planté sur la pelouse comme un manche).
    Par contre l'antagoniste est réussi, son apparence comme ses apparitions sont inquiétantes. Le fait qu'il attaque les jeunes dans leurs rêves impose des confrontations régulières et donne du rythme à l'intrigue. Par ailleurs le thème du cauchemar est bien mis en scène, avec de nombreuses idées visuelles. Le film se renouvelle beaucoup à ce niveau là, et certaines scènes sont glaçantes (le premier meurtre, le mur...). La musique stridente et le thème principal contribuent également à l'ambiance de cette aventure, ou on ne sait jamais vraiment où est le rêve et où est la réalité. Je trouve quand même que le passé de Freddy est vraiment expédié et qu'il aurait mérité plus d'explications, parce que tout le mythe sur Elm Street et la vengeance tombe un peu à l'eau. spoiler: Apparemment il n'y a que 4 ados qui vivent à Elm Street alors que Nancy habite au 1428, ça ne choque personne ?
    En somme j'ai pas passé un mauvais moment et je ne me suis pas ennuyé, mais il faut passer outre tous les défauts pour vraiment apprécier le film, et moi je peux pas.
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    38 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2013
    Je comprend pas pourquoi y'a tant de si bonnes critiques sur ce film.
    Il a pas mal vieilli, je trouve la plus part des dialogue completement bidons et les situations débiles (Freddy aurait eu le temps de tuer une personne 50 fois si il fesait pas ses mimiques tout le temps).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 octobre 2010
    Indémodable !!!! L'un des classiques du genre qu'il faut avoir dans sa vidéothèque. Le remake ne lui arrive pas à la cheville.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 mars 2011
    Simple et efficace , Freddy hante nos rêves pour venir nous tuer, une bonne base pour un film d'horreur.
    Yetcha
    Yetcha

    881 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Un classique de l'horreur des 80's. Wes Craven nous offre ici un bijou de sursaut et de peur. Le personnage de Freddy Krueger est ultra charismatique, et Robert Englund qui l'incarne aura bien des difficulté à s'en défaire tellement son jeu est extraordinaire. Les effets spéciaux sont toujours très très bons, en dehors de quelques surimpressions cheap. La scène du lit avec Johnny Depp tout jeune m'a donné des sueurs froides étant jeune et fait, encore aujourd'hui, froid dans le dos. L'idée génial de Craven a été de créer ce tueur qui intervient dans les rêves des ados. La peur de s'endormir, de se faire tuer dans son rêve mais qui deviendra réalité si jamais cela arrive, c'est tellement angoissant. Dire que j'ai vu ce film pour la première fois sur Canal alors que je n'avais que 12 ans, il m'a marqué au fer rouge. Un très très grand film pour une saga tout aussi bonne. Le récent remake a malheureusement terni l'original vers lequel il faut exclusivement se retourner.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2023
    Avec Michael Myers et Jason Voorhees, Freddy Krueger est la troisième des principales figures du cinéma d’épouvante du cinéma des années 80. Son visage brulé, son pull rouge et vert, son chapeau usé et son gant muni de lames est connu de toute personne ayant grandi à cette époque. Effectivement, Wes Craven a créé, dans Les Griffes de la nuit, une figure mythologique de croque-mitaine faisant resurgir certains aspects cachés au sein d’un quartier en apparence idyllique. Si le film n’est peut-être plus aussi effrayant qu’à l’époque, il est traité avec un sérieux contrastant avec l’humour des suites mais qui rend le tout toujours extrêmement prenant. Il faut dire que Craven enchaîne les séquences marquantes et violentes renforcées par la musique angoissante et inoubliable de Charles Bernstein, d’excellents effets spéciaux et par une interprétation irréprochable menée par Heather Langenkamp, John Saxon, Robert Englund dans son rôle de psychopathe qui marquera à jamais sa carrière (alors qu’il interprétait en parallèle le personnage du gentil Willie dans la série V) et un certain Johnny Depp dont c’était le premier rôle. Même si on peut regretter une fin un peu décevante (si on met de côté la bonne séquence finale), Les Griffes de la nuit est ainsi un des meilleurs films d’horreur des années 80 qui reste un classique du genre quarante ans après sa sortie.
    Artriste
    Artriste

    119 abonnés 2 007 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2024
    Slasher, écrit et réalisé par Wes Craven, Les Griffes De La Nuit est un très bon film d'horreur. L'histoire nous fait suivre Tina Gray, une jeune fille victime de cauchemars effrayants et plus vrais que nature, qui se confie à ses amis à ce sujet. Mais, loin de la rassurer, ils lui avouent que leurs nuits sont également tourmentées par un mystérieux et inquiétant croque-mitaine dont la main gantée est pourvue de lames de rasoirs. Ce synopsis n'est que le point de départ d'un scénario plus riche mais en dire d'avantage serait gâcher la surprise. On assiste pendant une heure et demie à une intrigue prenante à visionner qui nous immerge dans son ambiance menaçante dès les premières secondes. Et celle-ci va s'accentuer au fil de minutes, nous plongeant dans un cauchemar ou songes et réalité se confondent. Cette thématique est intéressante et donne un petit côté fantastique à ce récit horrifique comportant de nombreuses séquences marquantes. Le ton se veut angoissant mais bénéficie aussi de quelques bribes d'humour bienvenues ne cassant pas le sérieux des évènements. L'ensemble est porté par des personnages adolescents appréciables. Des rôles interprétés par une jeune distribution convaincante comprenant Heather Langenkamp, Johnny Depp, qui fait ses premiers pas au cinéma, Jsu Garcia et Amanda Wyss. Cette jeunesse est entourée par quelques adultes comme John Saxon, Ronee Blakley,Charles Fleischer ou encore Joseph Whipp. Mais le visage mature que l'on retiendra le plus est bien celui de Robert Englund qui campe le rôle de l'antagoniste Freddy Krueger. Son faciès donnant l'impression de revenir d'entre les morts et sont corps étrange lui donnent une allure répugnante et flippante. Tous ces individus entretiennent des rapports entre incompréhension et crainte face à ce phénomène. Des échanges soutenus par des dialogues de bonne facture. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain se veut qualitative. Sa mise en scène nous offre de nombreux passages très graphiques avec des mises à mort originales emplies d'idées violentes et inattendues. Les effets spéciaux et les maquillages sont eux également au niveau. Ce visuel sombre et sanglant est accompagné par une très bonne b.o. signée Charles Bernstein. Ses compositions sont très présentes à l'écran pour notre plus grand plaisir tant elles sont qualitatives et renforcent encore plus l'atmosphère stressante et la violence des images. Seul regret, qu'aucun thème vraiment mémorable ne se démarque afin de donner une véritable identité sonore à l'œuvre. Ces mauvais rêves s'achèvent sur une fin satisfaisante. En conclusion, Les Griffes De La Nuit est un long-métrage de qualité méritant grandement d'être découvert afin de frissonner.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    93 abonnés 1 549 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2022
    Classique des films d'horreur, que vaut vraiment "Freddy - Les Griffes de la Nuit" ?

    Dès le départ, nous pouvons faire un constat : l'histoire est originale. Nous nous situons sur un terrain entre le réel et le fantastique.

    Pas tout à fait horrifique, pas tout à fait fantastique, le long-métrage se situe quelque part entre les 2.

    D'ailleurs, il ne fait pas véritablement peur et je ne crois pas que c'était le but du réalisateur. Il suffit de regarder la façon de courir des personnages qui est ridicule.

    Même chose lorsque Freddy apparaît à l'écran, il est peu sérieux et semble plus s'amuser qu'autre chose. Ses grimaces par exemple sont comiques, pas effrayantes.

    La contrepartie positive, c'est que ça crée une ambiance cool. Un peu ce que l'on peut retrouver dans un autre film du réalisateur : "Scream".

    De même, l'ambiance créée est bonne : on oscille entre lycée américain et banlieue pavillonaire, à la manière d'un teen movie.

    Parfois, on a le droit à une incursion dans une ruelle ou une chaufferie, ce qui offre au directeur photo la possibilité de jouer avec la fumée, les reflets, les couleurs ou la lumière et donne de belles scènes.

    Ainsi, même si les effets spéciaux ont vieilli, quelques scènes sont efficaces. Principalement aussi grâce au montage prenant du film.

    En revanche, on peut déplorer l'écriture de certains personnages, notamment des parents qui sont en-dessous de tout. Facilité scénaristique pour éviter trop de complications dans le plan de Freddy ? Sûrement.

    Toujours est-il qu'il est intéressant d'y jeter un oeil puisque ce film a eu une telle influence que cela permet de comprendre de nombreuses références dans les films ou séries TV (notamment Stranger Things).
    FaRem
    FaRem

    8 662 abonnés 9 536 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2014
    Je découvre à peine ce Freddy c'est pas trop de ma génération mais il faut savoir regarder en arrière pour voir ce qu'on a manqué.
    Réalisé par un habitué du genre en l’occurrence Wes Craven, Freddy raconte l'histoire d'un ancien tueur en série décédé qui se sert des cauchemars pour tuer ses victimes.
    J'ai trouvé ce film pas mal mais sans plus les années ont fait le travail et le film a pris un coup de vieux ce qui est normal, il y a pas mal de scènes et d'effets assez kitsch ce qui rend parfois le film plus proche de la comédie que d'un film d'horreur même si l'ambiance par moment est vraiment pas mal. L'histoire de Freddy est intéressante et original même si le déroulement de l'intrigue est assez prévisible.
    Estonius
    Estonius

    3 359 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2021
    Le concept - vraiment très original - a un peu de mal à s'installer, mais quand c'est parti, c'est parti et la tension monte crescendo. L'écriture du tueur est également bien vu. Certaines scènes sont vraiment bien faites notamment le spoiler: meurtre de Tina ou la séquence de la baignoire
    qui nous font nous accrocher à notre fauteuil. Le film n'est cependant pas exempt de défauts, ainsi l'héroïne Heather Langenkamp est très inégale et ne semble pas toujours bien dirigée, idem pour Johnny Depp dont c'est à 21 ans le premier film et qui semble un peu paumé. En revanche le second rôle de la très belle Ronee Blakley, est appréciable. Un classique de l'horreur qui tient parfaitement son pari : nous angoisser sans nous ennuyer.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 082 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2019
    Dans les films qui traitent du sommeil, deux grandes oeuvres se démarquent : le remake de Body Snatchers pour son efficacité terrible, et Les Griffes de la nuit, petit révolution visuelle orchestrée par le tout autant révolutionnaire Wes Craven. Sa qualité était, à la base, loin d'être assurée; à peu près sorti entre plusieurs bouses, notamment La Créature du Marais et La Colline à des Yeux 2, il se pose comme un film d'auteur de très grand talent, très proche des grands films à suspens ayant marqué l'histoire du cinéma.

    Et s'il apporte énormément au genre, c'est premièrement par le cynisme de sa représentation du mal absolu : Freddy, s'il sait être effrayant, abordera toujours un comportement excessif, des expressions caricaturales le rapprochant plus de la parodie du Boogeyman que de l'invention d'un nouveau symbole du mal. Et c'est par ses rires pervers, par ses mouvements grotesques que Freddy s'impose comme l'un des plus grands psycho-killers de l'histoire du cinéma : en prenant à revers les codes instaurés par Psychose, La Nuit des Masques et Vendredi 13, il invente ses propres règles pour les imposer, à son tour, au genre entier.

    Si Robert Englund est très talentueux, c'est surtout le maquillage et ses habits, devenus depuis cultes, qui participent principalement à la réussite du personnage; visage brûlé, corps massacré, extensible, ses griffes rendent le personnage encore plus laid, difforme; la prolongation de ses membres sert à tuer, autant que son chapeau, déchiré, représente un passé d'homme malsain. Il est aussi répugnant extérieurement qu'intérieurement, Englund le soulignant parfaitement par un timbre de voix maîtrisé de bout en bout, entre le grotesque et le pervers.

    Ses mouvements mécaniques appuient cette sensation de décalage entre le personnage et la réalité, dont les bras s'allongeront de manière kitsch, l'effet spécial vieillissant appuyant, sûrement involontairement, le charme et l'auto-dérision de l'oeuvre. Freddy impression dès sa première apparition, l'acteur donnant l'impression de se délecter du mal qu'il peut faire.

    Si A Nightmare on Elm Street est une si grande réussite, c'est surtout par la virtuosité de sa mise en scène; désireux de ne pas tout montrer de manière directe, il fait le plus souvent appel à la suggestion, rendant ses meurtres glaçants, terribles, viscéraux (on se souviendra de la scène de mort de Depp, l'une des plus iconiques du genre). Pour ce faire, Craven use de totems spécifiques à l'horreur : la femme tuée qui revient sous sa bâche de morgue, couverte de sang, suffit à poser une ambiance, là où l'on aurait choisi, actuellement, un surplus de spectaculaire inutile et grossier.

    Dès le départ, le suspens est intense et la progression de la tension dans les scènes gérée de main de maître : le premier rêve de l'héroïne, qui s'ouvre donc en classe de lycée avec la survenue du cadavre ambulant, se poursuit par une scène en extérieur où la brume représente astucieusement le cauchemar, pour monter toujours plus dans l'effroi avec une conclusion de scène en plein sous-sol, dans l'antre de Freddy : c'est une ouverture à l'enfer, à l'horreur, à ce qui viendra par la suite.

    Tout le reste, pour ne pas trop vous en révéler, monte progressivement dans le macabre et la violence, et sans atteindre des sommets de trash (ce n'est absolument pas le but du film), gère avec parcimonie les éléments à montrer de ceux qu'il suffit de suggérer. En ce sens, la scène du bain résume bien le principe de l'oeuvre : montrer, avec talent, des scènes d'horreur pour terrifier sans écœurer, le tout en apportant un propos de réflexion sur l'héritage que laissent les adultes à leurs enfants, de l'importance d'assumer son passé pour pour vivre pleinement le présent, de faire face à ses fautes pour que nos proches n'en pâtissent pas.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2020
    En 1984 quand Wes Craven tourne "Les griffes de la nuit", les sagas "Halloween" et "Vendredi 13" sont déjà bien rodées avec trois épisodes chacune à leur compteur. Les chiffres du box-office ne sont certes pas à la hausse, vu le peu d'efforts imaginatifs déployés par les producteurs mais la rentabilité reste tout de même appréciable. Wes Craven de son côté a déjà suscité l'intérêt avec deux longs métrages subversifs particulièrement violents tant dans le propos que sur la forme ("Dernière maison sur la gauche" en 1972 et "La colline a des yeux" en 1977). Deux films également très rentables car tournés avec des bouts de ficelle. Quand il lit dans le New York Times un fait divers relatant la mort d'un adolescent japonais après des journées d'insomnies provoquées par sa peur de mourir pendant son sommeil, Craven imagine très vite un scénario basé sur les rêves d'adolescents hantés par un croquemitaine les poursuivant jusqu'à une mort certaine s'ils ne parviennent pas à se réveiller à temps. Mais les échecs successifs de "La ferme de la terreur" en 1981 et de "La créature du marais" en 1982 ne lui facilitent pas la recherche d'un producteur. C'est finalement Robert Shaye, le fondateur et PDG de New Line Cinema, société de production confidentielle qui accepte de s'associer au projet. La collaboration parfois houleuse entre les deux hommes fera merveille en terme d'innovation. Tout d'abord l'introduction d'une bonne dose d'humour permettra à "A Nightmare on Elm Street" de ne pas entrer en concurrence directe avec les deux sagas précitées qui paraissent indétrônables sur leur créneau. Ensuite, chacun des rêves où Freddy Krueger, le croquemitaine entre en jeu est savamment pensé puis élaboré pour apporter la dose de frissons indispensable au genre. Ce savant mixage sera la recette miracle de ce qui sera le premier opus d'une saga longue de sept épisodes. De par sa conception, le scénario manque donc un peu de linéarité, donnant l'impression d'une ossature principalement conçue pour permettre aux scènes chocs de s'enchaîner. Sur ce dernier aspect, le film est parfaitement réussi et les épisodes suivants auront comme challenge de plus en plus ardu de réitérer la promesse initiale faite au spectateur. Mais par dessus tout, c'est le personnage de Freddy campé par Robert Englund, acteur de télévision détecté par Wes Craven qui fait tout le sel du film, les personnages d'adolescents même campés par un Johnny Depp débutant n'étant guère plus captivants que dans la saga "Vendredi 13". Son caractère taquin et joueur en complet décalage avec sa vocation de serial killer sera la grande trouvaille de Wes Craven. A tel point que Freddy Krueger deviendra rapidement le personnage central des épisodes à venir. Le film ayant été très profitable, rapportant plus de douze fois son budget, Robert Shaye le producteur finira par convaincre Wes Craven de tourner une nouvelle scène finale pour ouvrir la voie au second épisode mis en scène par Jack Sholder qui juste un an plus tard remplacera Wes Craven pour "La revanche de Freddy". On connait la suite. On peut penser aujourd'hui en toute objectivité que sans ce qu'il est advenu du personnage de Freddy au fil de l'avancée de la saga, "Les griffes de la nuit" n'aurait pas acquis le même statut. Mais être le créateur d'un personnage culte, c'est déjà énorme !
    Fabien S.
    Fabien S.

    548 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2022
    Un très bon film d'horreur terrifiant avec Robert Englund en machiavélique Freddy Kruger et avec Johnny Depp.
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