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Ann Val
87 abonnés
352 critiques
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4,0
Publiée le 6 mars 2021
Cultissime ! Et si dormir pouvait tuer ? Bien sûr, avec 40 ans de recul, il a vieilli et les effets sont vraiment gros mais il reste un des meilleurs slashers que j'ai pu voir.
Moi qui n'aime pas trop les slashers habituellement, j'ai beaucoup aimé celui-ci, notamment grâce à l'ancrage fantastique du film. Freddy est plus une sorte de Croque-Mitaine, dans la veine de Grippe-Sou ou Candyman qu'un psychopathe / tueur en série humain comme dans Screams ou Halloween. Et pour le coup, l'ambiance fantastique et onirique est vraiment réussie et apporte une vraie plus-value au film, qui ne se contente pas d'être un simple jeu de chasse entre le tueur et la victime, comme dans d'autres slashers du genre.
Premier opus d’une longue lignée (six autres chapitres de 1985 à 1994), ainsi qu’un crossover (Freddy contre Jason - 2003) et un remake éponyme en 2010. Wes Craven, qui est à l’origine du projet (scénariste et réalisateur) ne s’attendait pas à faire de son slasher fantastique, une oeuvre emblématique des années 80 pour toute une génération d’ados. Freddy 1 - Les Griffes de la Nuit (1984) nous entraîne dans les méandres cauchemardesques vécus par une poignée d’adolescents dans un quartier bien paisible. La nuit, ils font des cauchemars dans lesquels un croque-mitaine au visage brûlé et qui a des lames tranchantes à la place des doigts, hante leurs mauvais rêves afin de les assassiner. Il faut avouer que Wes Craven n’est pas à son premier coup d’essai en matière de films d’horreur, surnommé le « Maître de l’horreur » ou le « Maître de l’angoisse », il avait auparavant réalisé quelques œuvres trash devenues cultes aujourd’hui. Avec son slasher, il ne révolutionne pas le genre, mais surfe sur la vague des films d’horreur à destination des adolescents (après les succès de Halloween : La Nuit des masques - 1978 & Vendredi 13 - 1980). Ce premier volet est donc une agréable mise en bouche, avant la déferlante qui fera de ce petit film d’horreur banal, une franchise lucrative et prétexte à tous les excès. A noter enfin, que dans ce premier opus, on découvre pour la première fois au cinéma, un certain (et très jeune) Johnny Depp, ainsi que Robert Englund (qui connaîtra enfin son heure de gloire, après quelques films mineurs et des apparitions diverses dans des séries télévisées). Après ce premier volet, Wes Craven s’écartera de la franchise et ne reviendra que dix ans plus tard, pour réaliser Freddy 7 - Freddy sort de la nuit (1994).
Wes Craven signe un film d'horreur passionnant où ses visions horrifiques demeurent inoubliables. C'est aussi un long métrage décalé, fun et irrévérencieux.
Un slasher laborieux avec quelques idées géniales, malheureusement trop rares. Wes Craven recycle sans scrupules (Halloween, L’Exorciste notamment) et s’autorise un soupçon d’humour, deux caractéristiques qu’il poussera plus loin avec Scream. On pense aussi à Scream pour certains défauts du film, à commencer par des problèmes de rythme et le choix d’un tueur mi-effrayant mi-ridicule. L’idée du cauchemar est ce qui m’a paru le plus novateur (It Follows récupérera le principe de l’ennemi invisible), mais ça a plutôt tendance à atténuer l’angoisse en la rendant moins concrète. Globalement, tout ça m’a paru plutôt ennuyeux et mal joué (la mère est calamiteuse), mais je retiens deux images marquantes : les griffes dans la baignoire et le lit qui s’enfonce (Get Out reprendra cette idée me semble-t-il).
"Un, deux, Freddy te coupera en deux ..." Que dire sur ce qui est pour moi un des plus grands films d'horreur jamais réalisé ? "A Nightmare on Elm Street" ou "Les Griffes de la Nuit", n'allez pas plus loin ce premier opus est sans nul doute le meilleur de toute la franchise (qui connu tristement des hauts et des bas ...) Le premier donc l'originalité, la nouveauté, l'unicité. Premièrement, je suis admirative devant la force du scénario, quelle idée ... Un tueur qui ne vivrait qu'à travers les cauchemars ... Car on sait que ce qui se passe dans nos cauchemars est bien plus effrayant que tout ce qui est possible d'envisager dans la réalité, le cauchemar c'est la porte ouverte à tout. Scénario donc très inventif et intelligent parce que le fait que tout ne soit que cauchemars justifie absolument toutes les visions d'horreur du film. Passons au vif du sujet, la scène d'ouverture est la parfaite immersion dans l'ambiance du film; quelques plans pour présenter le célèbre croque-mitaine puis la chaufferie ... Tout le film est du même acabit que cette première scène; effrayant, angoissant, étrange. A l'image du personnage principal bien sûr; Freddy Krueger. Rien que son apparence est inquiétante; son vieux pull rouge et vert, son chapeau, ses mains métalliques et ses yeux de fous; il n'en faut pas plus pour faire de lui un des personnages légendaires du genre horreur. Et Robert Englund y est pour quelque chose évidemment, sa performance est génialement angoissante, toute ses apparitions sont grisantes. Du reste en parlant personnages on retrouve bien les typiques ados américains des 80's, l'atmosphère également et c'est aussi ce qui donne aujourd'hui un charme un peu kitsch au film. L'intrigue est habilement menée et laisse certaines zones d'ombres dont le spectateur se fera juge lui-même; plusieurs théories pourraient-être envisagées étant donné la fin; spoiler: Nancy est-elle toujours dans son cauchemar ? Plusieurs indices pourraient laisser à penser qu'elle ne s'est en fait par réveillée lors du compte à rebours final, ne serait-ce que la réaction curieusement détachée des policiers au dehors alors qu'elle hurle à l'aide et de son père également qui a l'air plutôt calme face à Freddy ? On pourrait aussi envisager que tout le film est un cauchemar ? A ces questions chacun se fera ses propres réponses. Parlons de la forme, la mise en scène est très réussie, avec des plans ingénieux et judicieux, les scènes d'actions ne sont pas des effusions de sang à outrance, juste ce qu'il faut pour rester "crédible", façon de parler. Le casting est excellent, Englund en tête donc, c'est clairement LE rôle de sa vie, il est parfaitement crédible et bien flippant. Puis Heather Langenkamp, très juste, Johnny Depp dans son tout premier rôle, l'excellent John Saxon, ... Et que serait un bon film d'horreur sans une bonne B.O ? La musique est parfaite, elle sait se faire discrète mais persistante, grinçante, avec cette sorte de petite ritournelle, une angoisse auditive. Seul petit bémol peut-être, étant donné le fait que Freddy surgit dans les cauchemars, le terrain de jeu infini et la porte ouverte sur l'imagination, tout aurait été imaginable pour le mettre en scène et cela aurait pu être davantage effrayant, ne serait-ce qu'en rendant les cauchemars plus bizarres, avec plus des visions abstraites. Mais il n'en reste pas moins un excellent film d'horreur qui a le mérite de nous faire peur, à l'inverse d'une bonne majorité de films d'horreur contemporains. Faire peur est sûrement l'émotion la plus difficile à transmettre au cinéma, ici c'est réussi. Une petite perle de l'horreur.
Né des peurs de l’enfance de Wes Craven et du génie de l’équipe qu’il a réunie grâce à sa passion et à sa ténacité, le personnage de Freddy Krueger, que l’on découvre dans ce film, apparaîtra ensuite dans six autres épisodes, créant un des plus célèbres mythes du cinéma d’horreur des années 1980-1990, avec Michael Myers (Halloween (1978)) de John Carpenter et Jason Vorhees (Friday the 13th (1980)) de Sean S. Cunningham. Wes Craven, qui s’était fait connaître avec The Last House on the Left (1972) et The Hills Have Eyes (1977), venait de réaliser Swamp Thing (1982) et se battait depuis longtemps pour mener à bien la réalisation de ce projet, qui lui tenait particulièrement à cœur. Presque tous les studios et producteurs d’Hollywood l’avaient refusé, lorsqu’il croisa le chemin de Robert Shaye, fondateur d’une toute jeune société de production de films fauchée, qui vivait à l’époque d’un film à l’autre en jonglant entre les emprunts bancaires et les préventes : New Line. Robert Shay se battit également jusqu’au bout, avec Wes Craven qui réunit un casting de rêve, avec notamment Robert Englund dans le rôle du croquemitaine d’Elm Street et Heather Langenkamp, qui interprète la jeune lycéenne, qui formera un « couple » cauchemardesque avec Freddy dans une relation tragique jusqu’au duel final. Robert Shaye fût également le premier à réaliser pleinement le potentiel de ce comte mythologique moderne, qui interpelle le spectateur au plus profond de ses angoisses et de ses peurs les plus primaires, sur la base d’un concept génial surfant en permanence à la frontière des rêves et du réel. Ce chef-d’œuvre cultissime reste à jamais gravé dans nos mémoires.
Bonjours, Freddy les griffes de la nuit 1984 est vraiment bien fait,musiques,effet spéciaux,ambiances,et oui c'est le premier rôle avec Johnny Deep,on flippe tout le temps,même si on le regarde plusieurs fois on regrette pas de le revisionner,on découvre l'histoire petite a petit,on pourrait rien quand visionnant le premier comprendre qu'il y aurait un épisode juste avant sans qu'on le tourne,excellent,ce scénario tellement parlé dans les griffes de la nuit, ou l'on parle de Krugger et de son jugement quand il était encore vivant,bien que le film se passe juste après.magnifique,deux histoires en une ,bravo au réalisateur,les suites sont malheureusement décevantes,a partir du 4,on raconte la même histoire, ce qui vient lassant,ainsi que les autres qui suivent jusqu’au 10 ce que pour finir nous casse les pieds,mais l'épisode caché des griffes de la nuit,le second scénario quand Freddy était encore vivant,ce trouve finalement dans les cauchemars de Freddy la série,les deux premier épisodes raconte bien ce que se qui s'était passé juste avant les griffes de la nuit, la condamnation,le manques de preuves,la remise en liberté,la vengeance etc,les suites,Freddy 5,6,7,8,est a retiré du scénario.
Un des 2 très bon films de Craven avec la dernière maison sur la gauche , les griffes de la nuit aura eu le mérite d'apporter un boogeyman interressant en la personne de Freddy Krueger. Celui qui peut vous tuer dans vos rêves. Très bonne idée, très bien exploitée. Un Johnny Depp jeune, un Robert Englund effrayant, des meurtres assez graphiques, une histoire assez tordue, un bon film d'horreur. Mais Craven s'est ensuite embourbé dans des films au plus navrant.
Extra ! Une réalisation époustouflante, un très bon jeu d'acteurs, le tout dans une ambiance glauque, poisseuse et sale. Freddy a effrayé une génération entière et ce n'est pas terminé ! Un chef-d'oeuvre horrifique !
Enfin pu découvrir ce 1er Freddy et bien c'était un vrai pure plaisir tant que je le trouve réussi, inventif et qui n'a pas trop mal vieilli.
On a un univers du sommeil et des cauchemars qui est une incroyable bonne idée, un tueur très réussi à la fois délirant et terrifiant et qui doit beaucoup au talent de Robert Englund, des meurtres inventifs et classes, une atmosphère malsaine et angoissante bien aidée par la musique et une mise en scène efficace de Wes Craven.
C'est juste dommage que le jeu d'acteur ne soit pas toujours fou et qu'il y a un léger manque de rythme au milieu du film mais cela ne gâche pas le plaisir.
Le premier épisode de la saga des Freddy. Un des tueurs les plus charismatiques et original du cinéma pour un film d'horreur mythique et moderne du maître Wes Craven.
Un classique du cinéma horrifique , Robert Englund nous offre une très belle performance en interprétant Freddy Krueger , merci à Wes Craven d'avoir réalisé ce film c'est pas pour rien qu'on l'appelle le maître de l'horreur .
Excellent film d'horreur un des meilleurs du genre. L'acteur qui joue Freddy est excellent et le scénario est bon. Bref a voir pour les amateurs d'épouvante.
Wes Craven revisitant le mythe du croquemitaine ,un film culte,certes qui a vieilli,dont le jeu d'acteur n'est pas parfait ou les effets spéciaux paraissent simplistes de nos jours,mais quelle claque en 84 ! Freddy,le tueur qui tue dans les rêves,la touche de génie qui fait toute la différence,même si l'idée a été revisitée depuis,elle ne l'était pas alors.ce qui tranche avec les productions modernes ou tout se résume a une surenchère d'effets numérique mais vide de scénario,Freddy Krueger a marquer toute un génération tout autant que son époque,tout comme Michael Myers et Jason Voorhees,l'age d'or des films des slasher movie.