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Un visiteur
3,5
Publiée le 8 février 2011
Les premiers pas sur les planches d'un groupe d'adolescents qui n'a jamais dansé, les derniers pas sur scène d'une grande chorégraphe aujourd'hui disparue : "Les rêves dansants", plus qu'un hommage au talent d'une artiste importante, est surtout une magnifique surprise de cette fin d'année. A quiconque a déjà connu le frisson de la scène ou le trac derrière le rideau, le film parlera sans réserve ; les autres, amateurs ou ignorants de l'oeuvre de Pina Bausch, admirateurs ou sceptiques (voire indifférents) face à la danse contemporaine, devraient se laisser porter par les images sensibles du duo Linsel-Hoffman. En suivant les répétitions de "Kontakhtof", célèbre pièce de Pina Bausch qu'elle remit en scène, peu de temps avant sa mort, avec une troupe de débutants, les documentaristes s'intéressent surtout aux ados, à leurs émois, leurs peurs, leurs différences et leurs liens, jusqu'à dresser un véritable portrait de génération (et l'état des lieux d'un pays, l'Allemagne, à travers sa jeunesse frémissante). La captation des séances de répétition, d'une grande justesse, retransmet à merveille ce mélange de grâce et de gaucherie qui caractérise leurs élans hésitants... (la suite de la critique sur mon blog : http://mon-humble-avis.blogs.allocine.fr/)
Génial ! Génial ! Génial ! Courrez-y ! La transformation de ces adolescents aux corps gauches et idées emmêlées par la grâce de Pina Bausch : magnifique !
j'ai vu ce film hier soir à ciné jalles avec démonstration de danse contemporaine en 1ère partie. vraiment très chouette ; c'est émouvant de voir tous ces adolescents s'impliquer de plus en plus dans ce projet et de constater leur réussite à la fin sur tous les plans: danse, expression, relation avec l'autre, acceptation de son corps, et bien sur le plus émouvant c'est de revoir cette grande dame de la danse qu'était Pina Bausch.
un très beau documentaire sur la danse classique avec des jeunes hors normes avec leurs propres soucis leur vision de la vie. Ces derniers sont vrais, touchants. Les profs sont intéressants car elles ont des manières différentes d'enseigner dont une très maternelle. Pina Bausch est très humaine malgré son exigence. L'évolution du spectacle est très bien fait.
Une vraie représentation enlevée et prenante de ce qu'est le parcours initiatique, le travail de déconstruction qui permet de se défaire du piège de la représentation actuelle du monde pour plonger littéralement au coeur de la vie et des sources d'un bonheur simple et évident. L'amour est visible dans les atomes de la pellicule. Les personnages sont d'autant plus lumineux qu'ils ne sont qu'eux mêmes, déracinés de leur quotidien et plongés dans ce rêve dansant. L'essence des coeurs surgit.
Le choc troublant des adolescents qui éclosent cette jeunesse éclatante et innocente avec l'artiste au corps fatigué, à la fois rigide et chaleureuse, qui transmet sa vie tout en se réchauffant à la vigueur de leur jeune âge.
Et ces deux merveilleuses accompagnatrices, représentation incarnées du cercle de la vie.
Un pur moment de bonheur sur ce que la vie doit être, et qu'elle n'est que trop peu.
Quel plaisir de voir ces jeunes ados gauches et introvertis se muer en agiles danseurs. Très beau documentaire sur la jeunesse et la métamorphose des corps. On ne s'ennuie pas une seconde !
Un beau film sur le processus collectif de création artistique, mais aussi, et surtout, sur l'adolescence. Car finalement, la danse reste au second plan, d'où une légère déception à ne pas vraiment découvrir le travail de Pina Bausch. Une oeuvre tout de même sacrément originale, et un bel hommage!
Quelques mois avant de mourir, la chorégraphe allemande Pina Bausch supervisa l'un de ses plus célèbres ballets, à savoir "Kontakthof", avec une trentaine d'adolescents, âgés de 14 à 17 ans. Un passionnant documentaire de 90 minutes à travers lequel on suit l'évolution de ces jeunes danseurs (novices pour la plupart), de leurs timidités à leurs appréhensions, de leurs tentatives maladroites et hésitantes jusqu'à l'ultime représentation finale clôturant ainsi une année de dur labeur, Anne Linsel & Rainer Hoffmann nous font revivre de l'intérieur des moments magiques, de doutes et d'émotions !
C'est un documentaire certes, mais avec une telle dimension dramatique qu'on l'oublie. Magnifique et émouvant. Pina Bausch et ses collègues font travailler des adolescents dans le sens du lâcher prise et à partir de leurs propres blessures. Tout cela en étant très exigeante. Une belle leçon de créativité : beaucoup de travail pour exprimer l'essentiel de soi.
Plutôt touchant : où le vécu des jeunes rejoint un fond humain existentiel à l'œuvre dans les pièces de Pina. L'histoire de ce grand père mort brûlé vif. Ou de ce père emporté par un accident de gaz. Et aussi la proche histoire de la Serbie. Et avant cela, le portrait d'un jeune Rom musulman, qui dit considérer les femmes avec respect, et que la sienne sera libre de ses choix... Et aussi Pina, grande fumeuse de Camel...