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    Chromosome 3
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    116 critiques spectateurs

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    Fabien S.
    Fabien S.

    555 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2021
    Un très bon film d'horreur de David Cronnenberg. De l'angoisse, de l'épouvante, de l'horrifique, du sang, une matière extraterrestre.
    Sosa
    Sosa

    9 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2021
    Tres bon film de David Cronenberg
    Un film grandissant.
    Le spectateur ressens le malaise et l'inquiétude du père.
    C'est si dommage que le 2 et premier ne soient plus disponibles.
    Le film me fait penser à la saison 3 de Channel.Zero
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 274 abonnés 7 534 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2020
    Après Frissons (1975) & Rage ! (1977), David Cronenberg continu de plus belle dans le cinéma horrifique et organique avec Chromosome 3 (1979). Le film met en scène Frank, un père de famille (en instance de divorce) qui élève seul sa fille. Au même moment, Nola, son épouse vit recluse dans une clinique expérimentale. Le docteur Raglan y a développé une thérapie révolutionnaire (et controversée) appelée « la psychoplasmatique » ou « psychoplasmique » pour soigner les troubles mentaux (une version bien plus intrusive et contestée que la thérapie dite du « psychodrame », mise au point par le psychiatre Jacob Levy Moreno dans les années 30). Au cours du traitement, cette thérapie permet aux patients d’extérioriser leurs troubles mentaux par des excroissances organiques (plaies, pustules, tumeurs…). spoiler: C’est ainsi que les pensées refoulées part Samantha vont engendrer « une couvée » (en référence au titre original "The Brood").


    David Cronenberg nous entraîne au coeur d’un cauchemar éveillé, alternant brillamment entre l’horreur psychologique et le drame psychique. La force du film réside dans sa mise en scène, avec ses huis-clos glaçants au cours desquels le docteur Raglan soumet sa patience à ses expériences psychiques. Bien évidemment, l’autre force du film se trouve dans sa distribution. Pour la première fois, le réalisateur canadien est en mesure d’obtenir des acteurs de renoms et on ne boude pas notre plaisir face à une telle brochette d’acteur, tels qu’Oliver Reed (impressionnant dans le rôle du Dr. Hal Raglan) & Samantha Eggar (Nola Carveth, littéralement flippante).

    Une œuvré résolument dérangeante spoiler: (les nombreuses attaques orchestrées par les enfants sont sidérantes)
    et brillamment orchestrée jusqu’au climax final, spoiler: avec cette orgie de chair putride.


    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Hugo C.
    Hugo C.

    7 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2020
    David Cronenberg maître de l'horreur nous fait encore sursauter et nous horrifie avec ce film psychologique et sanglant. Nous avons droit au corps déformé de la mère et de sa tumeur ... qui devient un monstre qu'elle lèche. Scène choc qui marque le cinéma de l'horreur, aussi sur le plan psychologique (et surtout) avec sa fille dans la pièce d'à côté qui voit pour la énième fois une scène de crime.
    Cote réalisation parfaite manie des temps et du son, tout fonctionne et on a peur.
    Les Durouchoux de Chateauneuf
    Les Durouchoux de Chateauneuf

    5 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 avril 2020
    Terrifiant, la première fois que je regarde un film d'épouvante et celui-ci est totalement angoissant. Mais il faut reconnaître qu'il est aussi captivant ce qui sans doute redouble l'angoisse.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    197 abonnés 2 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2020
    Chromosome 3 est un film d'horreur assez étrange, voire un peu perché, mais plutôt convaincant, même si par la suite, David Cronenberg aura fait de bien meilleures productions (La Mouche en particulier dans le registre horrifique).
    L'intrigue est assez étrange, jouant sur l'horreur que peut générer tout ce qui est de l'ordre du psychiatrique. Les personnages et leur folie (celle de Nola entre autre) sont assez flippants.
    Les acteurs sont correctes mais sans être extraordinaires (aucun d'eux d'ailleurs n'aura vraiment percé par la suite).
    La musique d'Howard Shore (Le Seigneur des Anneaux), sa première collaboration avec Cronenberg et une de ses premières composition, n'a rien de remarquable mais marque les débuts de ce compositeur.
    L'horreur marche pas mal. Les petits monstres sont particulièrement inquiétants. En revanche, le film use un peu trop du glauque et du dégueulasse qui met plus mal à l'aise qu'intimide.
    Pour un film d'horreur, ça a logiquement mal vieilli (comme tous les films du genre sorti il y a plus de trente), mais c'est toujours aussi dérangeant et aura le mérite de lancer la carrière du génial réalisateur.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    697 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2019
    Le long métrage n’est pas dénué d’intérêt surtout dans ses enjeux de double, d’hérédité, de grand remplacement. Mais Chromosome 3 a pris un certain coup de vieux, et manque terriblement de rythme et de professionnalisme.

    https://www.facebook.com/la7emecritique/
    Alexis C.
    Alexis C.

    4 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2018
    On retrouve ici les obsessions anatomiques et psychologiques de Cronenberg. Certes on est loin de La Mouche, Dead Zone ou Scanners, mais ça reste un bon film d'horreur. La dernière partie est vraiment dérangeante et en fait un film assez trash et flippant. C'est bien écrit, plutôt bien interprété et on ressent le style Cronenberg dans la mise en scène et l'atmosphère. Le métrage souffre quand même d'un manque de rythme, on sent que le réalisateur manque encore d'expérience. Ceci étant dit ça reste un film marquant de sa filmographie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 février 2018
    Ma troisième claque visuelle de l’année après « Taxi driver » et « La dernière tentation du Christ ». Assurément. Et quelle claque ! Il y a obligatoirement un avant et un après « Chromosome 3 ». Car comment rester de marbre devant cette œuvre ? On ne peut pas, tout simplement. Ce métrage fait partie de ceux pour lesquels on réfléchit une fois le film terminé. Eh oui !
    Le cinéaste David Cronenberg s’inspire du « Village des damnés » (de Wolf Rilla avec George Sanders) pour nous plonger dans sa réalité, ici si proche de la fiction car le métrage est considéré comme le plus autobiographique de l’œuvre de Cronenberg, alors en procédure de divorce (il ira jusqu’à kidnapper sa fille). Le scénario de « Chromosome 3 » résonne ainsi comme la vraie vie du réalisateur. Etrange, non ?
    Scénario : un psychiatre invente et applique une thérapie révolutionnaire à ses malades sans prendre conscience des effets secondaires particulièrement indésirables, surtout chez une de ses patientes… .
    Dès la scène d’introduction, en une ouverture théâtrale redoutablement efficace et prenante, le ton est donné, de même que l’ambiance, misogyne, anxiogène et délétère, la plasticité et la technicité du métrage appuyant ce côté abrasif de l’intelligence du métrage. Les couleurs méticuleuses et la photographie horrifique et délétère de Mark Irwin (commençant sa carrière sous la coupe du réalisateur canadien –« Scanners », « La mouche »-, il travaillera pour les besoins de « Scream », « Mary à tout prix »…), les costumes également dirigés par le directeur artistique Carol Spier (collaborateur attitré de Cronenberg depuis ce métrage -« Videodrome », « Faux-semblants », « A history of violence » et « Maps to the star »- sans oublier quelques incursions horrifiques telles « Silent hill » et « Carrie, la vengeance »), les partitions lancinantes et mirobolantes d’Howard Shore (lui aussi lancé par le cinéaste, il s’illustrera ensuite chez Scorsese, David Fincher, Peter Jackson) participant à la terreur propre du film, tout concoure à une réussite totale du point de vue artistique et technique. Idem niveau scénario (point que j’aborderai plus bas) signé par Cronenberg lui-même.
    Au casting, on relèvera une interprétation assez mitigé malgré la présence hautement charismatique du regretté Oliver Reed (débutant dans « Les deux visages du Docteur Jekyll » de Terence Fisher et ayant son dernier rôle dans « Gladiator », il sera passé par « Les trois mousquetaires » de Richard Lester, « Larry Flint »…) dans la peau d’un psychiatre qui pète les plombs, et de Susan Hogan (elle aussi débutante, on la retrouvera dans « Croc-blanc » puis dans des séries comme « Brigade spéciale », « The L world »…) qui trouve dans son personnage une part de féminité tout à fait appréciable dans un métrage complètement acide concocté par l’artiste Cronenberg qui se fait donc ici metteur en scène et scénariste.
    Avec un synopsis à double tranchant et diablement redoutable, Cronenberg nous captive en nous montrant un drame humain. Comment un couple dont la femme dépressive vit recluse dans une institution gardée par un psychiatre vicieux et retors arrive à s’en sortir ? D’autant que le mari qui a la garde de l’enfant n’arrive pas à rassurer sa fille. Avec des procédés totalement illicite et un programme thérapeutique qui vise à déchaîner les pulsions meurtrières de sa patiente, le psychiatre (un diabolique Oliver Reed, rappelons-le !) tente de garder le contrôle jusqu’à un point de non-retour. Nés de sa prétendue thérapie, des enfants-tueurs sans pitié s’en prennent à l’entourage de la fille à cause d’un traitement que subit la femme. L’on est ainsi embarqué dans un film d’épouvante dans lequel la plasticité du métrage est nickel. L’on baigne dans l’horreur pure lors de moments intenses, nerveux, comme l’assassinat de la grand-mère ou de la maîtresse (brillamment incarnée par Susan Hogan). Le film est ainsi hanté par la terreur de la maternité, soulignée par la mise en scène fermée et anxiogène du futur réalisateur de « Existenz ». Les thèmes de prédilection de David Cronenberg sont ainsi abordés : sexualité, corps comme terrain d’expérimentation, médecine et psychanalyse. Cette étude du cerveau humain est ici commandée par l’artiste Cronenberg qui trouve en la femme internée son double, son alter-ego au cinéma. Les enfants-tueurs, qui prennent vie par l’esprit de Cronenberg et donc de sa pensée, matérialisent l’ego du réalisateur afin de nous recentrer sur une pensée unique, la sienne. L’humanité qu’il en découle reste digne du final qu’il nous propose. Ou pas, car l’on peut le voir d’une autre façon (se faire sa propre opinion en regardant le film). Ou tout simplement, en voyant le mal triompher, ce qui aurait sans doute plu au metteur en scène de « Cosmopolis ». Il démontre ainsi qu'un film d'horreur peut apporter une réflexion aboutie sur des problèmes de société comme la dépression. Le film se terminant en un film d’horreur réussi puisque l’horreur, totalement soutenable, ne bascule pas dans le gore atroce et vicieux. L’horreur se fait viscérale, de la vue des organes de la mère jusqu’au final, en passant par le massacre des enfants-tueurs. Toujours dans une ambiance noire, délétère et anxiogène magnifiée par la bande-son d’Howard Shore, languissante à souhait.
    Pour conclure, « The Brood »(1979), cinquième ou sixième long-métrage de Cronenberg et considéré comme l’œuvre la plus brutale du cinéaste, se trouve être le tournant de la carrière de Cronenberg. Il s’agit également d’une réflexion ouverte sur les traumatismes. Chef d’œuvre épouvantable à ne manquer sous aucun prétexte !
    Spectateurs en dépression, attention aux traumatismes indésirables !
    Interdit aux moins de 15 ans.
    PS : le producteur de « Chromosome 3 » n’est autre que Claude Héroux qui officiera sur des productions ‘choc’ tant sur « Cité en feu », « Au nom de tous les miens » que pour son cinéaste favori : David Cronenberg (« Scanners », « Videodrome »).
    mx13
    mx13

    246 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2018
    Encore une expérience audiovisuelle, scientifique et pleine de créativité, conçue par Cronenberg intéressante. Malheureusement c’est un peu trop courant un film comme ça, sur la contamination de nos jours. C’est lent de temps à autres, les images sont anciennes, néanmoins c'est sympa. Des scènes horrifiques et intenses, pleines de superbes musiques, avec de beaux décors et de beaux costumes, notamment avec les splendides bébés mutants, absolument terrifiants et particuliers. Cronenberg a décidé de renouveller sa conception du Horror body après Rage et Frissons, ses 2 précédents films, et va se lancer sur le terrain de la psychanalyse. Des images qui ont malheureusement mal vieillies, qu’elles soient banales (montrer une personne), ou paranormales (une femme cannibale) mais qui donnent un style, surtout avec la musique strillante et très aiguë. Un scénario intéressant, pas trop compliqué, mais pas trop simpliste non plus. Bref Chromosome 3, est un film d’horreur culte à voir.
    Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
    SociN
    SociN

    11 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 octobre 2017
    Un film d'horreur efficace, réalisé avec peu de moyens. L'histoire n'est pas beaucoup poussée (et c'est dommage). Cela aurait pourtant permis de faire passer le film de juste gore à vraiment horrifique.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    106 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2017
    David Cronenberg nous embarquait ici dans une histoire glauque et dérangeante de mystérieux nains tueurs, dont lui seul a le secret. Certaines séquences, notamment celles mettant en scène des enfants, font penser au Shining de Stanley Kubrick, sorti un an plus tard. Les scènes finales, vues aujourd'hui, restent perturbantes même si elles font aussi légèrement sourire. Culte dans son genre.
    The Claw
    The Claw

    64 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 septembre 2017
    Un scénario intéressant et la révélation finale est proprement hallucinante, je ne m'y attendais pas du tout, donc un bon point pour le fond. Le problème, c'est la forme : beaucoup trop de temps morts, ça manque de rythme, et on s'ennuie souvent. Au final, ces 88 minutes m'ont paru bien longues, malgré ce début prometteur et la fin sidérante.
     Kurosawa
    Kurosawa

    588 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2017
    David Cronenberg a toujours été fasciné par la monstruosité du corps et les dérives de l'esprit. Avec "The Brood", le cinéaste canadien conjugue ses deux obsessions pour atteindre un effroi inoubliable en inscrivant l'histoire d'une méthode psychiatrique révolutionnaire aux effets secondaires désastreux dans un drame familial. Si le film devient terrifiant dans sa seconde partie, c’est parce que sa première ne nous préparait pas à un tel cauchemar, déterminée à séparer nettement l’enjeu intime d’un père qui se bat pour la garde de sa fille – et éloigner cette dernière de sa femme sous l’emprise d’un psychiatre– de celui d’un double meurtre commis par un nain psychopathe, dont il est acquis qu’il n’est pas humain. Il faut attendre les dernières minutes pour que soit révélé l’inconcevable dans une scène révulsante, l’une des plus marquantes jamais filmées par Cronenberg, qui montre la conséquence extrême de la libération d’une névrose sur le corps. En même temps que l’horreur atteint son apogée se joue un renversement du point de vue du spectateur sur les personnages et notamment sur le duo composé du psychiatre et de sa patiente. Alors que le rapport de force semblait établi – le gourou qui prend contrôle de la femme – il se trouve que la thérapie du psychiatre est dépassée par les conséquences de la méthode : en somme, le médecin et le père de famille ne s’opposent pas mais demeurent tous deux à la merci de l’horreur. La victime principale de cette tragédie, comme dans un divorce, reste l’enfant : dans l’incapacité de se défendre, pris en otage par des créatures qui lui ressemblent (le plan où les deux nains marchent aux côtés de la petite fille sur la route est à couper le souffle),elle doit composer avec le traumatisme psychologique et son rejet corporel, ce qu’illustre une scène finale aussi désespérée que bouleversante.
    Casimirismylegend
    Casimirismylegend

    54 abonnés 316 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2017
    Malgré son âge, Chromosome 3 mérite quatre étoiles. Pour un film d'horreur, le scénario est plutôt élaboré. Les acteurs sont également assez crédibles. Le réalisateur nous dévoile un style personnel singulier et angoissant. Je ne l'avais jamais vu et je ne suis pas déçu!
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