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Un visiteur
1,5
Publiée le 12 avril 2012
I wish I knew (histoires de Shangaï) se pose, dès le premier portrait d’une série de dix-huit, comme un film lent qui se bornera à rassembler des témoignages. Mais son rythme, bien que trop systématique, n’est pas son problème majeur. I wish I knew est surtout un film qui n’est manifestement pas destiné à l’exportation. Si on n’est pas familier de l’histoire récente de la Chine, on ne trouvera pas vraiment de quoi parfaire sa culture sur le pays. On sent les différentes personnes interviewées émues et marquées par diverses choses – en ce sens, il n’y a pas de tricherie, les témoignages sont on ne peut plus vrais – mais on ne comprend pas souvent ce qui les anime. Le film a l’avantage de proposer au spectateur une mosaïque de regards : les gens évoquent des souvenirs personnels, des points d’histoire douloureux, des expériences artistiques (de cinéma notamment), quelquefois avec humour, souvent avec gravité. Mais tout cela manque de liant.
Le parcours d'une ville à l'image de la Chine: en mouvement et hétéroclite. Divers témoignages, divers quartiers, divers souvenirs racontent la cité. Un beau projet qui se limite hélas à une succession d'anecdotes franchement pas très intéressantes. Le temps passe terriblement lentement sans qu'aucun témoignage n'accroche vraiment notre attention. Parfait pour une soirée Théma sur Arte. Au cinéma, on s'ennuie ferme.
Le concept était intéressant : celui de filmer 18 portraits de personnes pour illustrer cette ville incroyable qu'est Shanghai. 18 portraits témoignant des années 1930 à l'Exposition universelle de 2010. Oui mais, aussi intéressant le concept soit-il, aussi touchant que ces témoignages peuvent l'être, ou ces références au cinéma chinois, l'exercice de style lasse vite et nous laisse une impression de passer à côté de son contenu si l'on ne connaît pas bien l'histoire de la ville ou de la Chine. On appréciera tout de même la beauté des images et la musique, qui donnent envie de voyager. Pour le reste du film, il faudra se plonger dans un livre d'histoire pour en percevoir toute la portée, car il ne semble pas s'adresser aux occidentaux.
Je rejoins nirvana78 . Je serai même plus catégorique. J'ai vu le film hier soir. Film ennuyeux au possible. Tout est survolé , rien n'est vraiment approfondi. Seules quelques images de Shanghai nous ont parues intéressantes. Pour public très, très, très averti. Pour les autres, je déconseille.
Film inégal où l'on trouve à la fois de très belles séquences mêlant images d'archives, extraits de film et prises de vue contemporaines mais aussi des passages trop didactiques. L'hommage à HHH ou à Antonioni est assez beau. En revanche, il manque beaucoup de clés de lecture pour un public occidental. Les témoignages sont beaucoup moins forts que dans "24 city" (à voir !). Restent les images et le découpage souvent magistral.
Je ne partage pas l'avis de nombreux critiques qui considèrent le documentaire comme un genre cinématographique capable de produire des oeuvres aussi artistiquement abouties que n'importe quel autre. Jia Zhang-Ke est un réalisateur compétent, qui a quelques bonnes idées et, surtout, sait s'effacer derrière les personnes qu'il interviewe tout en imprimant une personnalité à son film. Cela ne suffit pas à faire de "I Wish I Knew" un chef d'oeuvre du septième art. En revanche, à une époque où Shanghai, et la Chine derrière elle, roule à tombeau ouvert vers l'avenir, cette évocation du passé à travers les témoignages d'une vingtaine d'acteurs de la petite et de la grande histoire locale est bienvenue. Beaucoup d'humanité dans ces récits - ce n'est pas rien dans une ville qui, justement, se déshumanise beaucoup. On se sent proche de ces personnes, dont certaines ont vécu des évènements terribles. Faire le lien entre Shanghai, ses habitants, le cinéma qui s'y est tourné ou qui l'a pris pour thème et les personnes qui ont participé à ces films est un angle intéressant, même si cela aboutit sans doute à donner trop la parole à des "intellectuels" peu représentatifs de la population. Quelques flashs sur la ville moderne défigurée par les travaux de préparation de l'Exposition Universelle (depuis le tournage, elle a encore beaucoup changé!), une interview d'un jeune écrivain-pilote de course idéalement placée pour mettre en exergue le contraste entre les jeunes Chinois d'aujourd'hui et les générations précédentes... Au final, un film bien fait, qu'il est sans doute préférable de voir en possédant quelques notions sur l'histoire contemporaine de la Chine.
Comme à son habitude, Jia Zhang Ke réalise ici une oeuvre très contemplative, qui risque à coup sûr d'en déconcerter plus d'un tant l'ennui suscité par le film se fait rudement ressentir. Tout commence en 2009 lorsque les studios de Shanghai commandent à Jia Zhang Ke un film qui permettrait de mieux connaître l'histoire de la ville (une ville qui a connue énormément de bouleversements depuis les années 30). On assiste donc ici à une oeuvre de commande qui fût à l'époque dévoilée au public chinois lors de l'Exposition Universel (de 2010). Armez vous de patience si vous compter aller voir I Wish I Knew, Histoires de Shanghai (2010), bien qu'il ne dure que 120 minutes, il en paraît bien plus, la mise en scène étant beaucoup trop amorphe, les interviews quant à elles s'enchaînent mollement, mais on pourra toujours féliciter la beauté des travellings latéraux et la B.O envoûtante.
Quel message retenir de ces interminables témoignages pour le moins suspects de par le choix de leurs intervenants ? Quelle lumière apportent-ils sur l’évolution de la population et la société de Shanghai ? J’avoue ne pas avoir saisi les intentions intellectuelles du réalisateur et ces deux heures m’ont paru interminables et sans intérêt. L’utilisation inhabituelle du format Scope pour ce genre de films ne justifie en rien l’intrusion de ce document dans les salles de cinéma, une diffusion télévisuelle aurait largement suffi. Encore que…
De très belles images mais d'un ennuis!!! c'est beaucoup trop long, il n'y a pas vraiment de fil rouge et certains témoignages sont vraiment inutiles et ne m ont pas vraiment touché. un calvaire de 2 heures.
Un film documentaire sur Shanghai extrêmement décevant. J'avais beaucoup apprécié "Still Life", malheureusement "I wish I knew" se contente d'aligner des témoignages répétitifs sur l'histoire contemporaine mouvementée de la Chine. Seuls quelques témoignages relèvent un ensemble bien terne. Le film est beaucoup trop long, on pourrait facilement supprimer plus de la moitié des témoignages, ce qui redonnerait de l'efficacité à un film qui en manque singulièrment. On s'ennuie. La trame narrative est inexistante. Aucune progression, aucun fil conducteur, hormis le passage par Shanghai et la figure poétique de la femme en blanc. Attention : film pour spectateur averti uniquement (savoir ce qu'est le Kuomintang, la Révolution Culturelle ou la Bande des Quatre, l'exil à Taiwan, etc.). Les insertions de références filmiques dans le film sont dépourvues d'intérêt. Pour résumé : des idées de départ intéressantes, mais la sauce ne prend pas du tout. A éviter !
Quelques images assez tristes de Shanghai. Beaucoup d'interviews de personnes ayant souffert de la révolution culturelle ou la guerre sino-japonaise. La mayonnaise ne prend pas. L'intérêt et la compassion ne sont pas au rendez-vous. Est-ce parce qu'il s'agit d'événements trop loin de nous ? Est-ce parce que la forme est plombante ? Toujours est-il que l'ennui s'installe vite et jusqu'au bout.
Il y des films où je me prépare à écrire une mauvaise critique, et je le fais : Au-delà. Des films où je m'apprête à sortir le dézingueur à recharge automatique, et à l'issue desquels je suis obligé de le remballer : Potiche.
Et il y a des films où je me prépare avant à tresser des louanges, avec des tournures de phrase pratiquement prêtes une heure avant le film ... et puis je m'endors pendant la séance.
Ben oui, j'ai honte, c'est rare que ça m'arrive, mais là c'était un peu too much. Ce n'est pas que le film n'est pas intéressant, mais parmi les 18 interviews qui s'enchaînent pour nous raconter Shanghai, certaines sont intéressantes, mais d'autres un peu lassantes. Et puis les visions de l'actrice Zhao Tao errant dans les rues sans un mot n'apportent rien, au contraire. Comme l'insertion de courts extraits de films d'Antonioni, Hou Hiao Hsen et Wong Kar Wai, dont je ne comprends pas vraiment le sens. En plus tout cela est très compliqué si vous n'êtes familier de l'histoire de la Chine du XXème siècle.
Au détours de quelques plans on sent parfois l'immense potentiel qu'a Jia Zhang Ke (comme dans ces films précédents Still life et 24 city) et qui éclatera un jour à la face du monde, j'en suis absolument certain.
Un film que j'aurais aimé aimer, dommage. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/