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    La Petite Sirène
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    3,8
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    252 critiques spectateurs

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    akatsukill
    akatsukill

    78 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2020
    Un bon film qui montre bien qu'on croit toujours que la pelouse est toujours plus verte chez le voisin alors que chacun vit sa vie et s'en sort du mieux qu'il peut. Les tentations peuvent être fortes mais ne jamais avoir recours à la magie noire les bg.
    Alolfer
    Alolfer

    125 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2020
    Un disney bon et qui se penche sur les profondeurs de l ocean et les mythes des sirènes . A voir en famille comme la plupart des disneys
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    134 abonnés 3 057 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2020
    Ce film marque le renouveau des grands classiques Disney en 1989 déclinant après Le livre de la Jungle de 1967, il suit Oliver et Compagnie 1988 qui était juste bien, vient ensuite le second Bernard et Bianca 1990 très bien mais un peu anecdotique et après une série de 7 excellent films, l'exception est Hercule, de 1991 à 1999. Adaptation du conte célèbre d'Andersen avec un personnage principal finement représenté comme l'une des figures les plus gentille de tous les films Disney. L'histoire se développe toute seule avec antagonistes et amis en partie dans un univers marin plein de charmes, de féeries et d'inventivité. Un film vraiment pour les enfants et pour tous très réussit.
    legend13
    legend13

    245 abonnés 1 054 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2020
    Ce dessin animé marqua le renouveau des studios d'animation Disney. C'est une œuvre sympathique qui se laisse regarder volontiers mais qui m'a absolument pas marqué quand j'étais gosse et qui, maintenant adulte, ne fait pas partis de mes classiques. Mais chacun ces goûts.
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 499 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2020
    Toujours un plaisir de suivre cette histoire prenante, avec ses personnages (l’humour des gentils, le charisme des méchants), ses décors (les fonds marins avec tous les détails, les interactions entre les espèces, la vie dans la mer), le suspens jusqu’au bout. Un très bon divertissement dont on ne se lasse pas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 janvier 2020
    Sortie en 1990 : LA PETITE SIRENE fait aujourd'hui parti des films d'animations cultes signé Disney. En effet le long-métrage comporte un solide scénario adapté du conte éponyme de l'auteur danois : HANS CHRISTIAN ANDERSEN qui passe du rires aux larmes subtilement, d'une galerie de personnages tous plus touchant et amusant, les uns que les autres. Une bande originale devenue culte qui est un pur régale, composée de morceaux devenus culte : «SOUS L'OCEAN» ou «PARTIR LA-BAS»
    Fabios Om
    Fabios Om

    50 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2019
    Une histoire de Handersen fidèle au conte du même nom mais avec la touche plus enfantin et des chanson de Disney nombreuse pour pouvoir faire durer le film plus longtemps et surtout pour qu'il est une durée d'un film . La film et un peu naïf pas comme on aimer ces film quand on était peut et ça dait du bien de voir ce genre de film. La meilleure chanson du film et celle du crabe Sébastien car les autre chanson on les oublie vite . Une romance qui est bien et mignon avec des décors aquatique sublime et quelque passage drôle
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 novembre 2019
    Ce disney est vraiment très beau et j'aime beaucoup la plupart des musiques.Dommage qu'Ariel et Éric soient vraiment des personnages pénibles.Par contre Ursula et le chef cuisinier sont très cools.
    Audrey L
    Audrey L

    631 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2019
    Ma fille, si tu veux plaire au prince charmant qui n'aime chez toi que ton physique, défais-toi de qui tu es. Belle morale. On retiendra davantage Sébastien le petit crabe chantant des tubes comme "Sous l'océan" (assez réussi), le duel comique avec le cuistot et quelques gags de réutilisation des objets du quotidien par le goéland (la fourchette pour se peinger les cheveux). Autrement, le film ne fait pas dans la finesse. Hyper-sexualisée en bikini alors qu'elle est jeune, suiveuse du prince plus âgé en abandonnant sa voix (symboliquement : son droit d'expression ? On peut le penser facilement...) et une légère scène de sauvetage inversé à la fin qui nous fait surtout l'impression que le studio a tenté de rattraper à la dernière seconde l'image de la femme dans ce dessin animé, La Petite Sirène ne restera pas dans les annales des films progressistes. Mais l'écriture des rôles du père Triton et d'Ursula est très bonne et le graphisme est soigné, et vraiment ce petit crabe est comique. Pas terrible pour l'image des femmes, mais possède quelques moments drôles et des chansons aquatiques sympathiques.
    Alexis D.
    Alexis D.

    104 abonnés 877 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2019
    Sans doute l'un des meilleurs films d'animation Disney de tous les temps, ainsi qu'un grand classique Disney incontournable, "La Petite Sirène", sans pour autant être un énorme coup de cœur, est un Disney que j'apprécie énormément et qui aura bercé mon enfance. Chaque séquence de "La Petite Sirène" est d'une importance à celle qui la suit, chaque détail a son importance par la suite. Le spectateur ne peut qu'être emporté par l'ingéniosité dont fait preuve le scénario du film. Pourtant, celui-ci s'évertue à casser tous les codes du conte original de Hans Christian Andersen, ne conservant que vaguement la trame originale, retenant quelques scènes clés (à l'image du sauvetage du Prince), mais préférant complètement diverger jusqu'à même trahir le dénouement du conte original. Pour autant, l'adaptation Disney réussit à bâtir une histoire moderne, et surtout, à réinventer le traditionnel conte de fées disneyen. Blanche-Neige, Cendrillon et Aurore étaient en effet des héroïnes passives (osons dire potiches) qui n'attendaient qu'à être secourues peu importe par qui (tout du moins du moment qu'il est beau, riche et Prince). Ariel au contraire prend sa destinée en main, quitte à mettre en péril et sa vie, et sa relation avec son père. "La Petite Sirène" réussit aussi l'exploit de rendre accessible le conte de fées aux garçons. Il faut dire que le film ne lésine pas sur les moyens et sur les innombrables effets spéciaux. Même l'informatique est utilisée à de nombreuses reprises apportant avec elle des effets de caméras superbement travaillés (Ariel qui dévale un escalier, ou encore la métamorphose d'Ursula...) et pour transcender certaines scènes inoubliables du film. D'ailleurs, parlons du scénario du film, qui est une grande réussite. En effet, le film s'ouvre sur spoiler: une séquence où l'équipage maritime du Prince Eric chantonne gaiement et où le majordome du Prince, Grimsby, lui évoque la possibilité d'un monde sous-marin. Un poisson s'échappe et rejoint ce fameux monde sous-marin des sirènes mâles et femelles gouverné par le roi Triton qui organise un concert, mais qui découvre lorsque ses filles font le show que sa fille Ariel est absente. En effet, Ariel est une jeune et très belle sirène, fille benjamine du roi Triton. Cependant, le monde des humains la fascine, elle rêve d'avoir des jambes et de vivre sur la terre ferme et donc elle visite une épave avec son ami le poisson Polochon. Un requin les attaque mais tous deux s'échappent et viennent présenter à Eurêka, une mouette savante qui connaît bien le monde des humains, leurs trouvailles, une fourchette et une pipe. Ariel finit par s'apercevoir qu'elle a loupé le concert et rentre au royaume de son père avec Polochon. Cependant, elle est surveillée par deux affreuses murènes, qui sont au service de la sorcière des mers Ursula, qui a été bannie du royaume des sirènes par Triton et qui rêve de pouvoir se venger. Justement, elle compte bien utiliser Ariel pour parvenir à ses fins... Au palais du roi Triton réprimande sévèrement sa fille et lui interdit formellement d'approcher le monde des humains, et charge le crabe Sébastien, chef d'orchestre, de veiller sur sa fille et de la surveiller étroitement. Ariel se réfugie alors dans sa cachette secrète où elle collectionne les objets et "trésors" du monde humain qui la fascine. Arrive ainsi l'une des meilleures séquences du film, ainsi qu'un moment épique d'anthologie des films d'animation Disney, la chanson d'Ariel "Partir là-bas" (d'une puissance lyrique et d'une intensité émotionnelle forte) qui évoque sa fascination pour le monde humain et son désir d'émancipation, ainsi que son envie de faire partie de ce monde qui la fascine et dont elle est tombée amoureuse. Après avoir découvert que Sébastien la filait, elle est attirée par un bateau à la surface. Elle assiste alors à une fête organisée par l'équipage du Prince Eric, qu'elle rencontre donc et qui la fascine. Elle sauve de la noyade le Prince Éric dont le navire a fait naufrage lors d'une violente tempête et en tombe amoureuse. Alors qu'il reprend ses esprits sur la plage où elle l'a ramené, il l'entend chanter, et, n'ayant pas réussi à lui parler, jure qu'il épousera la jeune fille à la voix merveilleuse quand il la retrouvera. De son côté Ursula, prévenue par ses murènes Flotsam et Jetsam, est ravie de cette nouvelle. De retour au royaume de Triton, Ariel réalise qu'elle désire ardemment revoir le Prince qui l'a ensorcelée. Sébastien essaie alors de la convaincre que la vie sous la mer vaut bien mieux que celle que les humains ont sur Terre. Vient alors la célèbre et magnifique chanson interprétée par Sébastien, "Sous l'océan", magnifique ballet maritime envoûtant, entraînant et mémorable. Mais Polochon murmure quelque chose à Ariel et l'emmène voir la statue du Prince Eric dans la cachette secrète d'Ariel. Cependant Triton, alerté par Sébastien qui a vendu la mèche malgré lui, débarque et détruit tous les trésors de sa fille. Désespérée, Ariel est abordée par les murènes d'Ursula qui la conduisent chez elle et ainsi Ariel conclut un pacte avec Ursula, la sorcière des Mers aux tentacules de pieuvre. Celle-ci lui donnera deux jambes en échange de sa douce voix de sirène. Mais si Ariel ne réussit pas à embrasser le Prince Éric dans les trois jours, elle redeviendra une sirène et l'esclave d'Ursula pour toujours. C'est le moment de la magnifique et cultissime chanson d'Ursula, "Pauvres âmes en perdition", à l'issue de laquelle Ursula retirera la voix d'Ariel. Finalement Ariel rejoint le château d'Eric qui la retrouve, l'emmène dans son château et prend soin d'elle. Au château, on fait la connaissance de Carlotta, la gouvernante, et de Louis, le chef cuisinier, qui essaie sans succès de cuisiner Sébastien pour le dîner du soir. Au cours de ce dîner, Ariel et le Prince Eric se rapprochent, et Prince Eric propose à Ariel de lui faire visiter son royaume le lendemain. Ariel en est ravie, tandis que de son côté son père culpabilise et la fait rechercher en vain. Le lendemain, comme promis, Prince Eric emmène Ariel en balade pour visiter son royaume. Le soir venu, les deux entament une balade romantique en barque sur un lac et arrive alors la merveilleuse chanson d'amour du film, interprétée par Sébastien et son cœur choral d'animaux, "Embrasse-là", au cours de laquelle les amis animaux d'Ariel font tout leur possible pour approcher Ariel et Prince Eric, très intimidé, qui n'ose pas embrasser Ariel. Voyant qu'Ariel parvient petit à petit à gagner le cœur du Prince Éric (malgré qu'elle soit muette), Ursula interrompt ce moment magique via Flotsam et Jetsam et se transforme en une belle jeune femme nommée Vanessa et utilise la voix d'Ariel afin de séduire le Prince Éric. Puis elle ensorcelle le Prince Éric avec sa voix et le convainc de l'épouser. Les amis animaux d'Ariel, aquatiques et terrestres, décident alors de venir à sa rescousse en perturbant le voyage de noces d'Éric et d'Ursula, transformée en Vanessa avec la voix d'Ariel. Lors de la bataille sur le bateau nuptial, Eurêka brise le coquillage d'Ursula renfermant la voix d'Ariel, révélant à Éric la vraie nature de sa future épouse. Ariel peut ainsi récupérer sa si jolie voix. Le soleil se couchant au bout des trois jours, Ursula reprend sa forme aquatique de la méchante sorcière des mers et enlève Ariel pour la soumettre à jamais. Le roi Triton, prévenu par Sébastien, intervient auprès d'Ursula pour libérer sa fille Ariel en échange de sa couronne, ce qui confère d'importants pouvoirs à Ursula, la méchante sorcière des mers. Le Prince Éric parvient cependant à libérer Ariel, provoquant la terrible colère d'Ursula, la méchante sorcière des mers, qui se met à leur poursuite en prenant une taille gigantesque. À la fin du film, le Prince Éric finira par tuer Ursula, la méchante sorcière des mers, en lui plantant le mât d'artimon de son navire en plein cœur. Ariel redevenue sirène se résout à devoir vivre loin d'Éric, mais c'est sans compter sur la bienveillance de son père, le roi Triton, qui lui permet de retrouver ses deux jambes afin d'épouser son adoré Prince Éric. Le film s'achève sur le mariage d'Ariel et d'Éric, recevant la bénédiction du roi Triton, le père d'Ariel, et Ariel qui dit adieu à son père et au monde sous-marin, dans une magnifique scène finale remplie d'émotion. Le film se conclut sur la reprise chorale de "Partir là-bas", et c'est vraiment émouvant
    . Avec son scénario habile, ses personnages hauts en couleurs, et surtout ses somptueuses chansons, ce Disney est un chef d'œuvre du cinéma d'animation. Disney avait bel et bien réussi avec "La Petite Sirène" à renouer avec son succès d'antan, tout en modernisant son concept sans pour autant renier ses racines. "Oliver et Compagnie" mais surtout "La Petite Sirène" auront ouvert la voie à la décennie de l'animation musicale. Les personnages sont très bien écrits et très attachants. Commençons par le personnage principal Ariel. C'est une jeune sirène aux cheveux de feu, qui est la cadette des sept filles du Roi Triton, souverain d’Atlantica, un royaume de l'océan. Âgée de seize ans, c'est une jeune fille rêveuse qui brûle d'envie de découvrir le monde des humains qui la fascine et dont elle collectionne les objets qu’elle trouve dans les épaves qu’elle explore avec son meilleur ami, le poisson Polochon, et qu'elle conserve dans une grotte secrète sous l’océan. La relation entre Ariel et son père est compliquée parce que le Roi Triton, inquiet pour sa fille, n’accepte pas sa fascination pour le monde des humains qu’il perçoit comme une menace. Pour Ariel, au contraire, seule la vie humaine, si différente du quotidien ennuyeux des sirènes, vaut d’être vécue et elle est bien décidée à tout apprendre de cette civilisation. En parlant du roi Triton, ce personnage est le souverain d’Atlantica, ville prospère bâtie sous l’océan. Il possède des pouvoirs magiques, contenus dans son trident magique. Cet homme sirène couronné aux longs cheveux et à la barbe blanche est le père de sept filles, parmi lesquelles sa cadette Ariel, sa préférée. Ce roi aimé et respecté par ses sujets est aussi un père autoritaire au grand dam d’Ariel… Animé à l’égard des humains d’une vive crainte teintée de haine, il s’oppose fermement aux velléités de sa fille Ariel, passionnée par le monde de la surface, qui nourrit le projet de rentrer en contact avec des représentants de l’espèce humaine. Cependant, le désir de la jeune sirène de connaître ce nouveau monde qui la fascine tant est bien plus fort que les interdictions de son royal paternel. Conscient de cet état de fait, le Roi Triton confie à son musicologue officiel, le crabe Sébastien, la mission de suivre sa fille et de tout mettre en œuvre pour l’empêcher de s’approcher de la surface de l’océan. Mission quasi impossible, tant Ariel est déterminée. En effet, le personnage du roi Triton est bien stéréotypé : c’est l’homme fort, qui représente le pouvoir, l’autorité et l’interdit : c’est lui qui interdit à Ariel d’être en relation avec les hommes (l’autre monde, qui représente, bien sûr, le sexe opposé). Les amis d'Ariel sont également intéressants. Polochon, poisson tropical de forme ronde et de couleur jaune à l’exception de ses nageoires bleues, est le meilleur ami de la sirène Ariel. Véritable trublion débordant de joie de vivre, il est un rayon de soleil dans la vie d’Ariel, lassée de la routine de sa vie sous-marine et rêvant d’aventures à la surface et de découvrir la vie humaine. Outre ses pitreries et sa maladresse, c’est aussi par sa loyauté à l’égard de son amie que Polochon s’illustre. En effet, le petit poisson est toujours là pour prêter main-forte à la petite sirène lorsque celle-ci est en difficulté : c’est ainsi qu’il n’hésite pas à la défendre face à la colère et aux réprimandes de son père, le Roi Triton… Prêt à tout pour faire le bonheur d’Ariel, c’est lui qui retrouve et lui offre la statue militaire représentant le Prince Éric, tombée au fond de l’océan après le naufrage du navire princier. Même lorsque venir en aide à Ariel signifie la perdre pour toujours, Polochon n’hésite pas à être à ses côtés : ainsi, lorsqu’Ariel est devenue humaine en ayant passé un contrat périlleux avec Ursula, Polochon se démène pour qu’elle puisse emporter le cœur du Prince Éric avant le terme du laps de temps de trois jours fixé par la sorcière des mers. Quant à Sébastien, musicologue très distingué de sa majesté le Roi Triton, c'est un crabe qui joue auprès du souverain d’Atlantica le rôle de chef d’orchestre et de compositeur attitré de la cour ainsi que celui de conseiller du monarque. Lorsque le petit crabe rouge au fort accent caribéen apparaît pour la première fois à l’écran, il est en train de diriger, devant le Roi Triton et sa cour, un concert mettant en vedette les sept filles du souverain. Son attitude vindicative à l’égard d’Ariel et les principes d’éducation et de bonne conduite qu’il défend fermement donne l’idée au Roi Triton de faire de son musicologue le chaperon de sa cadette : Sébastien, à son grand désespoir, devient donc la nounou de la princesse Ariel… Un travail de chaque instant ! Dès lors, Sébastien suit Ariel comme son ombre tout au long de la journée et doit notamment veiller à ce qu’elle ne s’approche pas du monde des humains qui la fascine plus que tout. Sébastien mise sur ses talents de musicien, bien aidé par d’autres animaux marins mélomanes, pour vanter à Ariel les mérites de la vie aquatique lors de la chanson "Sous l’océan". En vain… Malgré tout le mal qu’il se donne, le crabe doit se résoudre rapidement à assister impuissant aux escapades de la jeune sirène à la surface des flots. Par culpabilité, par compassion ou par sens du devoir pour éviter que la princesse devienne l’esclave d’Ursula en échouant à remplir sa part du contrat, Sébastien finit par se ranger définitivement du côté d’Ariel. Dès lors, il décide de l’aider à retrouver le Prince Éric puis à le séduire et, pour se faire, l’accompagne sur la terre ferme. Une nouvelle fois, il mise sur la force de la musique, créant une atmosphère propice à la séduction et à la naissance d’une idylle lorsqu’Ariel, recueillie à la cour du Prince Éric, et son bien-aimé font une balade en barque. Ursula, elle, est une sorcière des mers malfaisante qui, depuis qu’elle a été bannie d’Atlantica par le Roi Triton, vit comme une marginale dans son repaire isolé dans le squelette d’un Léviathan entourée de ses murènes qui lui sont totalement dévouées, Flotsam et Jetsam. Créature moitié humaine et moitié pieuvre aux formes très généreuses, elle possède six tentacules noirs, une peau mauve, des cheveux blancs hirsutes et un maquillage outrancier. Ses actes et desseins malfaisants sont clairement exposés au moment de sa chanson "Pauvres âmes en perdition" durant laquelle la sorcière s’illustre par un déhanché infernal qui se veut sensuel. On y apprend que les Polypes, sortes de petites anémones de mer, qui peuplent son antre sont des sirènes qui ont échoué à honorer leur part du contrat les liant à la sorcière des mers qui, en guise de dédommagement, les a transformé en ces créatures insignifiantes, prisonnières de son repaire. C’est aussi durant cette séquence qu’Ursula passe un accord avec Ariel, la fille du Roi Triton qu’elle espère, sur les conseils de Flotsam et Jetsam qui guident jusqu'à elle la jeune sirène, utiliser pour causer du tort à celui qui l’a condamnée à l’exil. A la fin du film Ursula touche enfin au but : Triton est transformé en polype et la sorcière des mers devient la nouvelle reine de l'océan. Ce n’est pas pour autant fini puisqu’Ariel et Éric refusent d’abandonner le combat. En voulant désintégrer le Prince Éric à l’aide du triton magique du roi déchu, elle prend finalement pour cible ses deux murènes qu’elle chérissait comme ses enfants à cause de l’intervention d’Ariel. Entrant dans une colère incontrôlée, elle devient géante et représente alors plus que jamais une menace pour tous ceux qui l’entourent. La gigantesque sorcière est finalement définitivement abattue grâce au Prince Éric qui parvient à l’empaler sur la proue brisée de son navire… Sa magie disparaissant avec elle, le Roi Triton et les autres sirènes transformés en polypes recouvrent leur véritable apparence : la menace Ursula n’est plus ! Cela dit, Ursula, de par sa personnalité charismatique, sa soif de pouvoir et sa dangerosité, est clairement l'une des meilleures méchantes de l'univers Disney, elle est en effet profondément marquante, et son personnage est extrêmement réussi. Mon personnage préféré du film reste le Prince Éric qui est un jeune souverain courageux et idéaliste dont la petite sirène Ariel tombe amoureuse au premier regard. Le jeune prince rêve du grand amour et rechigne à un mariage d’intérêt, au grand dam de son valet, conseiller et garant de l’étiquette, Grimsby, qui voit d’un mauvais œil le célibat de son maître s’éterniser. En attendant de trouver le grand amour, Éric se passionne pour la navigation et les mystères de l’océan. C'est vraiment l'un de mes princes préférés de Disney, profondément beau (agréable à regarder, comme le précise Ursula) mais aussi très gentil, très doux, très attachant, courageux, attentionné, attendrissant, honnête, intègre et loyal, généreux, déterminé, et enfin rêveur et romantique. C’est clairement mon troisième prince Disney préféré. Les autres personnages comme Grimsby, Eurêka, Louis ou Carlotta sont eux très sympathiques et attachants. Cependant "La Petite Sirène" n'est pour autant pas dénué de défauts, à commencer par l'animation des personnages qui donne quelquefois l'impression d'un fort tâtonnement. Le visage d'Ariel change ainsi du tout au tout d'une séquence à l'autre, la morphologie de Sébastien change constamment de volume, tandis qu'Eric grandit et se tasse selon le besoin de chaque scène. A part ça, l’animation est splendide, fluide, et le travail sur l’eau, les bulles, la fluidité des mouvements des personnages, tout cela est très remarquable. Les chansons, elles, sont magnifiques et mémorables, j’ai déjà évoqué "Partir là-bas", "Pauvres âmes en perdition", "Sous l'océan", "Embrasse-là", mais d'autres sont légèrement moins mémorables, comme "Dans les profondeurs de l'océan", "Les poissons", ou "La chanson de Vanessa". Non content de bénéficier d'une bande-son impeccable, d'un scénario fort et de personnages attachants, "La Petite Sirène" connaît également une réalisation technique aussi ambitieuse qu'irréprochable. Certaines scènes sont ainsi véritablement bluffantes. La tempête, le numéro musical d'Ursula ou le final sont à ce titre exceptionnels. Il faut dire que 80% du film disposent d'effets spéciaux ! A cela, une raison simple : la localisation de l'histoire dans le milieu marin. Chaque mouvement se doit en effet d'être suivi d'ondulations ou de bulles. Mais à bien y regarder, "La Petite Sirène" traite particulièrement de la découverte de la sexualité et de la soif de pouvoir. Concernant la découverte de la sexualité, on voit clairement notre héroïne Ariel qui découvre l’amour et le sexe auprès du prince Eric, et qui travaille de plus en plus sa féminité au cours du film. Concernant la soif de pouvoir, ce film met en valeur le personnage d’Ursula qui veut s’élever dans l’échelle sociale et qui cherche à usurper le pouvoir masculin du roi Triton (elle utilise Ariel uniquement pour chercher à atteindre Triton) et ainsi devenir la Reine des Océans. La jalousie et la soif de pouvoir sont donc des thèmes qui parcourent ce Disney. Sinon ce film parle de l'adolescence, du désir de liberté, de sexualité, de rébellion face à l'autorité du père, d'amour, d'émancipation, de rapport à la famille, de la découverte de son corps et de sa sexualité, mais aussi de la féminité et de la place des femmes dans la société. Au final on peut toutefois regretter que l'émancipation de l’héroïne passe surtout de la domination d'un homme à celle d'un autre. Ce film regorge cependant de scènes mémorables (la scène d'introduction, la scène de sauvetage d'Eric, la scène de mariage de Vanessa et d'Eric, la bataille finale avec son climax de fin très fort, très prenant, avec une bataille maritime épique et dramatiquement très forte, avec Ursula qui se sert du trident de Triton pour menacer le couple Ariel/Eric (super couple au passage, très attachant et qui dispose d'une bonne alchimie) au sommet de sa puissance). C'est un film qui regorge d'enjeux dramatiques forts, et certaines scènes sont très tristes (la scène où Ariel, en larmes, regarde sans rien pouvoir faire le bateau qui se prépare à célébrer le mariage de Vanessa et d'Eric ou encore la scène où le roi Triton désespère de ne jamais retrouver sa fille, pour ne citer qu’elles) mais on a aussi des scènes émouvantes joyeuses (comme la scène finale où Ariel dit adieu à tout son monde, la scène où elle finit enfin par pouvoir être avec Eric ou le passage musical de "Sous l'océan"). C’est un film avec un rythme soutenu, et on ne s’ennuie jamais. Les relations entre les différents personnages sont par ailleurs très bien travaillées. Les principales sont les relations Ariel/Triton, Ariel/Polochon, Ariel/Sébastien, Ariel/Eric et aussi Ariel/Ursula. Concernant la relation Ariel/Ursula, il s’avère, d’une part, qu’Ursula est jalouse de la beauté et de la jeunesse d’Ariel, et d'autre part, qu’elle se sert, sans vergogne et sans morale d’Ariel pour régler ses comptes avec la vie et ses injustices, tout en se vengeant de Triton. Elle gagne ainsi sur les deux tableaux. Ariel, quant à elle, connaît sans doute la plus grande détresse de sa vie et perd une dignité, non pas ontologique mais posturale : en sacrifiant sa voix, c’est comme si elle vendait son âme au Diable. Elle se réduit elle-même, par son manque de discernement, à l’état de marchandise, ce qui est une totale régression pour la femme libérée. Ursula, elle, précise notamment qu’elle avait, à une époque, une place privilégiée au palais, place qu’elle semble avoir perdue à cause de son comportement : "de mon temps, on savait s’amuser, à l’époque où moi, je vivais au palais", se lamente-t-elle; et elle enchaîne : "et maintenant, regardez-moi… balayée de tous comme une vulgaire courtisane !". A ces derniers mots, on peut comprendre qu’elle était une courtisane de la cour du roi Triton, et que son comportement quelque peu déplacé a provoqué son bannissement définitif. Ariel, en effet, semble être l’occasion pour Ursula de se venger du roi Triton. Ursula se sert d’elle, de sa confiance, de son ignorance, dans le seul but de toucher le roi Triton et Triton, quant à lui, est furieux de savoir que sa petite dernière a eu des relations avec cette femme détestée. Concernant la relation Ariel/Polochon, c’est tout simplement une amitié très forte et sincère qui les unit, et Polochon est l’ami loyal qui fait tout pour le bonheur de son amie Ariel. La relation Ariel/Sébastien est un peu plus complexe car on voit bien que Sébastien au départ se conduit juste comme le serviteur de Triton envers Ariel mais il va réellement finir par s’attacher à elle et à tout faire pour son bonheur et de son côté Ariel va apprendre à lui faire confiance. La relation Ariel/Eric est une jolie relation de couple, avec un côté tragique puisque les deux amoureux sont séparés par Ursula pendant une partie du film. Cependant ce couple défie les stéréotypes car ici c’est le prince Eric qui tombe amoureux de sa sauveuse. Ici c’est Ariel qui endosse le rôle du prince charmant qui sauve Eric la demoiselle en détresse de la noyade lors d'une tempête. Ariel l'a même sauvé deux fois. Eric ne tombera amoureux d'elle que quand il entendra sa voix, et fait attention à ne pas abuser de la position de faiblesse de la jeune fille au milieu du film. Il aime la personnalité d’Ariel en tant que jeune femme rêveuse, passionnée, curieuse, enthousiaste, attentionnée et douce et aimante, et surtout sa voix. En retour Ariel apprécie chez Eric principalement sa beauté mais aussi sa douceur, sa tendresse pour son chien Max et sa gentillesse. Les deux forment un couple très mignon et très attachant, et qui est mis en valeur par des éléments dramatiques intéressants, comme la difficulté d’Ariel à lui avouer son amour en raison de son mutisme, la présence d’Ursula qui veut les empêcher de s’unir pour qu’elle puisse mener à bien ses projets, ou encore le dilemme du Prince Eric qui doit choisir entre la femme à la si belle voix mais qui est inaccessible et la femme qui est douce et aimante et accessible. Mais ce qui cimente le plus ce film, c’est la relation Ariel/Triton, qui est une relation très conflictuelle car le roi Triton se conduit un peu comme un père castrateur et Ariel se rebelle contre lui car elle le voit comme un père trop autoritaire malgré son amour pour lui mais à la fin l’enjeu est que le roi Triton finisse par accepter les humains et accepter l’émancipation de sa fille, ce qui donnera lieu à des séquences d’émotion très fortes entre lui et sa fille (la destruction de la grotte d’Ariel, les scènes de réprimande, les scènes où Triton est saisi de remords, la scène où Triton prend la place de sa fille comme esclave d’Ursula (un moment de bravoure mémorable et ultime dans les films Disney) ou encore la scène d’adieu finale, très belle et très émouvante). Le roi Triton représente ainsi pour la jeune fille le père castrateur; d’ailleurs tant qu’Ariel vit sous son toit, elle est "frustrée" par sa queue de poisson qui peut représenter une sorte de "ceinture de chasteté" rendant impossible pour elle toute sexualité. C’est auprès de la figure féminine dominatrice (Ursula), femme émancipée et sans complexe (voyez comme elle étale ses formes généreuses), qu’Ariel va pouvoir s’affranchir de l’interdit posé sur le sexe : c’est Ursula qui lui permet d’avoir des jambes (attribut suprême de la féminité), et c’est en s’éloignant de la maison du père, en fuguant même, qu’elle va pouvoir rencontrer l’amour. La preuve en est : pour pouvoir vivre pleinement son amour, même avec la bénédiction de son père, elle sera forcée de garder ses jolies jambes et de faire une croix définitive sur sa queue de poisson. On peut cependant regretter que la morale de fin soit aussi discutable (l’héroïne agit sans réfléchir à ses conséquences, met tout le monde en danger et à la fin elle a tout ce qu’elle veut pour la récompenser de son attitude égoïste). C’est cependant un film magique, féérique (à ce titre la séquence chantée "Partir là-bas" est un bijou de poésie, de romantisme, d’onirisme, de magie et de féérie). Ce passage est tellement romantique et poétique, mais aussi mémorable ! Il y a dans ce film une magie Disney, qui bien sûr n'est plus la même qu'avant. Considéré à juste titre aujourd'hui comme un immense chef d'œuvre et le fer de lance de la décennie du succès, "La Petite Sirène" est un Disney qui mérite toujours aujourd'hui son statut d'œuvre culte ayant traversée les décennies sans prendre la moindre ride, et reste un film romantique, poétique et touchant de Disney, avec une bande-son totalement culte, et qui nous raconte un beau conte de fées moderne. Bref, un très grand classique Disney magique et incontournable à voir absolument, un bijou d’animation réalisé par les grands John Musker et Ron Clements, qui a contribué au second âge d’or des studios Disney. Une perle incontournable des studios Disney
    Kivodulh
    Kivodulh

    35 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2019
    Très belle animation et superbe BO pour cet animé Disney.
    On se prend au jeu, revue 28 ans après. Dans les souvenirs d’enfant j’avais trouvé ça trop « pour le filles ». Il est vrai que l’histoire est très tournée « conte de princesse ».
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2019
    La Petite sirène est un peu le grand bazar de l’Histoire où s’amoncellent les périodes plus ou moins bien référencées : le cadre semble mythologique – et grec – avec Triton et ses sirènes, mais la vie terrestre donne l’impression de se passer à la Renaissance. Et dialogues et chansons délivrent un propos ambiguë fait de revendications pseudo-féministes contemporaines énoncées entre deux actions elles plutôt traditionalistes. Entre ces eaux à teneur vaguement historique louvoie une fille de 14 ans qui tombe sous le charme du premier garçon entraperçu, comme tirée du couvent où elle demeurait la cloîtrée. En troquant son signe d’appartenance familiale pour des belles et fines jambes, elle sacrifie sa belle et fine voix que l’homme de toute façon n’apprécie guère ; pas de chance pour elle, c’est justement sa voix que cherchera l’amant ami dont elle s’éprend. L’ancrage historique ne tient pas. L’ancrage symbolique non plus. Car rien n’est véritablement creusé, ni la personnalité de notre prince charmant dont on ne connaît que son chien rigolo, ni la personnalité de notre héroïne qui ne semble jamais jouer de rôle ni politique – elle est pourtant la fille d’un dieu – ni symbolique. Juste la fille, juste le garçon, juste la rencontre et voilà. Disney réduit le canevas à son strict minimum et préfère colorier ses poissons. La très belle animation enveloppe l’ensemble, de bonnes chansons dynamisent le récit. En fait, La Petite sirène agit de la même manière qu’un aquarium : on jette quelques notes et la population se meut un temps. Le souci vient de ce foutoir historique dans lequel les réalisateurs ne semblent piocher que les clichés les plus datés et complaisants sur l’amour : un prince charmant en quête du coup de foudre pour satisfaire papa, une fille niaise qui chante bien et qui troquera sa queue de poisson – originalité évincée – pour adopter les attributs de son tendre époux. Naufragés d’un pouvoir qu’ils ne désirent pas, nos deux protagonistes deviennent des âmes romantiques aussi lisses que le dos d’une raie. C’est quand même bien dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 décembre 2018
    L´adaption du conte d’Andersen, c’est une version animée de ces marins du large rêveurs de sirène, une excellente féerie d'entrée. Ajouter à cela du romantisme de noble, le prince de la terre ferme tombe fou amoureux et n’a de yeux que pour son âme sœur destinée. Une grande princesse, Ariel n’etant pas n’importe qui, fille du roi Triton de la mer préférant le sous-marin pour la tranquillité hors du contact humain malgré les avertissements à son égard n’en tenant qu’a sa tête et éprit de liberté. Les compagnons poissons crustacés de la petite sirène sont adorables, il y a le mignon et enfantin poisson Polochon, le crabe Sébastien, un Caribéen conseiller du roi maritime et chef d’orchestre. Un univers de personnages humoristiques propre à l’inventivité Disney, sans une pincée de l'excellente intrigue récurrente, antagoniste banni de la lumière des mers pour l’attirance obscure, la femme pieuvre des ombres. Ça surprendra, avec une légère frayeur, les enfants sans trop d'inquiétude par sa voracité diabolique, une mangeuse de poisson cru vivant comparées aux pacifiques sirènes. Une ode à la non consommation de ces attachants êtres vivants de l’océan et une romance aseptisée très influencée par le judéo-chrétien, l’esprit tordu est à mettre en veilleuse. Les chansons en version française correspondent bien à l’ambiance, un top musical pour ces rythmes rafraîchis d’ensoleillement.
    Galdo T.
    Galdo T.

    3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 décembre 2018
    Mauvais jeux d'acteurs mauvaise réalisation pouvait faire beaucoup mieux l'histoire n est d'ailleurs pas logique dommages
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 août 2018
    À la flotte l'univers Disney ! Ce n'est pas un changement de décor si radical qui fera changer les studios de méthode ; un manichéisme bien pur, des personnages secondaires trop mignons, un scénario dont on peut prédire les rebondissements à la seconde près. Cliché, méga-mièvre, La Petite Sirène suspend un peu de poussière de rêve en eau trouble parce que l'océan ouvre tellement de portes à l'imagination que les dessinateurs n'ont pas pu passer à côté de ses opportunités.

    Un bon point pour la créativité, aussitôt perdu pour un scénario qui fait plutôt pire que la moyenne tant les revirements de situation sont brutaux. C'est un film presque divertissant, mais dont le dessin dépeint à grand peine les merveilles du vrai monde marin ; un film dont on peut s'attendrir pendant quelques instants avant d'être réveillé par la naïve crudité de la méchanceté ou par la fin qui arrive vite. Le souvenir de l'avoir vu a débarrassé le plancher océanique de ma mémoire le lendemain même.

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