Blanche-Neige, Aurore, Cendrillon, Alice, toutes ces jeunes femmes sont les premières icônes mystiques de l'univers Disney certes, mais il est une différence de taille qu'il n'est point à oublier, aucune n'à réellement de chanson ayant eu une durée conséquente lors de leur aventure, l'une chante quelques secondes, l'autres frôle le ridiculissime gentillet et les dernières n'en ont aucune personnelle ou alors participes de près ou de loin. Ici, nous plongeons dans un conte, une fresque, un mythe, une plongée millénaire dans un savoureux mélange de mythologie Grecque et de légendes marines. Ici, j'ai enfin trouvé la première véritable œuvre d'art du studio. Sur le récit rien de très révolutionnaire soyons franc, un monde de marin, de navire, d'aristocratie comme la firme aux grandes oreilles sait si bien le faire, pour nos personnages, Arielle est, est, un bijou dans son jeu, un bijou dans son visuel et sa gesticule, son interprétation l'est tout autant en montrant à la juste perfection sa sensibilité, son charme ultra décapant et son côté sexy je l'dis clairement. Sur le plan musicale, pareil que pour le restant, une partition magistrale, magnifiant poésie, dynamisme habituel et puissance sonore, la chanson d'Arielle "Partir là-bas" en est l'ultime exemple tant dans ses paroles que dans sa mélodie. Puis toutes les sonorités secondaires rappel sans cesse avec talent l'univers lyrique, épic et impérial menant le récit de son démarrage à son apogée royale. Le duo évidement, drôle, touchant, romantique sans tomber dans le ridicule à souhait mais dans le comique de circonstance nous fait vivre des moments superbement orchestrer, Arielle trouvant toujours le moyen de se mettre correctement en valeur. Sébastien et Polochon forment ce duo secondaire culte avec énormément de comique et d'énergie, le crabe ayant d'ailleurs SA grande scène musicale et SA scène presque macabre dont on aurait clairement peine pour lui. Enfin, Ursula, visqueuse mais aux couleurs sublimes offre la première chanson pour une vilaine Disney et emporte tous dans un typhon mélodique sublime aux paroles certes noires mais tant bien interprétées. Le contrat et le vol de la voix offrent la majestuosité suprême à l'instant tant le son lyrique et les mouvements d'Arielle y sont parfaits. Quand à la métamorphose de la pieuvre en sublime brune je l'dis également, elle nous offre une entrée nocturne triomphale et un solo en bateau aussi sexy que ténébreux. Le final manqua de longueur mais reste unique en démesure. Une mention au roi des mers, le Poséidon de Disney dans sa grandeur dorée. Avec tous cela, autant dire que j'en attend tant du futur live qu'il nous sera offert avec les éléments démonstratifs ayant fait de ce film aquatique, une vraie épopée marine, une romance musicale sublime et drôle avec ses côtés charmeurs. Une toile ou devrais-je plutôt dire, une étoile de maître.