Il faut le dire d’emblé, ce métrage n’est pas une réussite. Un film qui, visiblement, bouffe à tous les râteliers, et plagie à outrance. Donc, aucune originalité, aucune idée lumineuse, puisqu’il ne fait que copier sur ses voisins ! Et la liste est longue. Au-delà du message qui est, certes, louable, les dialogues inspirés auraient dû faire l’objet d’une recherche, d’une quête, au même titre que l’eau convoitée par les personnages. Or, il n’en n’est rien, et le tarissement se fait sentir sur l’ensemble. Luttant contre la fermeture de rideaux de mes paupières, motivé par le vide intersidéral des scènes, j’attendais, et j’attends toujours, la situation cocasse qui m’aurait extirper ne serait ce que l’esquisse d’un rictus. Nada !
Par contre, ce sentiment d’agacement que provoque le coq (Yves de son prénom, et caricature chiraquienne des Guignols de l’info), ne m’a pas échappé. Et puis, si c’était pour taper sur la gueule des humains, pourquoi avoir fait les animaux aussi proches d’eux, au niveau comportemental ?
Bref, la trame écologique n’est qu’un prétexte pour accoucher d’un navet. Soit…, c’est un bon début !