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carbone144
94 abonnés
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2,0
Publiée le 25 octobre 2021
Un film d'une heure étiré sur 1h45 à cause de son flot incessant de ralentis inutiles. Le style est le même que le premier 300, avec son esthétique de fond-vert synthétique, de faux sang ridicule, et de photo au contraste "HDR" découvert par un débutant. Fatigant et lourd pour ma part, ce n'est que mon avis.
Je n'avais pas beaucoup apprécié (euphémisme) le précédent, mais lorsque j'ai vu débarquer cette suite sept ans après, sans « grand nom » derrière la caméra et un casting soit identique, soit vu au rabais (Eva Green exceptée), mes pulsions nanarophiles ont été plus fortes. Passons la dimension historique et ses nombreuses incohérences narratives et temporelles : on n'est pas forcément là pour ça et elle n'intéresse pas grand-monde, même si un semblant de rigueur et de logique n'aurait pas été de trop. En revanche, voir Noam Murro (?) poursuivre le massacre artistique en ne trouvant rien de plus intelligent que de reprendre le « style » du premier en doublant, voire triplant toutes les tares qui le caractérisaient, à coups d'effets numériques immondes pour montrer que le sang gicle beaucoup et qu'on a pas peur de la violence, c'est plus embêtant.
Si ce premier degré forcené peut fonctionner à une poignée de reprises, il y a globalement de quoi être navré par autant de bêtise, les moments balourds voire ridicules spoiler: (je ne vais pas être très original mais cette scène de « sexe » entre Themistocles et Artemisia est quand même assez fascinante) s'additionnant à des dialogues ineptes mais pouvant devenir cultes au quinzième degré (désolé, mais pour moi ce spoiler: « je vois que ton épée est plus dure que ta queue » est mythique), où seule la splendide Eva (allez, je peux éventuellement intégrer Lena Headey) tente de garder sa dignité pour ce qui est le seul personnage vaguement potable du récit, à moins que ce ne soit simplement ses sous-entendus sexuels à chaque scène qui donnent cette illusion. Bref, un mauvais film faisant suite tardivement à un titre déjà peu glorieux : les nanardeurs étaient à l'affût, et nul doute que ce sont eux qui s'y retrouveront le plus.
Quelle déception ! Ce deuxième volet de 300 fait tout moins bien que l'original ! Les acteurs, les costumes, les personnages (nouveaux comme issus du film précédent), le scénario, les combats, la vraisemblance (car contrairement à ce que l'on peut penser, 300 savait rester crédible même dans les moments les plus exentriques)... Le pire étant que Zack Snyder ait quitté la réalisation pour se contenter de co-écrire et de produire le long métrage ce qui ôte à ce film tout ce qui faisait le charme du précédent : sa réalisation remplie d'idées originales et son aspect visuel surréaliste. Adieux visuels marquants ! Adieux monstres grotesques et effrayants ! Adieux combats mémorables (comme celui contre le rhinocéros) ! Adieux personnages charismatiques ! Place à une réalisation qui ne laisse presque aucune scène marquante ou plan iconique (malgré quelques fulgurances par moment), pas une seule ignoble créature grotesque et fantastique, des combats lambdas et donc oubliables ainsi que des personnages qui semblent avoir perdu toute leur aura (Xerxès en tête) ou n'en ont quasiment pas (Thémistocle est d'ailleurs le seul nouveau personnage un tant soit peu attachant) Notons enfin que les costumes ont grandement baissé en qualité entre les deux films (surtout Ephialtès) alors que le budget alloué au film est presque le double du précédent ! En résulte donc un film qui n'arrive pas à la cheville de son prédécesseur sur tout les points mais qui passe son temps à l'évoquer de manière plus où moins subtile, de nombreuses scènes où personnages faisant ainsi référence à l'original (en moins bien, évidemment) (l'entrevue entre Artémise et Thémistocle faisant référence à celle entre Léonidas et Xerxès, Artémise qui jette ses généraux défaits à la mer comme Xerxès décapite son état major qui n'a pas su briser les rangs spartiates...) Rajoutons une scène nous racontant comment le Xerxès historique est devenu celui du film, question qu'évidemment chaque spectateur se posait après avoir vu 300 (comment ça pas vous ?) et une scène de charge à cheval sur des bateaux qui s'entrechoquent (une technique de combat très utilisée dans l'Antiquité et que l'on utilise encore de nos jours) qui vous prouveront que le film est tout à fait dispensable. Je pense retenir à long terme de 300 : la Naissance d'un Empire que trois scènes : la scène complètement débile de charge équestre sur les triremes en pleine bataille navale (qui me fait penser à une scène similaire de Star Wars 9), une scène dans laquelle la femme de Léonidas charge en robe de soirée (qui reste impeccable malgré les dizaines de perses qu'elle tue) et l'entrevue entre Artémise et Thémistocle dans laquelle on voit le buste d'Eva Green et se rend compte que l'actrice a été plutôt gâtée par la nature.
En résumé, 300 : la Naissance d'un Empire est une suite oubliable qui n'égale l'original sur aucun point (y compris sur le générique de fin), retire aux personnages toute leur aura (l'origin-story de Xerxès), répond à des questions qu'on ne se posait pas et n'apporte pas grand chose au film original. Si vous avez le choix entre ce film et un autre (bon de préférence), ne prenez pas 300 2.
PS : après le générique, une question m'ait venue à l'esprit : quel empire nait dans le film ? Le Grèce ? Impossible, c'est juste une coalition militaire, pas un empire. Les scénaristes feraient mieux de répondre aux questions qu'on se pose plutôt qu'à celles qu'on ne s'est jamais possés.
Le supplément d’âme de cette suite au demeurant médiocre provient de l’actrice Eva Green qui, une fois encore, campe un personnage féminin à la beauté tourmentée, tout à la fois sensuelle et virile ; elle s’avère, en cela, plus impressionnante que les soldats qu’elle affronte, plus authentique que les fonds verts devant lesquels elle s’active, plus galvanisante que la musique de Junkie XL, par ailleurs excellente. Elle confirme que la profondeur – certes relative – d’un être n’est pas incompatible avec le cliché, mieux qu’elle permet de faire évoluer un cliché et éviter ainsi tout statisme. La séquence d’ébats, qui était ridicule dans le premier volet, s’avère ici d’un érotisme teinté de grotesque ; elle rejoue celle qu’orchestrait Tim Burton dans le formidable Dark Shadows (2012), en lui restituant cette impression d’inquiétante étrangeté non dénuée d’humour – en témoigne la réaction des deux gardes à l’extérieur de la pièce. Dommage alors que la réalisation multiplie les plans hideux recouverts d’une giclée de faux sang, que les autres acteurs manquent de charisme, à commencer par Sullivan Stapleton qui ne dégage ni puissance ni émotion, que l’ensemble tombe dans les travers de l’esthétisation à la Snyder sans s’affranchir d’un producteur trop lourd pour offrir à l’œuvre de Miller une révision originale.
Comme beaucoup j’ai kiffé 300, alors forcément une suite je doute un peu, surtout quand on annonce que là la Grèce s’en mêle, ça augure du lourd et de la baston version blockbuster. Ben pour le coup on est servi, des fights on en aura plein, avec du sang et des ralentis. Sauf que dans le 1er c’était bien dosé, l’équilibre suivait celui de la BD, là on sombre dans le « toujours plus » habituel des suites. Le réalisateur se repose trop sur ce qui a fait le succès de 300 et en rajoute une couche pour plaire aux jeunes, la musique techno-rock est là pour attester de la cible visée. Si le style demeure c’est le seul bon point du film, et ça fait peu par rapport aux abus. En effet oubliez le réalisme évidemment (un cheval sur la mer saute de bateau en bateau et à travers les flammes), la biologie (le cuir et les corps se déchiquètent facilement), la physique (l’eau n’arrête pas les flèches) et l’Histoire bien sûr mais ça le comics l’assumait. Pour le reste ça copie outrageusement sur son prédécesseur tout en dénaturant ce qu’il avait créé. Ah oui la nouveauté c’est qu’on se farcit la story de Xercès pour mieux justifier l’importance d’Eva Green. D’ailleurs son perso existe clairement pour servir la cause féministe, la reine Gorgo ok mais là on est au niveau supérieur. Enfin pour une survivor qui tape les Expendables d’une main spoiler: elle se fait facilement doser par Themistocles donc cohérence zéro. Le problème c’est qu’en sacrifiant tout au spectacle ce qui reste est d’un niveau pitoyable : le scénario se perd vite, un début fait de bavardages et une voix off omniprésente qui balance des faits douteux et qui soule vite, des combats survitaminés non-stop, L’exemple le plus parlant est le plus visible : le sang. Il y en a tellement qu’il faudrait des millions pour soigner l’esthétisme (comme dans le 1), du coup on voit que c’est en images de synthèse. Le décor et les autres FX (explosions, bateaux, animation du cheval lors du combat final) en souffrent tout autant, quand on se repose essentiellement sur ça c’est dommage. Les voix en vf sont différentes, on y perd car elles sont trop monotones, le rythme est élevé et se tient, la trame est ultra basique, il n’y guère d’indication de temps donc on décroche encore plus vite, puis on a trop de face à face et de poses héroïques (même si le héros a des failles hein ?) pour que ça passe.Enfin les valeurs prônées à longueur de temps sabrent définitivement la qualité du long métrage. Quand on te sert de la démocratie athénienne, de « l’union fait la force » à toutes les sauces, du patriotisme à fond, des discours bien pompeux, de la morale et des bons sentiments à tout bout de chant ça agace même, et dire que beaucoup trouvaient 300 trop ricain… En gros c’est une suite qui revisite l’antiquité grecque vue par les américains. Le réalisateur en profite pour faire dans le marketing : le peuple veut de l’hémoglobine débridée, des combats exagérés, du badass, du sexe et des corps musclés, il relie juste les points entre eux en mixant un récit alambiqué et il sert chaud.Là ça fait mal et on peut critiquer, beaucoup plus que pour le 1er film qui collait davantage à l’œuvre de Snyder.
On ne peut pas s’empêcher de vouloir le comparer au prequel. Pourtant, il ne faudrait pas. Ce sont deux films bien différents. Ils ne partagent que leur même franchise, et leur style d’images particulier. 300: Naissance d’Un Empire est un film historique et ludique aux ambitions moindres qui lie l’utile à l’agréable en nous proposant une épopée sanguinolente impressionnante.
Un second opus très réussi... on retrouve le punch du premier, une histoire évidemment revue et corrigée dans cet esthétique très particulière, guerrière et sombre. Un grand spectacle encore une fois, néanmoins un cran en intensité inférieur au premier volet.
Pourquoi ne pas s'être arrêté au premier film ? Celui-ci n'est qu'une pâle copie du premier avec de nouveaux antagonistes ; cependant le scénario reste le même dans le grandes lignes (excepté la fin). Enfin bon... Il a tout de même le mérite d'exister et d'enrichir l'histoire. 16/01/2021
Ce prequel est de moins bonne facture que le 300 de Snyder , mais reste un minimum agréable à regarder. Ici on a surtout droit à des batailles navales , bien mises en scène mais avec un peu trop d'effets numériques. L'opposition Thémistocle / Artémis est plutôt intéressante quoique Eva Green est un peu trop caricaturale dans son interprétation. Le constat de ce film c'est qu'il laisse peu de souvenirs quelques temps après son visionnage , signe qu'il est oubliable.
le premier 300 était sorti après gladiator et y ajoutait plus de punch. 300: naissance d'un empire est si vide qu'il est stupéfiant qu'il ait été produit. seul le rôle tenu par Eva Green est crédible, le reste est bon à jeter aux orties. D'ailleurs si le film avait été filmé à vitesse réelle, on aurait gagné une heure de calvaire en moins.
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4,5
Publiée le 22 novembre 2020
300 : La naissance d'un Empire a été un peu différent de ce que j'attendais au départ. J'ai supposé qu'il s'agissait d'une suite. Cependant c'est plus un film d'accompagnement un point de vue différent sur les événements de 300 et les événements d'après et certains événements d'avant. J'ai trouvé l'histoire divertissante. Les Perses continuent d'attaquer la Grèce mais cette fois-ci nous regardons du point de vue de Thémistocle d'Athènes (Sullivan Stapleton) alors que les événements de 300 se déroulent ailleurs. L'histoire de certains personnages anciens et nouveaux était intéressant à regarder. Les événements qui se sont déroulés après 300 étaient impressionnants et ont donné lieu à de grandes scènes de bataille. Et si 300 ont donné lieu à de nombreuses scènes de batailles fantastiques ce film a des scènes de batailles navales tout aussi fantastiques. Les naufrages de navires, les décapitations, les face à face et les batailles étaient tous impressionnants et divertissants. Regarder Thémistocle s'engager dans des tactiques navales était très amusant. Les combats individuels ou multiples étaient un peu mieux que l'original. Je les ai trouvés plus durs et juste plus amusants à regarder. Eva Green comme Artemisia était incroyable. Elle était parfois terrifiante et très amusante. La fin du film était satisfaisante et pour me répéter les scènes de bataille finales l'étaient aussi. Elles étaient incroyablement amusantes à regarder...
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1,0
Publiée le 12 novembre 2020
Nous sommes à l'aube d'une ère nouvelle! Et pourtant ils sont tous morts pour une seule idèe : une Grèce libre et unie! Cette idèe en valait elle la peine avec tous ses sacrifices ? Au milieu du chaos, Thèmistocle alias Sullivan Stapleton! A ses côtès, Eva Green (cruelle et sculpturale beautè que celle de Artèmise) en fait des tonnes en tueuse implacable qui emmène les enfers avec elle! Une prèquelle exagèrèe et sans âme avec une succession d'images de synthèse, de ralentis et de testostèrones! Trop de technique tue la technique! La guerre (et la castagne hollywoodienne) aux portes de la Grèce! Une ode à la fureur, à la folie et au gore! L'extase de la mort, de la chair et des muscles! Une marèe de sang de hèros proche de la parodie, avec de très nombreuses scènes sanglantes qui font dans la surenchère pure et simple! 1* pour l'hilaritè des dialogues et pour la scène de sexe très chaude entre Green et Stapleton...