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Legid
36 abonnés
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3,0
Publiée le 9 septembre 2017
Entre ses comédies plus originales comme La Rose Pourpre du Caire réalisé l'année précédente, Woody Allen revient toujours avec une nouvelle itération sur ses thèmes classiques que sont l'amour, les relations de couple l'adultère, le sexe. Et mon avis reste quasiment le même quelque soit le film entre Annie Hall, Manhattan, Maris et Femmes, Anything Else en j'en passe, c'est bien trop répétitif et un peu lassant. Les thèmes sont régulièrement les mêmes et une grosse impression de déjà vu parsème le visionnage. On assiste toujours à ces même réflexions philosophiques et ces personnages tous un peu semblables de films en films interagissent entre eux pour un final assez attendu aussi. Le seul différence vient des acteurs : ici Mia Fiarrow à la place de Diane Keaton et un petit rôle pour la regrettée Carrie Fischer. Woody Allen campe une fois encore son personnage d'artiste (à la télévision cette fois-ci) pris par ses névroses (un peu plus d'hypochondrie pour cette fois). Une fois de plus, si le film n'est pas déplaisant à voir, il ne laisse qu'une impression de déjà vu. Woody Allen, sur une partie de la filmographie, a beaucoup de mal à se renouveler et malgré sa longue filmographie, on peut le lui reprocher. Dommage pour cette fois !
Woody Allen, c’est un nom qui fiat déjà toute une page de script. On peut s’attendre à du bavard et l’on ne sera pas déçu. Une histoire si bien pensée aux yeux de la majorité qu’on a tenté de lui faire courir le Pulitzer.
Avec Allen, il y a toujours un capharnaüm volontaire où il ne se fait acteur que pour se déprécier et n’ouvre les portes que pour reproduire un théâtre en extérieur. Une obsession si vivace qu’il a ni plus ni moins tourné dans l’appartement de Mia Farrow. Pendant qu’elle et ses enfants y vivaient.
À ce jour, ce film est à la fois le premier où je vois Carrie Fisher en-dehors de Star Wars, et le premier Allen qui ne me fait pas (plus) détester son plateau de tournage figé à travers les décennies et les rues de New York. Il peaufine son talent de formation des personnages, ces acteurs déconstruits puis reconstruits sur place comme s’ils avaient seulement changé de dimension pour se jouer eux-mêmes (sauf Michael Caine qui hérite de la moumoute et ne peut s’empêcher de rapprocher sa personnalité de celle de son réalisateur et ami).
Il constitue une histoire qui n’a pas l’air de flotter sur les vagues d’un naturel forcé, mais plutôt sur un support moelleux qui justifie la prégnance des petits soucis, autre manie parfois gênante du régisseur. Les évènements ne sauraient survenir autrement que dans l’emboîtement des personnalités. Il nous fait oublier où l’on est, ce que j’ai du mal à concilier avec le fait que, au-delà de ma critique et très subjectivement, je n’ai pas aimé l’histoire. Qu’un film me mette dans le doute est déjà une réussite.
Dans l’humour, il reste fidèle à lui-même, ce qui est particulièrement énervant là aussi car je n’ai jamais aimé cette affection pince-sans-rire et diluée qu’on doit saisir au vol. Pourtant, moitié subtil, moitié émaillé de culture, il a sa place. Se couvrant d’un ridicule moins grossier qu’à l’accoutumée, il s’autorise à se laisser paraître pour intellectuel en moquant la religion par sa bêtise à lui, sans qu’on perdît de vue l’argument.
Le micro-rythme des dialogues, celui qui gère les changements d’humeur et d’avis, évolue en direct et va et vient, un risque rentable témoignant du souci d’Allen pour le détail innocent ou grotesque qui va tout signifier. L’avis négatif est en fait beaucoup subjectif : je reprocherais les choix musicaux, l’abondance de dialogues, les petits problèmes qui prennent la tête du spectateur, la prégnance d’un familial hypocrite, la platitude des transitions visuelles (bâtiments et dinde de Thanksgiving ont le point commun de lasser vite) et la sempiternelle récurrence d’Allen dans son petit monde. Les bribes d’objectif là-dedans justifieront que je ne ferai pas d’éloge pulitzerien à Hannah et ses sœurs.
Ravissante réussite qui repose à la fois sur les éléments traditionnels du cinéma de W.Allen (drôle, vif, bien écrit) et une douceur, un amour qui lui donnent une force remarquable.
En 1986, Woody Allen reprend son scénario classique sur les émois amoureux entre adultes consentants. Cette fois-ci, le microcosme étudié est celui d’une famille et plus particulièrement trois sœurs (Mia Farrow, Barbara Hershey et Dianne Wiest) dont le parcours de vie reste sinueux. Les relations sentimentales vont et viennent sans vraiment passionner. A une mise en scène poussive s’ajoute un manque de rythme évident malgré le découpage de l’histoire en petits chapitres. Finalement, seules les apparitions du réalisateur dans son éternel rôle d'intellectuel juif new-yorkais et hypocondriaque procurent quelques moments délicieux. Mais c’est bien insuffisant. Bref, un film paresseux qui ne parvient pas à renouveler le genre.
J'ai beaucoup apprécié (comme souvent avec Woody Allen) ! Le casting est convaincant, et j'ai beaucoup apprécié de voir le cinéaste jouait. Il s'en sort plus que bien dans ce rôle subtil et efficace à la fois. Les personnages sont tous très riches et différents, et quelques dialogues sont très pertinents dans le sujet qu'étudie le long-métrage. Par contre, j'adhère pas aux longueurs et à la photographie qui est extrèmement laide. Visuellement, ça a beaucoup trop vieilli.
Un film qu'on prend plaisir à regarder, drôle, touchant et vrai.
L'amour, toujours cet amour qui fait parfois plus de mal que de bien.
Trois soeurs très différentes l'une de l'autre.
Une famille.
Dans cette histoire les destins s'entremêlent et se percutent.
Et puis il y a New york. Des acteurs formidables et à propos en tant que fan de Star wars je ne peux pas m’empêcher de faire remarquer la présence de Carrie fisher.
Et peut-être la meilleure performance de Woody comme acteur, car je l'ai trouvé particulièrement touchant dans ce film.
Une belle comédie dramatique signée Woody Allen, autour de trois soeurs interprétées par Mia Farrow (un peu trop effacée), Barbarah Hershey et Dianne Wiest. Autour de ces trois femmes, différents hommes, incarnés notamment par Allen (en hypocondriaque cherchant la foi), Michael Caine (un monstre sacré) et Max von Sydow (acteur fétiche de Bergman, sûrement pas un hasard) tombent amoureux de l'une d'entre elles, puis de l'autre, avec plus ou moins de bonheur. Allen parle de sujets graves, tels que l'adultère, la religion, la maladie, le suicide, et pourtant "Hannah et ses soeurs" n'est pas un drame, ni vraiment une comédie (son propre personnage étant le principal élément comique du film), mais une chronique sentimentale sur des hommes et des femmes qui se cherchent. Le scénario est habilement découpé en petites séquences à propos d'un ou plusieurs personnage, aucun ne pouvant d'ailleurs vraiment être qualifié de personnage principal. A classer dans les oeuvres les plus fines d'Allen, et aussi, bizarrement, parmi les plus optimistes.
Le scénario de ce film de Woody Allen se révèle être très riche. A vrai dire comme la plupart de ses films. Il parle de la vie, la mort, la religion, le couple… Bref c’est du Woody Allen avec son humour, ses angoisses et ses acteurs brillants et naturels.
Magnifique portrait de ses 3 soeurs dont les vies agités se partage entre boulot ,amitiés ,coup de foudre et ruptures douloureuses ,bref un joli chasse-croisé amoureux dans le milieu artistique New Yorkais traité sur un mode dramatique rehaussé de pincees d'humour par un Allen qui s'est reservé le seul role comique en incarnant un jouissif hypocondriaque s'interrogeant sur sa religion.En fait le gros point fort provient d'un casting "monstrueux" d'ou je retiendrais entre autre les perf magistrale de Caine et de la seduisante Hershey dans les roles d'un couple illegitime et bien entendu la delicieuse Mia Farrow.
Relativement drôle et bien mis en scène. Woody Allen traverse les époques avec ses comédies dramatiques puissants en dialogues. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
J'aime Woody Allen! Oui je l'avoue, film après film, je découvre avec grand plaisir les délires et le monde dramatico-sexuelle du petit binoclard le plus célèbre au monde. "Hannah et ses sœurs" ne déroge pas à la règle et s'inscrit parfaitement dans la ô combien remarquable veine "Woodesque". J'entends par la la quasi-parfaite alliance du comique et du drame sentimental, de l'histoire d'amour et des délires solitaires. Les deux sujets principaux du réalisateur sont bien entendu traités durant le film ("La question Juive" et le Sexe), mais sans aucune encombre ni une once d'ennui ou de sentiment de déjà-vu. Non car Mr Allen à plus d'un tour dans son sac, c'est pourquoi il parvient avec une aise presque dérangeante à rendre ce film terriblement attractif. Son intrigue passionnante, naviguant entre concubinages, déceptions et surprises amoureuses ou folies hypocondriaques. Bref, il y en a pour tous les gouts si je puis dire, même si la trame narrative reste tout du long d'une cohérence exemplaire, entrecroisant peu à peu le destin amoureux d'une belle tripotée de personnages. Encore une fois, Woody s'empare d'un casting de folie, parmi lequel fait office une poignée de donzelles (Dianne Wiest, ayant d'ailleurs reçu un oscar pour sa performance,Mia Farrow vraiment épatante de réalisme et de naturel mais aussi Barbara Hershey et Carrie Fisher). Qui dit Woody dit filles, qui dit filles dit garçons aussi: Max von Sydow, toujours aussi classieux côtoie notamment un Michael Caine très juste mais dont le personnage devient vite répugnant... et Woody Allen bien entendu, dans son presque éternel rôle de "petit bouffon looser" qui lui va toujours aussi bien! Malgré un côté dramatique et affectif accentué, les traits comiques ne manquent pas. Pas de situations absurdes, de procédés particuliers tels qu'on peut en voir dans certains de ses films, Woody préfère cette fois ci mettre l'accent sur des dialogues parfois jubilatoires ainsi que le délire auto-entretenu du personnage incarné par Woody, perdu dans un monde qu'il dénonce comme la cause de tous ses maux imaginaires. Bref vous l'aurez compris, "Hannah et ses soeurs" est un Woody premier cru qui, même s'il n'a pas le petit grain de folie de sa période absurde, méritera ses 3 Oscars, sa réputation...et tout votre enthousiasme. 15.5/20
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 25 juin 2021
Les fans d'Allen et je n'en fais heureusement pas partie considèrent généralement Hannah et ses sœurs comme son meilleur film. Il est très certainement le plus révélateur des défauts d'Allen en tant que réalisateur scénariste et acteur qui ont rebuté ses détracteurs. Hannah est Mia Farrow et ses sœurs sont jouées par Barbara Hershey et Dianne Wiest. Le film dépeint les divers mélodrames et problèmes relationnels qui affligent ces trois personnes et leur famille élargie. À l'exception peut-être de Farrow tous les personnages de cette comédie sont égoïstes antipathiques et pleurnichards. Lorsqu'ils ne sont pas en train de s'engueuler sans cesse Allen nous permet d'entendre leurs pensées intimes qui consistent essentiellement à continuer à s'engueuler mais sans bouger les lèvres. Une bonne partie des seconds rôles est gâchée. Von Sydow, Fisher, O'Sullivan, Nolan et Sam Waterston entre autres n'ont rien à faire et ne font qu'entrer et sortir par la volonté d'Allen. En fait aucun de ces personnages n'est particulièrement sympathique à l'exception de Farrow et c'est peut-être uniquement parce qu'elle est le centre de tout ce bazar mais sans beaucoup de traits de personnalité perceptibles...
Woody Allen a définitivement la classe. Même si je m'attendais à une fin plus tragique, Hannah et ses soeurs est drôle, intelligent, intéressant et superbement mise en scène. Quel bonheur de retrouver Michael Caine 15 ans après Get Carter, toujours drôle et charismatique, Woody Allen lui joue un hypocondriaque et on le devine avant même de le voir à l'écran, on s'en réjoui d'avance. Du côté des soeurs pas de fausses notes, simples, belles, prévenantes, touchantes et garce aussi, des soeurs quoi. Un trio parfait aidé par de seconds rôles très en forme qui nous donnes "Hannah et ses soeurs", un nouveau divertissement parfaitement maîtrisé par Woody Allen avec 3 oscars à la clef loin d'être volé. Son meilleur film avec Annie Hall et Minuit à Paris à mon sens
Très grand film qui marie au mieux gravité et légereté. Allen dépeint les relations au sein d'une famille d'une dizaine de personnages en se concentrant sur 3 soeurs, et dresse ainsi un remarquable portrait de femmes et une très belle réflexion sur les relations amoureuses, sur la vie et la mort (à travers notamment le personnage de Allen, fabuleux comme toujours dans son rôle d'hypocondriaque névrosé).
Ah la la on connaît la chanson pour ce qui est des films de Woody Allen pour celui ci c’est comme d’habitude le thème de l’amour les questions existentielles ici non pas un seul couple mais plusieurs histoires trois sœurs confrontées à leur problème personnelles Rien de très marquant mais un bon Woody Allen