C’est sans doute un record pour une comédie graveleuse de ce genre, en effet, 40 secondes (!) après le début du film, on a déjà droit à la première paire de seins (nus bien évidemment) ! A croire que Craig Moss était pressé de nous en mettre plein la vue histoire de garder le plus longtemps possible le spectateur en haleine devant tant d’inepties et d’obscénités (car là aussi, le film fait figure de champion toutes catégories). Pour son premier long-métrage et comme son titre l’indique, il réalise une parodie retitré en France par 41 ans, toujours puceau (2010), un titre bien plus évocateur et plus facile à retenir que son titre original "The 41-Year-Old Virgin Who Knocked Up Sarah Marshall and Felt Superbad About It". Sans aucune surprise, on se retrouve devant un condensé de vulgarité (scènes de sexe, du vomi à répétition, des éjaculations en mode hectolitres, un humour constamment en dessous de la ceinture, soit sexuel, soit scatophile), vous l’aurez donc compris, ce film atteint le summum de l’absurdité et de la connerie, à ne pas laisser entre toutes les mains. Concernant les parodies et autres références cinématographiques, on pourra citer entre-autres 40 ans, toujours puceau (2005), SuperGrave (2007), En cloque, mode d'emploi (2007), Sans Sarah rien ne va ! (2008), Slumdog Millionaire (2008), Star Wars (avec un Yoda doté d’une paire de testicules d’éléphant), Benjamin Button (2008) avec le personnage qui ne cesse de rajeunir tout au long du film ou encore la saga Twilight (d’ailleurs le réalisateur réalisa l’année suivante une parodie consacrée à la saga intitulée La véritable histoire d'Edward et Bella - chapitre 4 - ½ : Indigestion - 2011). Bien évidemment ce film est a éviter, sauf si vous êtes maso et que vous voulez vous cramer le peu de neurones qu’il vous reste.