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inspecteur morvandieu
33 abonnés
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3,5
Publiée le 26 novembre 2023
Le milieu carcéral, dès lors qu'on l'aborde de façon réaliste -ou supposée telle-, aura toujours quelque chose de fascinant. Ses moeurs forcémént à part et les rapports de force brutaux qui s'exercent en prison introduisent une intensité dramatique particulière, un sentiment d'anxiété claustrophobique, en même temps qu'ils font du spectateur profane un voyeur. Le film de Laurent Bouhnik réunit ces conditions d'efficacité. Le réalisateur s'immerge dans la cellule de trois co-détenus dont il examine les comportements. A eux trois, ils forment un échantillon (superficiellement) représentatif du taulard. Il y a Francky (Pascal Greggory), un dur lourdement condamné, Kader le probable dealer de banlieue et Grandjean, le genre fils à papa et de surcroît innocent. Bouhnik ne raconte pas précisément une histoire. Il s'attache aux faits ordinaires de l'existence en prison et, par moments, aux dispositions psychologiques des détenus. Rien qui soit très original en soi. En revanche, on s'intéresse aux personnages en ce qu'ils nous semblent vrais et qu'ils sont remarquablement composés (je pense surtout à Greggory, charismatique mais sans frime, et à Jamel Debbouze dans son registre personnel qui introduit des notes d'humour dans un film grave). Et puis, il y a la mise en scène de Bouhnik qui s'accomode bien du huis-clos. Son habilété technique, sa maîtrise du décor et les éclairages du film provoquent des sensations variées, déterminent par instants un hyper-réalisme inspiré. D'autres fois, il est vrai, ces effets de style semblent affectés et un peu vains. Quoiqu'il en soit, "Zonzon" est un film dramatiquement et humainement convaincant.
Film choc et dur . Alors que Jamel Debbouze commencait à se faire connaître avec son humour et ses sketch , il joue dans un film hyper sensible. Pascal Gregory excelle. On voit vraiment la vie carcéral. Très bien filmé.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 22 octobre 2020
Zonzon signifie Prison. C'est un film qui se déroule en prison et on ne peut pas dire qu'il renouvelle un genre qui a produit peu de chefs-d'œuvre tel Le trou de Jacques Becker. Il y a la scène de violence obligatoire dans les douches, il y a la fouille corporelle obligatoire et les passages à tabac obligatoires, il y a les méchants gardiens obligatoires et il y a la drogue obligatoire que les détenus fument tous les jours. Il n'y a donc rien de nouveau dans le genre film de prison...
Personnellement, je trouve que ce film est SUBLIME ! Il est tout simplement parfait ! J’adore particulièrement le passage où spoiler: l’acteur principal se bagarre avec l’autre. Je crois que ce film devrait être visionné par tous les secondaires 2 de la polyvalente de Matane. Ce chef-d’œuvre serait idéal pour un trajet Matane-New York en bus! Bref, ce film est génial !
Les films sur le milieu carcéral sont en principe très entraînants, traitant de la violence physique, psychologique ou encore d'un projet d'évasion, bref des thèmes très accrocheurs. "Zonzon", lui, sera davantage axé sur l'aspect psychologique, en nous présentant la routine de ces trois prisonniers aux profils bien distincts. "Zonzon" évite d'en faire des caisses et livre un regard simple et juste sur le sujet, il n'est pas la pour étonner, mais pour montrer, tout simplement. On oublie les rebondissements à la pelle, les situations critiques à multiples reprises, et on assiste à la découverte de cette condition de détenus. "La la la la la la la, la la la la la la"
Ouais, ça passe bien au début comme film sauf peut-être pour ceux qui ont réellement fait de la taule:encore un film trop arrangé et pas dérangeant du tout comme l'a écrit au moins une critique.L'humour y est trop présent et là bien sûr, c'est de la faute à Jamel.Les américains ont de bien meilleurs films sur les prisons car plus réalistes.C'est le défaut premier des metteurs en scène(Français ou autres), le manque de réalisme.Les acteurs sont assez, voire carrément mauvais(même Jamel). Dialogues de daube par moments.Tout cela m'a donné envie de m'évader de ce film, mais par solidarité avec mes co-détenus critiques, j'ai décidé de purger ma peine jusqu'au bout.Pas crédible, assez risible, et ridicule parfois(la sodomie à la Harissa...). Ils ont certainement fait ce qu'ils pouvaient.Si on veut se faire une idée de la "zonzon", mieux vaut se rendre au parloir, coté détenu.
Le sujet "prison", qui a connu diverses fortunes au cinéma, est ici vu sous un angle moins spectaculaire: ici, pas d'émeutes sanglantes ni d'évasion héroïque. C'était l'occasion d'en faire un film réaliste, c'est hélas loupé à cause d'une tendance caricaturale flagrante, des gardiens de prisons tous vicieux aux détenus qui sont pour la plupart chevaleresques, sympathiques et bien sûr innocents, ou presque. En tout cas plus victimes que coupables. Pascal Greggory et Jamel Debbouze sauvent un peu l'ensemble, surtout le second qui est excellent, malgré sa tendance au one man show un peu exagéré par moments, vu le contexte. Les dialogues sont hélas souvent inaudibles, ce qui nuit fortement à l'ensemble, et le scénario qui abusent lourdement des flash-backs nous perd vite. Un loupé, où on appréciera guère que quelques moments plus réussis où Greggory puis Debbouze font quelques jolis numéros d'émotion.
Pas mal ! Entre la comédie et le drame social, avec pour la plupart, des personnages intéressants ! Quelques petites longueurs, mais l'ensemble est intéressant !
L'univers carcéral dans ce qu'il a de plus sombre et abject avec des gardiens pourris, des détenus violent, drogué, mal dans leur peau et quelques moments de détente; n'allez pas en zonzon ça rend encore plus mauvais.
Belle surprise ce "Zonzon", mise en scène brillante sans être pompeuse, l'alternance des scènes du présent au mitard et des flashbacks donne de la consistance au récit, une bonne idée,l' atmosphère est réussi grâce à un bon travail sur la lumière et l'étalonnage. La réunion d'acteurs d'horizons complètement différents donne de la crédibilité à l' hétéroclisme des personnages et renforce les rapports de force. Pascal Greggory est comme d'habitude excellent et donne une épaisseur naturelle à son personnage, Gael Morel joue avec justesse le type pas du tout à sa place quant à Jamel Debouzze, il alterne entre le cabotinage et des scènes ou il surprend agréablement, distillant une émotion sous-jacentes jusque là inexploité (la scène finale entre autres).
Le projet semblait louable mais le film présente beaucoup trop de défauts. L'histoire est trop manichéenne, la prison filmée fait trop propre pour être vrai. Gael Morel n'est vraiment pas terrible, et le personnage de gangster qui ne trahit pas son complice joué par le toujours excellent Pascal Gregory fait bien trop clichés. Jamel Debbouze est celui qui s'en sort le mieux dans ce film. Bref manque de force et d'originalité pour faire décoller ce film.
«Zonzon», tel est le nom donné à la prison par les prisonniers eux mêmes. L'univers carcéral a bien entendu été abordé au cinéma mais de manière moins fréquente que d'autres sujets. Mais attention, faire un film sur la prison, c'est une chose mais se renseigner en est une autre et visiblement Laurent Bouhnik a réalisé son film avec peu de connaissances sur le sujet. Et cela s'en ressent, la prison nous dit-on c'est un combat de tous les jours, désolé, ce n'est pas ce que l'on voit dans «Zonzon». De plus, le réalisateur a un sérieux parti pris. En effet, les prisonniers sont présentés comme des innocents victimes de juges racistes et méchants, plus manichéen tu meurs! Concernant les acteurs, c'est vraiment très inégal: Gael Morel est simplement inexistant, sans le moindre charisme, Jamel Debbouze se contente de faire son numéro qu'aujourd'hui on connaît tous par coeur, Pascal Greggory reste le plus convaincant, donc celui qui s'en sort le mieux. C'est rageant car il y a des idées mais elles sont bien mal exploitées. Un film aussitôt vu, aussitôt oublié.
Un film dur et âpre sans parti pris magnifiquement servi un trio exceptionnel. Très bonne mise en scène, quelques trouvailles techniques intéressantes.
Ouais, ça passe bien au début comme film sauf peut-être pour ceux qui ont réellement fait de la taule:encore un film trop arrangé et pas dérangeant du tout comme l'a écrit au moins une critique.L'humour y est trop présent et là bien sûr, c'est de la faute à Jamel.Les américains ont de bien meilleurs films sur les prisons car plus réalistes.C'est le défaut premier des metteurs en scène(Français ou autres), le manque de réalisme.Les acteurs sont assez, voire carrément mauvais(même Jamel).Dialogues de daube par moments.Tout cela m'a donné envie de m'évader de ce film, mais par solidarité avec mes co-détenus critiques, j'ai décidé de purger ma peine jusqu'au bout.Pas crédible, assez risible, et ridicule parfois(la sodomie à la Harissa...).Ils ont certainement fait ce qu'ils pouvaient.Si on veut se faire une idée de la "zonzon", mieux vaut se rendre au parloir, coté détenu.