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🎬 RENGER 📼
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1,0
Publiée le 27 mai 2011
Le seul et unique conseil qui nous vient à l'esprit après avoir vu le film de Saverio Costanzo, c'est "armez vous de patience" ! Car si le film ne dure à peine 120 minutes, il nous paraît bien plus long, assommant et contemplatif. Véritable somnifère à lui tout seul, le film a le dont d'embrouiller le spectateur (sauf pour ceux qui auraient déjà pris connaissance du livre éponyme de Paolo Giordano dont le film est adapté), car il est important de rappeler que le film se déroule sur quatre années différentes (1984, 1991, 1998 & 2007), alternant les flash-backs, ils faut être constamment aux aguets si l'on ne veut pas perdre le fil de l'histoire. Si le scénario s'avère rapidement inintéressant, heureusement ce qui nous poussera à rester jusqu'au bout, ce sont les prestations des jeunes acteurs ainsi que la B.O qui contrairement au film, est très rythmée (et loin d'être déplaisante).
Le film plaira certainement aux spectateurs peu exigeants qui attendent en priorité du cinéma un postulat scénaristique solide. Pour les autres La Solitude des nombres premiers ne sera que le faux-remake insipide des Amants du Cercle Polaire de Julio Medem, l'originalité et la poésie en moins. Les images sont d'une laideur effrayante, les personnages n'ont pas d'épaisseur, l'utilisation du montage morcelé - bien qu'ambitieuse - ne fonctionne pas du tout. Ratage artistique particulièrement vain et rébarbatif, le film de Saverio Costanzo concentre la maigre substance de son film dans un titre pompeux, aguicheur certes, mais finalement superficiel. Tout repose sur ce montage démonstratif, réductible à une thèse maladroite voire ridicule consistant à appuyer la réunion symbolique de deux entités maladives... Alors l'ennui s'installe, implacable, pour ne s'effacer que très rarement au détour de deux ou trois instants efficaces mais paresseux ( scène de teuf timidement énergisante, humiliation dans les vestiaires, et plus globalement esbroufe maniériste ). Creux et plat.
Vu en avant première, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, ben en fait c'est super lourd, signifiant au possible, assez laid visuellement, ça ne raconte pas grand chose, les persos sont creux, et c'est un comble pour ce film en particulier. Mise en scène banale, musique omniprésente composé par l'excellent Mike Patton, mais j'avoue qu'elle ne sert pas le film, au contraire, surtout car elle est très lourde, sans subtilité… Et le film n'a pas besoin de ça. Ce film me fait penser à un exercice de style assez vain, vide d'émotion (à cause justement de cette musique, et de la lourdeur du propos). De plus le réal prend bien le soin d'expliquer son titre, qui est génial au travers d'une scène totalement gratuite… ça sert vraiment à rien. Et je dois avouer que je me suis franchement emmerdé du début à la fin. On peut sauver quelque chose, durant l'époque de l'adolescence le réal arrive à capter quelques petites émotions, maladresses de ses acteurs/personnages… Mais ça reste trop succinct pour sauver le long métrage en entier. La fin peut être au dessus du reste, parce que justement cette musique s'arrête, et il laisse enfin ses personnages s'exprimer dans le silence. Mais bon, ça arrive après 2h de torture, franchement bof, ça ne fera pas remonter le film dans mon estime. Mais ce qui est gênant c'est cette lourdeur omniprésente. Bref un exercice raté… Et pourtant il y a de l'idée. Mais à force de jouer sur le cliché des gens exclus ben on fini par se vautrer dedans…
Adapté du roman éponyme (2008) du romancier Paolo Giordano le film suit l'histoire d'un garçon et d'une fille sur quatre épisodes en 1984, 1991, 1998 et 2007. Le montage alterne les flash-backs entre les différentes époques sans réelle cohérence, surtout parce que le récit n'ets pas enrichi par ce procédé. Optant pour des procédés proche du giallo (pas toujours très probant) notamment pour la musique (synthé et techno) il ne semble pas que ce choix ait été des plus judicieux, ça ne colle pas au propos ni au thème du film. Néanmoins la justesse et la subtilité parsème le film, le scénario laisse une place prépondérante à la psychologie et offre un drame sur la culpabilité, les remords comme la solitde extrême de deux êtres particulièrement fragiles. Aucun bonheur de transpire de ce film, un film qui broie du noir de façon presque morbide. Bémol sur le choix de acteurs aux différentes époques, la ressemblance physique n'ayant, semble-t-il pas été une priorité. Un film atypique et original, peut-être trop aseptisé et froid, ça manque de chair mais pas d'émotion. on reste ébranlé par ces destins égarés voir damnés.
Un film perturbant à l'ambiance très froide. Les différentes parties de l'histoire sont toutes aussi passionnantes les unes que les autres, même la partie adolescente qui aurait pu devenir lourdingue mais frappe le spectateur où il faut. Les parties concernant l'âge adulte des protagonistes sont excellentes et les différents liens faits entre les diverses époques savoureux à voir. De même, j'ai adoré l'étrange subtilité et mystère qui se cachent derrière le lien entre les deux personnages principaux. En presque deux heures, le film raconte la vie de deux êtres isolés, traitant à la fois les drames de leur enfance et les conséquences de ces drames sur leur vie. Les regards souvent dénués de dialogues sont hypnotisants, pour moi la mention revient à Arianna Nastro qui campe son personnage à merveille, à la fois mûr et torturé. Malgré tout, je suis resté sur ma faim et j'ai trouvé que le film manquait d'une fin un peu plus explicite.
Costanzo Saverio suit sur plus de 20 ans le parcours de deux jeunes adultes qui fortement traumatisés dès leur enfance ont des difficultés à s'immiscer dans le monde des adultes. On navigue entre les différentes époques de la vie des deux jeunes gens par de multiples flashbacks qui déroutent un moment le spectateur mais montrent bien l'impact de tout ce que l'on vit sur la construction de nos personnalités d'adultes. Hors normes tous les deux, Alice parce qu'elle boîte suite à un accident de ski survenu dans l'enfance, Mattia parce qu'il est surdoué et porte un lourd secret lié à la mort de sa sœur jumelle, ils se sont réfugiés dans un mutisme qui les empêche d'aller l'un vers l'autre. L'amour est pourtant bien là et il finira à triompher malgré les difficultés imposées par ces deux personnalités complexes. La démarche de Constanzo originale mais parfois déroutante est une manière tout à fait convaincante d'aborder les tourments de l'adolescence qui souvent isolent l'individu de ses parents tellement les modifications qui s'opèrent à l'intérieur du corps et de l'être absorbent toute l'attention du sujet. Costanzo montre très bien cette cloison opaque entre le monde des adolescents celui des adultes, filmant ces derniers comme des ectoplasmes représentant un au-delà inaccessible pour les héros de son film. "La solitude des nombres premiers" sélectionné à Venise a reçu quelques prix dans des festivals mineurs montrant ainsi que cette œuvre difficile d'accès pouvait recevoir un écho favorable auprès de certains publics. De ce film somme toute assez cohérent dans sa structure il faut ressortir la remarquable prestation de la jeune actrice italienne Alba Rohrwacher qui n'est pas allemande comme son nom semble l'indiquer et qui certainement se fera un nom dans le cinéma européen.
Attention film spécial en approche ! Adapté du roman éponyme de Paolo Giordano, ce film d'auteur italien de presque 2 heures parle de l'évolution de deux personnages marginaux de la société contemporaine, qui préfèrent vivent et rêver dans leur tête loin des autres. Ces deux personnes dont le destin va être changé par leur rencontre sont Mattia et Alicia.
Mais ne vous attendez pas à une histoire d'amour classique, du style les petits oiseaux qui chantent et la queue qui sort à la moitié du film. Non, ce qui est intéressant dans ce film (Pardonnez la flemme de dire le nom en entier), c'est le parcours et l'évolution de ces personnages, et de la répercussion de leur acte sur 4 époques : 1984 où ils vivent tous les deux une expérience traumatisante, 1991 où ils vont en cours ensemble, 1995 où ils ont une aventure et enfin 200è où il se retrouvent -pour le meilleur et pour le pire-.
Vous l'aurez compris, le film ne respire pas la joie, et sa morbidité accablante nous transmet ses remords, portés par des jeunes et moins jeunes acteurs (En fonction des époques). Vous l'aurez aussi compris, pas d'action, peu de dialogues, beaucoup de scènes de contemplation sur des paysages et couleurs fades, le tout pour un maximum d'émotion, au risque de perdre certains spectateurs en route !
Autre point fort : des scènes crues qui ravive l'esprit parfois somnolent, comme lorsque Alicia (Attention santé mentale en approche) veut s'ôter un tatouage en se découpant un bout de peau à l'aide d'un morceau de verre brisé...Ouais bon okay, dis comme ça ça donne pas franchement envie...Mais c'est cool, je vous assure ! :) Enfin le réalisateur met un point d'honneur à tout peaufiner, jusqu'au travail du corps de ses acteurs. En effet l'anorexie d'Alicia n'est pas simulée, Alba Rohrwacher a vraiment du perdre un max de poids pour passer d'une corpulence normale à une corpulence...un peu moins normale !
Malheureusement "La Solitude des Nombres Premiers" n'a pas bon sur tous les tableaux et n'est pas un chef-d'oeuvre; sinon ça se saurait ! Effectivement, même si la musique permet souvent de souligner l'émotion ou le caractère malsain de certaines scènes, des fois c'est un peu abusé...Comme cette scène de boîte de nuit (Une scène de boîte e nuit ne dis pas forcément de la joie, hein...) où l'ambiance techno des années 90 est un peu trop palpable. Aussi, et beaucoup l'ont remarque : la ressemblance des acteurs choisis pour incarner les personnages durant les différentes époques n'est pas franchement flagrante !
Pour le reste des points faibles, ou un peu moins bon ; vous pourrez voir le film vous-même pour voir les différents moments ou "La solitude des nombres premiers" va un peu trop loin dans son idée, ce qui donne des fois une idée de too-much (Ouais moi je parle anglais, ouais ouais !)
Est-ce la douleur qui sépare les êtres ou cette impossibilité de communiquer et de s'atteindre, cette distance fixe et cruelle forgée dans le cœur de l'Homme ainsi qu'un atome fixé dans le noyau de la terre et destiné à y mourir durant une éternité ? Peut-on seulement espérer l'amour quand celui-ci semble, et les circonstances le détermineront, inévitablement voué à l'échec et au frisson glacial du désespoir ? .. Et deux nombres si proches soient-ils, peuvent indéfiniment s'éloigner l'un de l'autre comme une infinité de nombres s'opposant dans le théâtre de la vie.. On s'aime, on ne le sait plus, on se touche, on se cherche, on le sait, on ressent, on pleure, on trouve, on s'oublie, on revient, on aime, on hait, on frissonne et un matin, loin des lumières tueuses et pleine d'une terreur affolée, on contemple sur un banc l'horizon avec le regard de l'être, qui n'a eu de cesse de nous échapper, enfin retrouvé ! ... Pour a nouveau mourir ?
2/20 Un bon film FRANCAIS (on rigole pas , pas d'action, pas d'évasion mais par contre on broie du noir ) Quand je regarde un film ce n'est pas pour voir la vie de tous les jours au contraire c'est pour m'évader en résumé ce n'est pas ma tasse de thé.
C'est drôle : alors que j'en garde un bon souvenir de cette « Solitude des nombres premiers », je me rends compte que je n'ai aujourd'hui quasiment plus une image en tête, preuve que s'il a su me séduire sur le coup, il ne m'a pas pour autant marqué... Reste que cette façon d'échapper aux conventions, de proposer un univers très personnel et des personnages que l'on a peu l'habitude de voir au cinéma m'a touché, tandis que l'oeuvre sait nous surprendre par la direction qu'elle prend tout en nous offrant quelques scènes saisissantes... Le résultat est imparfait et moins mémorable que l'on aurait pu penser en sortant de la salle, mais l'expérience demeure intéressante : une jolie curiosité.
Si le film bénéficie d'une interprétation sans faille et d'un scénario habilement construit ménageant un certain suspense, il peine toutefois à nous emballer. Première faiblesse de "La solitude des nombres premiers", l'esthétique. Le travail sur la photographie est bel et bien réel mais il est démoli par une qualité d'image qui rappelle les films des années 90. Second regret, les trop nombreuses longueurs. Le film aurait nettement gagné à tenir dans un format d'1h30. Certains passages sont si longuets qu'ils découragent le spectateur d'aller plus loin. Enfin, l'intrigue manque de volume. On devine assez rapidement les dessous du traumatisme de chacun des deux personnages, mais l'intérêt n'est pas relancé ensuite par d'autres éléments.
Bof, bof, bof, … Le découpage dans le temps de l’histoire est pourtant pas mal, mais l’histoire en elle-même est vague, c’est mou, beaucoup de non-dit (parfois intéressant, parfois non) notamment avec la sœur, peu de dialogue et même si c’est intéressant sur la partie enfant, on se demande toujours à quoi sert la partie adulte. Au final, on ne sait pas trop quoi penser du but de se film. L’histoire est confuse, sans profondeur, sans but. C’est mou, un peu long. Heureusement que les différentes époques viennent découpe un peu… Le synopsis résume finalement assez bien le film. Le titre était intéressant, et c’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à le regarder, mais il n’y a aucune connexion avec les nombres premiers, la solitude en revanche c’est une autre histoire.