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real-disciple
81 abonnés
1 024 critiques
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3,5
Publiée le 24 janvier 2013
L'histoire est confuse surtout si l'on a pas lu le livre. Pour autant une fois avoir suivi tous les crépages de chignon successifs dans la quête du Graal (qui se révélera décevante au final pour ceux qui le cherchaient), Le Faucon Maltais ne démérite pas son statut de film noir culte. Pourquoi ? en premier lieu pour la performance unique de Bogart en détective cynique et désabusé, ensuite la photographie expressionniste et les cadrages précis, enfin la gallerie de personnages bien que la femme fatale se révèle assez fade ce qui est le principal défaut du film. Mais Peter Lorre, Sydney Greenstreet et Elisha Cook Jr forment une sacrée brochette de personnages faiblards. Ne vous attendez pas à voir une quête d'une statue de Faucon mais plutot des rapports humains tendus qui caractérisent le film noir.
L'intrigue est rythmée très mollement,il y a aucune grande portée dramatique propre au film noir,des scènes trop bavardes plombent l'enquête qui est déjà ennuyeuse à suivre etc...Bref,regardez plutôt dans le même genre(et en mieux) "La soif du mal","Laura" ou "Assurance sur la mort".
Dès le début, l'intrigue paraît intéressante, voire prenante, avec cet homme mystérieux censé être dangereux et dénoncé par la jeune Brigid O'Shaughnessy (Mary Astor). Au fur et à mesure du déroulement, l'histoire se complique. Trop de personnages embrouillent le scénario. D'abord, Joel Cairo (Peter Lorre) dont le rôle paraît ambigu. Ensuite, le ventripotent Kasper Gutman (Sydney Greenstreet) qui semble être le commanditaire du crime, puis Wilmer Cooke, le porte-flingue de Gutman, aux allures de lopette. Si l'on ajoute la super menteuse (Mary Astor) et le détective Sam Spade (Humphrey Bogart) qui semble manger à tous les râteliers, on assiste à un imbroglio manquant de consistance. Les scènes de (petite) bagarres sont totalement irréalistes, les pistolets passant d'une main à l'autre, sans savoir qui aura finalement le dessus. Quant à l'issue finale, où se retrouvent tous les protagonistes, elle reprend le thème de la chanson "Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette", remportant ainsi la palme du ridicule. John Huston, réalisateur pourtant chevronné, aurait pu transformer ce film en chef-d'œuvre. Au lieu de cela, il nous livre une pellicule sans enthousiasme qui tient plus de la comédie cocasse que du film noir. On est loin du film de génie auquel on pouvait s'attendre, notamment avec Humphrey Bogart, qui est le seul à tirer son épingle du jeu. Légèrement décevant.
Le quatrième long-métrage de John Huston, et déjà l'un de ses films les plus brillants. Succés critique et publique, The maltese faucon est à la hauteur de sa réputation. Un film passionnant, doté d'un scénario captivant, sans bavure, aux multiples rebondissements et qui fonce à vive allure, nous laissant à peine reprendre notre souffle tellement les surprises arrive toutes les minutes. On sent une profonde maitrise, Huston, à l'image de son scénario, nous gratifie d'une mise en scène rythmé, cohérente et surtout, d'une perfection au plan près, minutieuse et plaisante. Devant la caméra, Humphrey Bogart est solide, et assure le spectacle par son charisme et sa prestance, qui font souvent mouche et qui le place au sommet de l'affiche, bien aidé par des secondes rôles tout aussi justes et imposants. Le final nous laisse bouche bée, et la bande son d'Adolph Deutsch immortalise cette dernière séquence comme un twist endind des plus mémorables, et des plus fatidiques. Le film qui lança la carrière de John Huston, et qui se place parmi l'une de ses oeuvres les plus abouties.
"le Faucon Maltais"(1941)fut pour ainsi dire le premier film noir au cinéma.Il en posait les principaux archétypes:un détective privé de seconde zone au bout du rouleau,une femme fatale qui attire et trahit,des truands à la duplicité établie,une intrigue alambiquée,et un objet très convoité à récupérer.S'inspirant du roman de Dashiel Hammett(l'inventeur du genre,avec Raymond Chandler),le film de John Huston n'est malheureusement pas aussi bon que certains voudraient nous faire croire.Il se passe quasi-intégralement dans des bureaux minuscules ou des chambres d'hôtel sordide.La femme fatale en question est guère convaincante(Mary Astor,qui n'a pas le physique de l'emploi).Les scènes d'affrontement physique sont dépassées.Et il y a trop de bavardages dispensables.Mais pour contrebalançer,on dispose d'un Humphrey Bogart impeccable en privé cynique,sombre et désabusé.Bogie agit avec beaucoup de malice et de discernement.Ses adversaires sont mémorables,entre le gros narcissique et le petit pleunichard.De plus,impossible d'oublier le fameux:"c'est de cette matière dont sont faits les rêves".
Un policier tourmenté, qui a du mal à se situer. Le spectateur a parfois du mal à savoir de quel côté il est. C'est cette ambiguité qui est l'une des caractéristique du film noir. En ce sens ce film semble tout à fait intéressant, malgré quelques longueurs. Jonh Huston donne à Humphrey Bogart l'occasion de se révéler !
John Huston réalise ici son premier long-métrage et donnera sans doute l'un des plus grand rôle à Humphrey Bogart , qui s'infiltre dans la peau de Sam Spade un détective privé. Alors que son associé Miles Archer est tué , il ce retrouve suspecté et prit dans une spirale infernal. Un polar noir classique qui ne manque pas de panache , notamment par la présence d'Humphrey Bogart toujours aussi charismatique.
Souvent considéré comme le premier film noir (titre par ailleurs discuté), "Le Faucon Maltais" est également le film qui a vraiment lancé la carrière du grand Humphrey Bogart, jusque là abonné aux seconds rôles. Il faut bien le reconnaître, son personnage cynique et désabusé lui va à merveille. Il est d'autant plus bon que ses partenaires sont également à la hauteur (Peter Lorre, célèbre "M" de Lang). Mais pour son premier film, John Huston, qui a également écrit le scénario, s'appuie sans doute un peu trop sur des dialogues très longs plus que sur l'image, quitte à ce que le spectateur un peu fatigué décroche par moments. Un peu trop théâtral et bavard à mon goût, donc, malgré les qualités indiscutables de ce film...
Pour un 1er film, J. Huston s'imposait d'emblée dans la cour des grands. Propulsant H. Bogart tout en haut de l'affiche, il impose aussi sa figure du privé, signe un film noir tortueux, rempli de personnages troubles et accumule les rebondissements, mais, et c'est le principal souci du genre, on finit par s'y perdre et les personnages deviennent quelques peu désincarnés. Mais ne boudons pas notre plaisir car la mise en scène assure avec des cadrages et des jeux de lumières qui font toujours références, le casting est au poil, le rythme est suffisamment soutenu pour que le spectateur ne lâche rien et l'objet qui donne son titre au film fascine toujours autant. Un monument du genre, le mètre étalon absolu, le modèle après lequel tous les fans du genre se raccroche. Indispensable. D'autres critiques sur
Première réalisation pour John Huston avec ce film noir doté d'un scénario béton et de l'interprétation du grand Bogart. Un classique du genre à consommer sans modération.
Pour son premier film en tant que metteur en scène, John Huston, jusque là scénariste, réalise un classique du film noir à l'ambiance réussie et aux personnages fouillés et parfaitement campés. Le Faucou maltais est aussi le film qui fait de Humphrey Bogart une star de premier plan. L'acteur alors cantonné la plupart du temps dans des seconds rôles de bad guy qui ne voient jamais le générique de fin marque le film de son empreinte et de son charisme. Huston ne s'y trompe pas puisqu'il n'y a aucune scène du film sans son acteur principal. Bogart campe un privé flegmatique, rusé, séducteur, au sens de la répartie et à l'ironie remarquable. Sa composition est si forte que le personnage de Sam Spade (et celui de Marlowe qu'il interprête l'année suivante dans Le Grand Sommeil) devient le maître étalon du genre. Difficile par la suite de voir un privé dans un polar sans penser à Bogart. Le reste de la distribution est également irréprochable. L'intrigue tournant autour de ce mystérieux objet qu'est le faucon maltais est assez anecdotique (on tient un bon exemple de McGuffin), Huston privilégiant l'ambiance et ses personnages.
Les acteurs, Humphrey Bogart et Peter Lorre en tête, s'en donnent à cœur joie dans ce film sympathique. Trop bavard à mon goût, le film se disperse parfois et on en oublie d'être pris par le scénario,un peu convenu.
Ça faisait longtemps que je voulais voir le faucon maltais, le "premier" film noir. Je n'avais pas aimé le seul autre Huston que j'avais vu, mais m'intéressant de plus en plus au genre, il fallait que je le vois et je n'ai pas été déçu. Mise en scène brillante, Bogart toujours aussi génial, mais cette fois il sourit, ça m'a fait un peu bizarre de voir d'ailleurs. Si l'intrigue semble plus compréhensible que le grand sommeil (aussi avec Bogart), elle n'en est pas moins assez alambiquée, mais je dirai qu'encore une fois c'est pas forcément ce qui compte le plus. Ce qui compte c'est cette atmosphère que dégage le film. Et ça c'est foutrement bien réussi. De plus film ce film a réussi à lancer un genre, c'est déjà pas mal du tout. Et puis le tout est très bien dialogué, rien que le dialogue final, excellente réplique de Bogart. Et les personnages sont assez géniaux, certes on a tous les archétypes du film noir, mais ils dégagent vraiment quelque chose, et le charisme de Bogart n'y est pas pour rien. C'est du divertissement de haute volée.