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Un visiteur
4,5
Publiée le 20 novembre 2015
On a tout dit sur le "Faucon Maltais" et ce film est aussi précis et fonctionne avec la perfection d'un pendule qui sort des ateliers de Besançon. Il a tout pour lui. La précision des faits, une interprétation en acier, une histoire détaillée dans un scénario rondement adapté et tout les détails, jusqu'au Revolver Webley Fosbery semi-automatique que manipule Humphrey Boggart dans une séquence du début, est pinaillé au petits ognons. Du grand art !!!
Belle mise en scène de John Huston et un Humphrey Bogart génial en détective "sauvage et imprévisible" qui parle vite, beaucoup et qui ne manque pas d'humour. L'intrigue est un chouïa confuse par moments, mais l'intérêt reste intact jusqu'à la fin. Ce n'est, pour moi, pas le chef-d'oeuvre annoncé (peut-être suis-je passé à côté...), mais c'est incontestablement un bon film noir.
Pourquoi ce polar est-il culte ? Parce qu'il est le premier film de ce genre qui propose une ambiance sombre, en intérieure avec un scénario qui nous plonge au coeur d'une affaire complexe. C'est le film qui a engendré un style et qui sera l'influence de nombreux réalisateurs tel que Polanski pour son Chinatown. Humphrey Bogart est impressionnant dans son personnage. Il parle vite, a la gouaille, insolent et gênant pour ne jamais faillir dans cette enquête. D'ailleurs quelle enquête ! Je vais pas mentir, il faudra que je revois le film ou la fin pour mieux piger la révélation et le déroulement des évènements. Rien que pour son influence, ce film mérite son statut de film culte. 4 étoiles, parce que c'est excellent.
Un très bon film noir un classique avec enfin une intrigue qui se tient parfaitement évidement il vaut mieux suivre et les mangeurs de pop corner risquent d'être un peu largués. Un très bon cadrage de bons acteurs mais quelques faiblesses quand les scènes virent aux burlesque
Les intrigues alambiquées, faites exprès pour perdre le spectateur, sont un trait relativement commun aux films noirs. Mais celle du Faucon Maltais, le long-métrage qui a initié le genre, reste parfaitement compréhensible pour peu qu'on s'adapte à son rythme. En effet, les personnages s'engagent dans des conversations pêchues et se répondent du tac au tac, sans temps mort. Mieux encore, ces échanges verbaux sont parfois interrompues par des appels téléphoniques qui lancent une autre discussion en parallèle de la première. Ces dialogues qui ne semblent jamais s'arrêter sont le véritable moteur du récit. Ils permettent d'amener l'enquête dans une impasse ou au contraire de la mettre sur une nouvelle piste avec beaucoup de fluidité, renforçant l'effet de chaque ressort scénaristique. De plus, le fait que le personnage principal touche la vérité du bout des doigts tout le long du film rend le tout passionnant. Évidemment, une partie de la qualité de ces dialogues provient de la personnalité des interlocuteurs. C'est Sam Spade, l'archétype de l'enquêteur cynique, intelligent et calculateur qui monopolisera l'attention. Mais il n'empêche pas les autres de briller, en particulier les deux rôles féminins. La première, c'est la secrétaire, très secondaire dans l'histoire, qui réussit pourtant à marquer les esprit par sa perspicacité, son intuition féminine comme elle le dit elle-même. La deuxième femme, jouée par Mary Astor, est la cliente du détective, particulièrement intéressante pour son goût pour le mensonge. Ses talents d'actrice seront pourtant loin de tromper Spade, qui n'hésitera pas à le lui faire remarquer. Mais John Huston est particulièrement joueur et termine des scènes sans que l'enquêteur donne son opinion, laissant le spectateur interpréter les déclarations de la jeune femme. En plus de sa qualité formelle typique des classiques de l'époque, Le Faucon Maltais bénéficie d'une intrigue palpitante, qui trouve sa conclusion dans une scène certes un peu longue mais riche en explications, mensonges et concessions. Un excellent moment.
Un des films qui a imposé les règles du film noir ou de détective, tout les ingrédients sont présents. Une réalisation classique mais très rythmé et vive, des rebondissements toutes les minutes, il se passe sans cesse quelque chose. Un scénario impeccable et le tout avec Humphrey Bogart que demander de plus.
Premier film de John Huston, "The maltese falcon" est une adaptation de Dashiell Hammett, reconnu pour être le père du "roman noir". Et en effet, le film reprend tous les codes propres à ce genre littéraire : un détective cynique et désabusé mais charmeur, une femme fatale en danger, des malfrats déterminés, et moult trahisons entre les uns et les autres... En ce sens, "The maltese falcon" est une réussite, avec une intrigue judicieusement ancrée dans l'Histoire, un récit rythmé et accrocheur, non dénué de rebondissements, et surtout un Humphrey Bogart irrésistible dans le genre de rôle qu'il a immortalisé. Mais le film de Huston n'est pas exempt de défauts, à commencer par des scènes d'action souvent pathétiques, des incohérences flagrantes dans le comportement des protagonistes, et une certaine confusion dans le déroulement du récit. La différence entre un classique et un chef d'œuvre.
Un polar brillant signé John Huston, qui s'associe au charismatique et légendaire Humphrey Bogart pour la première fois, et dans lequel on retrouve également le génial Peter Lorre, dans l'un de ses rôles les plus notoires. Un film noir parmi les plus célèbre, et même l'un des principaux piliers du genre, avec une histoire très prenante, et un scenario a la hauteur, qui apporte du suspens, de l'émotion, des rebondissements, et bien sur, aucune longueur ! Une photographie très réussie, assez sombre, et qui créé, a l'aide d'une bande-originale parfaite, une ambiance particulièrement fascinante. Un tres grand film.
Chef-d'oeuvre du film noir. Tous les futurs codes de ce genre de film y sont dont notamment le détective alcoolique au bout du rouleau et la fameuse femme fatale. Un must !
Malgré la présence talentueuse de nombreux acteurs (dont Humphrey Bogart toujours excellent ) ce film s'emmêle et ne trouve pas le rythme. On ne s'ennuie pas vraiment mais l'intrigue n'est vraiment prenante et le fin m'a beaucoup déçue. Un film décevant donc, qui mérite peut être d'être vu pour le simple jeu des acteurs.
Le Faucon Maltais est un film policier pas mal du tout. Humphrey Bogart est excellent dans son rôle, il porte aisément le film, et il n'a pas à forcer pour être charismatique. Les autres acteurs (Mary Astor, Peter Lorre, Sydney Greenstreet, …) jouent correctement. L'histoire est assez intéressante. J'ai même trouvé le scénario assez complexe à suivre. On accroche assez rapidement à l'intrigue tournant autour de cet objet mystérieux. Par contre, j'ai trouvé que la fin faisait un peu l'effet d'un pétard mouillé. Mais, sinon, c'est un bon vieux film policier.
« Le Faucon Maltais », film noir de référence. Par son rythme, haletant et intrépide ; par le charisme de son acteur principal Humphrey Bogart, privé de haute tenue : la classe de l'audace assortie à celle de l’imper ; et par l’ambiance sombrement dangereuse, John Huston signe là un classique du genre.
Une des plus grande réussite du polar. Un chef d'oeuvre de John Huston, Humphrey Bogart est incroyable et imprévisible, il crève littéralement l'écran! Le scénario est plus que très bon. Une réussite totale méritant la palme d'or des polars américains.
Une petite perle que ce film noir. Une ambiance lourde, une intrigue pleine de rebondissements et un héros, interprété par un superbe Humphrey Bogart, qui fera référence pour une flopée de détectives dans les décennies suivantes au cinéma. Une œuvre très fidèle au roman. Culte.