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706 abonnés
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4,5
Publiée le 31 juillet 2016
Pour un 1er film, J. Huston s'imposait d'emblée dans la cour des grands. Propulsant H. Bogart tout en haut de l'affiche, il impose aussi sa figure du privé, signe un film noir tortueux, rempli de personnages troubles et accumule les rebondissements, mais, et c'est le principal souci du genre, on finit par s'y perdre et les personnages deviennent quelques peu désincarnés. Mais ne boudons pas notre plaisir car la mise en scène assure avec des cadrages et des jeux de lumières qui font toujours références, le casting est au poil, le rythme est suffisamment soutenu pour que le spectateur ne lâche rien et l'objet qui donne son titre au film fascine toujours autant. Un monument du genre, le mètre étalon absolu, le modèle après lequel tous les fans du genre se raccroche. Indispensable. D'autres critiques sur
Un scénario entrainant, des dialogues aiguisés, une mise en scène efficace, le tout emporté par le talent d'Humphrey Bogart (rôle le révélant au grand public), "Le faucon maltais", avec son intrigue prenante renfermant mystères et rebondissements, vient s'installer à la fois comme un modèle du genre mais aussi comme un grand classique du film noir.
Le style sonne vraiment "à l'ancienne", et l'on a de quoi être dérouté par cette façon de faire qui n'a plus cours aujourd'hui. Néanmoins, une fois la machine lancée, le déroulé est implacable: dialogues aussi précis que sournois, des rebondissements pesés au trébuchet pour relancer l'intrigue sans l'affaiblir, des personnages très travaillés, bref ce Faucon Maltais fleure bon le polar grand style (le jeu des acteurs date un peu dans certaines séquences, mais sur la longueur ça passe tout seul). Bogart posait là l'une des premières pierres de sa légende (de même que John Huston derrière la caméra) avec ce film au rythme soutenu, qui nécessite une attention de tous les instants pour être compris.
En portant à l’écran Dashiell Hammett, John Huston transforme son essai en coup de maître et ouvre l’ère du "film noir". Respectueux du roman, « le Faucon Maltais » maintient l’attention par un enchaînement mesuré, quoique pas toujours recevable, dont on suit l’évolution à travers le personnage de Sam Spade, magistralement interprété par Humphrey Bogart. L’acteur, cantonné jusqu’ici à jouer les seconds couteaux, va dès lors s’imposer comme l’incarnation iconique du détective privé, solitaire et ombragé.
« Le Faucon maltais » de John Huston (1941) est un grand classique du cinéma noir. Je ne l’avais curieusement pas encore vu et j’avoue avoir été un peu déçu ! L’intrigue policière autour de ce précieux joyau du XVIème siècle issu des Templiers de Malte et qui est la convoitise de Kasper Gutman alias Fatman, est quelque peu alambiquée. Mais surtout le rythme de ce film est tel qu’au début on a bien du mal à savoir qui est qui et quel rôle il joue dans cette histoire. Humphrey Bogart dont c’est le premier rôle principal s’en tire à merveille dans ce rôle typique de détective privé américain. C’est également le premier long-métrage de John Huston qui en plus de 50 ans de carrière a tourné pas moins de 75 films !
L'histoire est confuse surtout si l'on a pas lu le livre. Pour autant une fois avoir suivi tous les crépages de chignon successifs dans la quête du Graal (qui se révélera décevante au final pour ceux qui le cherchaient), Le Faucon Maltais ne démérite pas son statut de film noir culte. Pourquoi ? en premier lieu pour la performance unique de Bogart en détective cynique et désabusé, ensuite la photographie expressionniste et les cadrages précis, enfin la gallerie de personnages bien que la femme fatale se révèle assez fade ce qui est le principal défaut du film. Mais Peter Lorre, Sydney Greenstreet et Elisha Cook Jr forment une sacrée brochette de personnages faiblards. Ne vous attendez pas à voir une quête d'une statue de Faucon mais plutot des rapports humains tendus qui caractérisent le film noir.
Intrigue aussi absconce que Le Grand Sommeil, mais ce qui l'emporte sont les numéros de Bogart (cynique et sardonique), Lorre (mielleux) et Greenstreet (Wellesien). Le reste importe peu. Un classique.
Nul besoin de s'étaler un fois de plus sur "Le Faucon Maltais" sauf pour citer quelques unes de ses multiples qualités. Datant de 1941, le premier long-métrage de John Huston reste le polar noir de référence des années quarante. Rythmé, efficace porté par la formidable prestation de Peter Lorre et un Bogart au sommet de son art, l'oeuvre et à la fois un mystère et un ravissement jusqu'à son ultime acte.Certains trouveront peut être cela bavard mais avec "Quand la ville dort" réalisé huit ans plus tard, John Huston aura porté à son point d'orgue le film noir américain.
Souvent considéré comme le premier film noir (titre par ailleurs discuté), "Le Faucon Maltais" est également le film qui a vraiment lancé la carrière du grand Humphrey Bogart, jusque là abonné aux seconds rôles. Il faut bien le reconnaître, son personnage cynique et désabusé lui va à merveille. Il est d'autant plus bon que ses partenaires sont également à la hauteur (Peter Lorre, célèbre "M" de Lang). Mais pour son premier film, John Huston, qui a également écrit le scénario, s'appuie sans doute un peu trop sur des dialogues très longs plus que sur l'image, quitte à ce que le spectateur un peu fatigué décroche par moments. Un peu trop théâtral et bavard à mon goût, donc, malgré les qualités indiscutables de ce film...
Pour son premier film Huston a fait fort. Bogart excelle comme d'habitude et l'ambiance de ce film est jouissif. Un très grand classique incontournable.
Premier film noir, premier film de John Huston, premier grand rôle pour Bogart. Si Le faucon Maltais s'avère être en fait qu'un sympathique detective story assez bavard, la mise en scène et son sublime noir et blanc, ainsi que le jeu des acteurs et l'enchaînement des péripéties suffisent à nous captiver. Un excellent film, presque chef d'oeuvre, en tout cas culte !
Un des films les plus connus de ces années, on est en 1941 avec Bogart et John Huston à la réalisation. Adaptation d'un roman de 1930 qui a déjà eu droit à plusieurs versions en film avant 1941. Roman noir et image du détective assez peu pour moi habituellement mais le film lui même a bien une pâte de grande envergure et tout en étant une histoire sombre mérite que l'on s'y attarde.
Le Faucon maltais s'avère parfaitement emblématique d'une des catégories de Film Noir, ou l'intrigue demeure non seulement secondaire mais ou l'inextricable et l'indéchiffrable semblent des ingrédients revendiqués comme pour tirer le film vers une manière d'abstraction . C'est justement ce qui rends le film séduisant , qui transforme ce quasi huis clos en un dialogue de sourds entre des personnages fascinants de désincarnation.
Le quatrième long-métrage de John Huston, et déjà l'un de ses films les plus brillants. Succés critique et publique, The maltese faucon est à la hauteur de sa réputation. Un film passionnant, doté d'un scénario captivant, sans bavure, aux multiples rebondissements et qui fonce à vive allure, nous laissant à peine reprendre notre souffle tellement les surprises arrive toutes les minutes. On sent une profonde maitrise, Huston, à l'image de son scénario, nous gratifie d'une mise en scène rythmé, cohérente et surtout, d'une perfection au plan près, minutieuse et plaisante. Devant la caméra, Humphrey Bogart est solide, et assure le spectacle par son charisme et sa prestance, qui font souvent mouche et qui le place au sommet de l'affiche, bien aidé par des secondes rôles tout aussi justes et imposants. Le final nous laisse bouche bée, et la bande son d'Adolph Deutsch immortalise cette dernière séquence comme un twist endind des plus mémorables, et des plus fatidiques. Le film qui lança la carrière de John Huston, et qui se place parmi l'une de ses oeuvres les plus abouties.
Pour son premier film en tant que metteur en scène, John Huston, jusque là scénariste, réalise un classique du film noir à l'ambiance réussie et aux personnages fouillés et parfaitement campés. Le Faucou maltais est aussi le film qui fait de Humphrey Bogart une star de premier plan. L'acteur alors cantonné la plupart du temps dans des seconds rôles de bad guy qui ne voient jamais le générique de fin marque le film de son empreinte et de son charisme. Huston ne s'y trompe pas puisqu'il n'y a aucune scène du film sans son acteur principal. Bogart campe un privé flegmatique, rusé, séducteur, au sens de la répartie et à l'ironie remarquable. Sa composition est si forte que le personnage de Sam Spade (et celui de Marlowe qu'il interprête l'année suivante dans Le Grand Sommeil) devient le maître étalon du genre. Difficile par la suite de voir un privé dans un polar sans penser à Bogart. Le reste de la distribution est également irréprochable. L'intrigue tournant autour de ce mystérieux objet qu'est le faucon maltais est assez anecdotique (on tient un bon exemple de McGuffin), Huston privilégiant l'ambiance et ses personnages.