Mon compte
    Le Faucon maltais
    Note moyenne
    3,9
    3665 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Faucon maltais ?

    113 critiques spectateurs

    5
    28 critiques
    4
    40 critiques
    3
    30 critiques
    2
    12 critiques
    1
    3 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    benoitparis
    benoitparis

    110 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2009
    On aimerait au moins mettre des bémols, dire que c'est le premier Huston, peut-être pas encore au sommet de la maîtrise de son art de metteur en scène... mais non. Il y a une intelligence du genre noir, entre sordide, dérision et tragédie qui fascine jusqu'à la fin. D. Hammett était un romancier de génie, Huston et Bogart l'ont transfiguré au cinéma. Rien à ajouter.
    TCovert
    TCovert

    79 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2011
    Le Faucon Maltais a de nombreuses particularités en tant qu’œuvre, c’est le premier film d’un futur pilier du cinéma américain, c’est le film qui commence réellement le mythe Humphrey Bogart et c’est aussi un sommet du film noir, genre alors à son début (1941). On prend vraiment du plaisir à voir évoluer ces acteurs dans cette belle mise en scène, Bogart est sensationnel et les seconds rôles excellents à l’image de Peter Lorre (dans son rôle le plus maigre physiquement parlant !) ou le très bon Peter Greenstreet. En outre la bonne musique d’Adolph Deutsch est omniprésente pour une meilleure efficacité. Bref, un classique à consommer sans modération.
    girondins59
    girondins59

    40 abonnés 490 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 octobre 2007
    Le film noir pourrait être résumé ainsi : détective privé, femme fatale, tueurs mystérieux et excentriques et objet attirant toutes les convoitises. "Le Faucon maltais", c'est un mélange de tout ça puissance 10. Le film de John Huston a su imposer ces codes tout au long des décennies 40, 50 et même 70 avec le chef d'oeuvre de Roman Polanski, "Chinatown". Humphrey Bogart, considéré comme l'un des acteurs les plus talentueux du XXème siècle, nous joue ici un numéro savoureux en cumulant les atouts du détective renommé (élégance, ténacité, intelligence) mais aussi pas mal de ses défauts (machisme exacérbé, haute opinion de lui-même). Tout au long de l'histoire, on se demande si on doit détester ou adorer Bogart ce qui constitue un véritable exploit de la part de l'acteur. Son entourage n'est pas en reste et on retrouve toujours avec grand plaisir le fabuleux Peter Lorre, souvent cantonné dans des seconds rôles dans les grosses productions américaines de la décennie et qui pourtant avait fait preuve de son talent immense dans un premier rôle dans le film de Fritz Lang, "M le Maudit". Quoi qu'il en soit, "Le Faucon maltais" reste un must, un de ces films qui respire la perfection cinématographique et où la vision du cinéaste épouse à merveille celle des studios. Un film noir exceptionnel qui n'en finit pas de nous surprendre de par son scénario diabolique mais aussi grâce à son casting de premier choix.
    Photo-cineaste
    Photo-cineaste

    57 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2009
    Voilà un chef d'œuvre du film noir. A voir de toutes urgence. Tout ce que l'ont attend d'un tel film est réuni. Bien entendu à l'époque les Américains ne se rendaient pas compte qu'ils étaient en train de faire naître un nouveau genre, mais finalement ce n'est pas plus mal.
    Tous les ingrédients sont réunis. Un superbe film, un super réalisateur qui signe son premier film et son premier chef d'œuvre en même temps, Humphrey Bogart pour la première fois sur les devant de la scène est tout simplement fabuleux. Mary Astor et les autres acteurs le secondent avec brio.
    Que du bonheur. Le film noir est mon genre préféré, et ce n'est pas pour rien... sa se passe de commentaires, un tel film se voit, il ne se critique pas.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    82 abonnés 817 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2008
    L'un des plus grands films noir de l'histoire. Huston s'amuse à déployer cet univers particulier tapissé de mensonges non sans un certain humour. Mais le plus remarquable est Humphrey Boghart qui devient ici l'archétype du détective. Il est vraiment exceptionnel !
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juin 2013
    Le faucon maltais est une déception. J'ai trouvé que le scénario ET la mise en scène de Huston étaient finalement pas aussi exceptionnelles que ce que j'attendais. Alors, certes, le film a contribué à lancer le genre du film noir, mais avec du recul ses défauts sont assez patents. J'ai trouvé Assurance sur la mort, de Billy Wilder, qui a également contribué à lancer le genre, beaucoup plus réussi. Là, dans Le faucon maltais, y a vraiment pas grand chose à dire, le scénario est très vide au final, y a aucune ambiguïté alors qu'il voudrait y en avoir. Après je suis dur avec le film, je l'ai pas détesté en fait, c'est pas désagréable, mais c'est quand même pas aussi bien que ce que j'espérais. Et puis après je sais pas mais j'ai toujours eu du mal avec Humphrey Bogart, pas que ça soit un mauvais acteur, mais perso j'aime pas trop.
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    La mission pour laquelle il est d'abord commandité est en fait un macguffin (Hitchcock adore !), soit un prétexte pour une histoire dont l'intérêt est tout autre. Ici le macguffin est donc le Faucon Maltais, objet de toutes les convoitises, mais ça pourrait être aussi bien un bijou ou un tableau de maître. Le vrai intérêt repose sur le personnage principal, qui se doit d'être de surcroît incarné par un acteur au charisme certain, et de comment il va se sortir du guêpier avec des faces à faces forcément savoureux avec des personnages hauts en couleur, plus ou moins ambigus. John Huston réunis pour son film un trio mythique avec Bogart-Lorre-Greenstreet, seule Mary Astor paraît un peu effacée face à ses trois monstres de partenaires, elle paraît un peu trop fragile alors que son personnage aurait dû être plus forte et/ou plus vénéneuse, ce qui s'avérera encore plus évident quand arrivera une certaine Lauren Bacall. Le scénario est alambiqué, mais juste ce qu'il faut pour rester à l'affût du prochain rebondissement, avec en prime des joutes verbales à couteaux tirés, les coups bas avec une des répliques les plus cultes du cinéma. Un grand film, maître étalon du genre à voir, revoir et à conseiller.
    Site : Selenie.fr
    Charlotte28
    Charlotte28

    124 abonnés 2 013 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2020
    Une double enquête policière trépidante voire emberlificotée par ses rebondissements multiples qui nuisent à la cohérence d'un nœud pourtant facile à démêler. Remarquable par son casting qui ne cesse de flirter avec l'auto-dérision, ce film noir rendu léger par l'ironie sarcastique d'un Humphrey Bogart royal et le couple bondien qu'il forme avec sa secrétaire se laisse suivre plaisamment. Un divertissement emblématique.
    Claude DL
    Claude DL

    90 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2022
    Je ne mets pas mieux que bien car ce film, datant de 1941, a beaucoup vieilli : prises de vue statiques, beaucoup de bavardages. Autrement, l’histoire de ce privé incorruptible est bien racontée, et Humphrey Bogart toujours excellent. Un bon film noir méritant une place dans un musée.
    Starwealther
    Starwealther

    76 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2021
    John Huston par son premier film est tout de suite monté au panthéon du film noir, ce "faucon maltais" est désormais un référence dans le genre. Effectivement, la mise en scène est bien menée seulement l'ensemble est bien trop bavard, il n'y aucun moment de repos. De plus, le scénario est archi compliqué, une intrigue valable pour un romain mais bien peu intelligible quand elle est transposée scène par scène au cinéma. Un film culte que je voulais absolument voir mais je suis assez déçu.
    ronny1
    ronny1

    37 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2023
    En 1941, immense succès en librairie en 1930, « Le faucon Maltais » du grand Dashiell Hammett connaît sa troisième adaptation cinématographique après celle de 1931 (que je n’ai pas vu) et celle de William Dieterle «Satan Met a Lady » essentiellement comique, par moment plutôt risible que drôle. Ce furent deux flops. George Raft était pressenti, mais à la suite de ces deux échecs commerciaux, d’un budget réduit à 300 000 $ (environ 7 millions de nos jours soit un budget de série B), d’un réalisateur inconnu (John Huston, certes encouragé par Howard Hawks) et une partenaire, Marie Astor, ex star du muet, dont la notoriété à cette époque tenait plus de la presse à scandale que des réussites dans le parlant. C’est ainsi que débarqua un des acteurs montants, Humprey Bogart. « The Maltese Falcon » est un des rares exemples de théâtre filmé (excepté la meurtre du début) qui justifie parfaitement une adaptation cinématographique. En premier, le rythme impressionnant des dialogues (la plupart sont ceux du roman) pour lesquels il parait impensable de tenir la cadence sur scène plusieurs soirs de suite, sauf à changer les acteurs une fois sur deux, et encore. En second une mise en image qui capte sans cesse regards et sourires amusés de Bogart après chaque stratagème réussi. C’est avec la parole et une économie de geste parfaite que nait ici la légende du privé à la Boggy. Ce sont aussi les contre plongés qui rendent Sidney Greenstreet encore plus impressionnant, les gros plans sur Peter Lorre à la limite de la folie et appuie sur le côté sexy assumé de la menteuse pathologique, interprétée par une Mary Astor au physique plutôt éloigné des standards de la « bombe fatale ». Scénario compliqué, mais fidèle au livre, découpé en séquences et filmé ainsi, le déroulé de 100’ ne laisse aucun répit au spectateur, ni même de plan reposant. Pas une image, pas un mot inutiles, densité sans faille, illustrées par un noir et blanc d’anthologie d’Arthur Edeson, accompagné par une partition toujours juste d’Adolph Deutsch. Il est possible de ne pas voir dans “Le faucon maltais” un chef d’oeuvre, néanmoins très peu de films ont réussit à apporter une plus value par l’image, tout en restant d’une fidélité au texte. Historiquement, il reste LE fondateur d’un style de film noir, celui du privé. Premier film nominé aux Oscars, face à un autre premier film : le “Citizen Kane” d’Orson Welles. Le vainqueur fut “Qu’elle était verte ma vallée” de John Ford qui avait perdu coup sur coup les années précédents avec “Stagecoach” puis “Grape of Wrath”.
    Alain D.
    Alain D.

    594 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2023
    Un grand classique de la vieille école dirigé de main de maître par John Huston dont la direction d'acteurs fait merveille. Même si ce polar n'a pas trop mal vieilli, j'ai été passablement déçu par la forme de ce film pratiquement tourné en huis clos, tant les scènes extérieures sont rares.
    J'ai été également frustré par le manque d'action de ce Thriller avec trop de dialogues et un scénario trop embrouillé. L'histoire frise parfois le ridicule avec des incohérences rendant certaines scènes irréalistes. Heureusement le film est sauvé par les belles prestations de Peter Lorre (Joel Cairo) et le charisme du légendaire Humphrey Bogart.
    soulman
    soulman

    88 abonnés 1 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    Parfaite adaptation du classique de Dashiell Hammett, "Le faucon Maltais" est aussi le premier long-métrage de John Huston, dont la mise en scène, dénuée d'effets, vient en appui d'une intrigue complexe et de comédiens parfaitement choisis. Dans le rôle de Sam Spade, Bogart impose sa présence nerveuse et virile, son jeu mêlé de douceur et de cynisme transcrivant bien les traits du personnage imaginé par l'écrivain. A ses côtés, Peter Lorre et Sydney Greenstreet imposent à merveille leur présence mielleuse, ambiguë chez l'un, plus ronde chez l'autre.
    Gregory S
    Gregory S

    26 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2022
    Un polar qui n'a pas pris une ride, un noir et blanc magnifique et des acteurs très convaincants avec des gueules comme on en voit plus tellement aujourd'hui. On pouuprait juste mettre un bémol sur les actrices mais le jeu était à l'époque à la "larmoyance".
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 189 abonnés 4 177 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2014
    Bogart trompe son associé avec sa femme. Le héros est un antihéros. Le faucon n’est qu’un prétexte à un discours sur la cupidité de l’homme. Sam Spade père d’une longue lignée de privés allant de Philip Marlowe à Tony Rome se trouve embarqué avec délice dans un engrenage dont il sera tour à tour le jouet et le manipulateur jonglant avec dextérité sur le fait que chacun des protagonistes le croie en possession de la fameuse statuette. La scène finale où tous les conspirateurs sont réunis dans un huis clos constitue le clou de ce film devenu culte alors qu’il n’atteint pas la vénénosité d’ Assurance sur la mort de Wilder ou le réalisme d’Asphalt Jungle du même Huston pour ne pas parler du parfum d’irréel entourant Sunset Boulevard ou Laura. C’est néanmoins le Faucon Maltais qui donnera sa réputation de réalisateur établi à John Huston. Bogart est parfait tout comme Sydney Greenstreet dans ce rôle de gros libidineux qui semble prendre un malin plaisir à cette quête sans fin qui le mène lui et ses acolytes aux confins du monde. Les bonus du DVD présentés par Angelica Huston, fille du grand réalisateur, sont très instructifs sur la place du film dans son époque et dans le genre noir.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top