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Hotinhere
548 abonnés
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3,5
Publiée le 3 août 2022
Pour son premier long-métrage, John Huston adapte le roman de Dashiell Hammet et signe un classique du film noir, à l’intrigue en forme de jeu de dupes prenante mais un peu alambiquée, compensée par une mise en scène brillante, et un Humphrey Bogart charismatique dans un rôle de privé blasé qui forgea sa légende. 3,75
Le Faucon Maltais n'a pour ma part rien du chef d'oeuvre tant revendiqué par la critique et le public cinéphile. Son style fade, quelconque, sa lumière terne et sans contrastes témoignent à mon sens d'un manque d'inventivité de la part de John Huston. En revanche on ne peut qu'admirer la prestation d'Humphrey Bogart dans l'un de ses premiers grands rôles à l'écran : son personnage de Spade, privé tenace au comportement trouble et peu orthodoxe figure parmi les héros filmiques les plus emblématiques du cinéma américains des années 40. Quant au scénario il s'avère proprement compact et captivant, permettant d'adhésion relative du spectateur... Dommage que la mise en scène soit si plate et si surannée, John Huston cherchant peut-être à rester au plus près de l'intrigue et des personnages. En définitive Le Faucon Maltais reste un film noir de bonne facture et divertissant, bien que l'engouement général à son sujet me laisse perplexe. A voir pour Humphrey Bogart et pour Peter Lorre, tout aussi excellent que son partenaire...
L'intrigue est rythmée très mollement,il y a aucune grande portée dramatique propre au film noir,des scènes trop bavardes plombent l'enquête qui est déjà ennuyeuse à suivre etc...Bref,regardez plutôt dans le même genre(et en mieux) "La soif du mal","Laura" ou "Assurance sur la mort".
Bien qu'ayant moyennement apprécié le roman de Dashiell Hammett j'étais curieux de voir le fameux film de John Huston considéré comme la référence en matière de polar noir au cinéma ; force est de constater que Le Faucon Maltais s'avère comme le roman c'est à dire peu palpitant , tournant rapidement en rond et manquant de punch. Honorable film pour une 1ère réalisation mais par la suite Huston fera mieux. Reste l'éternel Bogie en détective nonchalant.
Le faucon maltais est peut être le premier film noir. Rassemblant déja les éléments qui en feront l'un des genres les plus prisés par plusieurs générations de réalisateurs, il a consacré une légende dans un rôle qui le poursuivra toute sa carrière , humphrey bogart.
Le Faucon Maltais est un très bon film policier des années 40. L'histoire est celle du détective privée Sam Spade qui est appâté par une belle clientèle qui le trompe sur la valeur, prétendument inestimable, d'une statuette. Pour sa première réalisation, John Huston ( qui ecrivit aussi le scénario ) fait ici preuve d'un talent indéniable en terme de mise en scène, malgré quelque longueurs mais qui n'empêche pas cette première oeuvre d'être particulièrement attachante. L'interprétation y est excellente ( a part celle de Mary Astor bien trop en retrait dans certaines séquences ) et le fait d'avoir choisi Humphrey Bogart pour le rôle de Sam Spade s'avère judicieux tant le comédien s'implique dans son rôle. Le film est également appréciable pour sa magnifique photographie en noir et blanc de Arthur Edeson et sa magnifique partition de Adolph Deutsch. Voilà en tout les cas un polar à visionner pour ceux qui ne le connaisse pas.
Le bon polar noir à papa. Le privé sans peur et (pas) sans reproche, clope vissée au bec et feutre vissé sur la tête. La veuve éplorée qui crie à l'aide. L'intrigue à tiroir avec rebondissements à tous les étages.
Il s'agit là du premier film considéré comme un film noir. Un genre qui s'apparente à un policier en noir et blanc. C'est aussi le premier grand rôle d'Humphrey Bogart au cinéma. Ce film n'a pas trop vieilli malgré quelques scènes romancées un peu naïves et quelques scènes d'action involontairement drôles (notamment les scènes d'affrontement). Le mystère est au coeur du sujet, sans qu'il y ait toutefois de véritable retournement final.
Ce n’est qu’à la troisième vision en 30 ans que j’ai apprécié ce film comme il le mérite. Plus jeune, son ambiance cloitrée, ses dialogues Interminables, son scénario confus, ses personnages secondaires caricaturaux, les mensonges incessants de Brigid O’Shaughnessy m’avaient fait perdre mon attention. C’est en le regardant en tant qu’œuvre cinématographique à part entière que j’ai pu en jouir pleinement. Bogart est extraordinaire en personnage double, répondant aux mensonges avec une personnalité feinte. Mary Astor est ici une partenaire idéale qui n’a rien à envier à Lauren Bacall. Les trois acolytes homosexuels sont d’un pittoresque unique. Les dialogues hyper intelligents, les flics butés comme il se doit et la mise en scène étonnante pour un premier film. Chaque personnage restant inoubliable lorsque la fascination pour ce film fonctionne. Il y a en plus un je ne sais quoi inhabituel qui fait que l’on ne peut jamais oublier que l’on est devant un pur spectacle imaginaire totalement hors de la réalité. Il nous est en permanence demandé de garder notre humour pour savourer chaque séquence dans lesquelles se trouve Bogart, c’est à dire toutes ou presque. J’ai enfin remarqué que le plus beau personnage féminin était Effie, la secrétaire, qui forme avec Sam un couple particulier mais formidablement optimiste sur la complémentarité homme / femme. Un très grand film peu classable.
Noir, c'est noir chantait Johnny, Le faucon était noir et le film un archétype réussi du film noir. Les femmes sont fatales ou traitresses, sinon soumises. le destin frappe sans prévenir, policiers, détectives et truands portent tous des chapeaux et les mêmes costumes. John met en scène avec maestria, aime filmer en contre-plongée. Le scénario est dense, court et efficace. Bogart explose à l'écran pour la première fois ( ah ce petit rictus imperceptible) mais qu'il parle vite en vo pour apprécier tant son jeu qu'une intrigue complexe aux multiples rebondissements. Mary Astor tient la rampe face à lui sans baisser les yeux à chaque mensonge découvert. DVD décembre 15
"Le Faucon maltais" ne créé pas la surprise. Ce film noir à l'intrigue convenu et pas toujours crédible se repose surtout sur la qualité de la réalisation de John Huston et son casting. On suit avec intérêt cette enquête sans pour autant se prendre au jeu. C'est bien dommage... Loin du chef d'oeuvre annoncé par de nombreuses personnes, "Le Faucon maltais" reste un classique - influençant un grand nombre de cinéastes - bon à regarder pour parfaire sa culture cinématographique.
Je dois avouer que j'en attendais quand même beaucoup plus au vu des critiques et du statut que le film possède. Au final, ce "Faucon Maltais" s'avère être un film très bavard, bien interprété, avec de bonnes musiques et un rythme suffisamment bien travaillé pour garder le spectateur accroché tout le long mais pas suffisamment surprenant. Bien sûr, il y a énormément de rebondissements, mais ceux ci tournent toujours autour du même thème qui est le mensonge, du coup, au bout de la troisième pirouette scénaristique de ce genre, on a compris le manège. De plus, la surabondance de dialogues au détriment des séquences visuelles m'a plutôt mis à distance de l'intrigue au lieu de m'y faire prendre part à 100 %. La réalisation est par contre efficace, rien à dire là dessus.
En clair, un film sympa, sans plus, je m'attendais clairement à autre chose, une oeuvre beaucoup moins théâtrale, plus prenante, néanmoins il se laisse regarder et l'intrigue est tout de même intéressante.
Pour commencer sa carrière de réalisateur, John Huston signe un des premiers films noirs, "The Maltese Falcon". On y retrouve les ingrédients classiques du genre (femme fatale, détective privé, meurtres et personnages troubles), cependant le traitement est un peu faible. Le scénario manque de rythme et laisse sur sa faim, la mise en scène de Huston contient quelques plans intéressants mais n'a rien d'exceptionnelle. Toutefois, on retrouve avec plaisir Humphrey Bogart en privé désabusé, et Peter Lorre en petite crapule, tandis que les dialogues sont bien tranchés.
Les acteurs, Humphrey Bogart et Peter Lorre en tête, s'en donnent à cœur joie dans ce film sympathique. Trop bavard à mon goût, le film se disperse parfois et on en oublie d'être pris par le scénario,un peu convenu.