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    Indiana Jones et le Cadran de la Destinée
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    3,5
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    1 180 critiques spectateurs

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    Président Bird
    Président Bird

    4 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mars 2024
    Le film consiste pour bonne part d’une suite fatigante de scènes d’action cartoonesques qui sont tellement over the top qu’elles en deviennent dérisoires et fastidieuses. Le reste est fait de scènes parfois amusantes jouées par un cast de qualité mais sans grande portée. La réalisation de Mangold y est totalement neutre et fade. Le plus grave est que le potentiel de l’histoire, liée à la possibilité de voyage dans le temps, est totalement sous-exploité. spoiler: Entre la principale timeline située en 1969, l’origine de la rivalité des deux antagonistes principaux qui se situe pendant les événements de la 2e guerre mondiale, et la plongée dans la Grèce Antique d’Archimède, pas de mouvements d’aller-retour complexes qui risqueraient de compliquer la compréhension du spectateur. A la fin, Indy veut rester définitivement en 213 avant J.C., au risque de créer un paradoxe temporel. Pour l’en empêcher, Phoebe Waller-Bridge lui met juste un coup de poing (bonjour la crédibilité, mais on en est plus à ça prêt), et le plan d’après, tout le monde est à New York pour un happy end banal. Un bon résumé de l’esprit routinier du film.
    Diabloxrt
    Diabloxrt

    37 abonnés 1 440 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2024
    "Indiana Jones et le Cadran de la Destinée" est un nouveau volet de la licence culte, alors que l'on ne l'attendait plus vraiment. 15 ans après un quatrième épisode qui avait déçu le public, ce cinquième film avait donc tout l'air d'une sorte de fin, pour une saga qui aura bercé l'enfance de beaucoup de personnes. Alors que Steven Spielberg n'est plus à la barre et qu'Harrison Ford se fait vieux, l'idée de voir cette conclusion semblait intéressante. Dans la lignée des précédents projets, le début du film semble vraiment prometteur. On se rend vite compte que même si Steven Spielberg n'est plus derrière la caméra, James Mangold est loin d'être un réalisateur banal pour autant. Sa réalisation est assez soignée et la première séquence est vraiment divertissante. Son seul défaut sera ce rajeunissement assez visible de notre héros, le résultat paraissant un peu trop lisse. Par la suite, la base que le scénario semble vouloir proposer montre du potentiel. On se retrouve avec un Indiana Jones assez vieux, la mise en scène mettant subtilement en parallèle ce qu'il était à l'époque avec ce qu'il est aujourd'hui. C'est assez classique comme point de vue, James Mangold ayant déjà travaillait sur "Logan", il connaît ce genre de développement. Mais sur le papier, si cette idée était portée au bout de ses ambitions, cela pouvait donner de belles choses. Malheureusement, c'est là que le film commence un peu à se perdre, car cet aspect sera beaucoup trop secondaire par la suite. Certes, l'action prend le dessus sur le reste, et c'est assez divertissant de voir tout cela. On ne s'ennuie pas et les séquences sont vraiment très sympathiques à suivre. Mais il est vrai que j'aurais aimé que toute cette thématique soit mieux construite, plutôt que de rester en surface. Mais malgré cela, on passe quand même un agréable moment et le visionnage reste appréciable, même si les 2 heures et demie amène clairement à quelques longueurs. Sauf que cette impression, elle est présente uniquement avant que n'arrive la conclusion du long-métrage. spoiler: Le final est vraiment raté à mon sens, car si j'aime l'idée de voir Indiana Jones resté dans le passé, cela en disant long sur son personnage, tout ce qui est fait autour est assez mal géré. On ne le laisse pas faire ce qu'il veut, on retourne dans le présent par magie et sans montrer comme le retour s'est passé. Et pour finir, on fait revenir le personnage de Marion de manière assez brusque. On a le sentiment que cette fin est bâclée, qu'elle a été expédiée bien trop rapidement, et c'est dommage.
    Par conséquent, pour une éventuelle conclusion, je trouve que ce projet s'en tire correctement, mais sans plus. Cela reste agréable de le voir, mais je pense vraiment qu'il y avait mieux à faire sur plein de points. Pour conclure, un hommage qui reste quand même intéressant.
    Allocine
    Allocine

    12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2024
    Ce film ne fonctionne jamais, c' est assez étrange.
    Les codes d' indiana Jones sont là, certaines des blagues aussi, spoiler: les scènes d' action surtout la course de tooktook est trop longue et ne procure aucune émotion

    spoiler: Harisson Ford à 80 ans et ses scènes de pseudo action sont poussives

    Mais ça ne donne rien rien émotionnellement.
    Franchement ça me fait du mal de voir un personnage comme Indi qui donne cette dernière image dans un film qui differe de l' appel du pied qui était fait dans le crane de cristal de spielberg

    Il y a des films qu' il ne faut pas faire et celui là en fait partie
    gizmo129
    gizmo129

    96 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2024
    Cette fois c'est fini pour Indiana Jones, ce n'est que la troisième fois qu'on le dit mais cette fois cela devrait être la bonne. Spielberg n'est plus à la réalisation et sans le savoir au préalable, cela se ressent au visionnage, il manque ce je ne sais quoi de magie propre au cinéaste. James Mangold ne démérite pourtant pas, il a bien compris l'essence de la saga, réunit tout les codes attendus et rend hommage aux héros ou films précédents. On retrouve des pièges, des serpents, un vieil artefact, des nazis, des codes à résoudre le tout dans un univers sans réelle méchanceté, oui c'est un Indiana Jones. Mais réunir les codes ne suffit pas, l'histoire sera vite oubliée, cette action continue et cette durée excessive nous lasse autant que le héros de 80 ans.
    Uptownblues
    Uptownblues

    19 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Casting alléchant pour un ratage proche du navet.
    Harrison Ford en dehors de son talent d'acteur plus que discutable pour ne pas dire quasi inexistant reprend ici son rôle mythique des années 80 (uniquement pour les années 80) qu'on pensait terminé depuis la débandade du crâne de cristal.
    Ici en vieil aigri spoiler: à la souplesse improbable
    , il est accompagné d'une certaine Phoebe Waller spoiler: actrice inconnue, laide de surcroît et insupportable
    et du grand Mads Mikkelsen spoiler: qui se retrouve affublé d'un rôle daté et simpliste à la limite de l'insulte par rapport à son talent
    .
    En ce qui concerne le scénario, rien d'original spoiler: en même temps ce n'était pas la quête qui faisait l'Indiana Jones par contre encore des vilains nazis
    , les dialogues sont pauvres, l'humour est proche de la gêne, les effets spéciaux sont moches... Reste le côté aventure mais ça ne suffit pas à compenser les défauts spoiler: mention spéciale au 30 dernières minutes où on touche carrément le fond avec leur remontée dans le temps
    .
    J'ai du mal à croire que de soit James Mangold qui ait pu réaliser un tel truc. L'argent toujours l'argent.
    Grégouch M
    Grégouch M

    52 abonnés 834 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2024
    Un souffle des années 80 traverse ce film, qu'on peut qualifier d'hommage. Un train, des nazis, des clins d'oeil aux anciens films, on apprécie gentiment le spectacle. La scene de départ en morphing visage plutôt intéressante, autre plus value du film, la présence du toujours intense Mads Mikelsen.
    Pierre064
    Pierre064

    9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mars 2024
    Une histoire plate bourrée d'effets spéciaux. C'est long... très long ! Je n'en peux plus de ce cinéma moderne avec des effets spéciaux qui rendent les scènes bien peu crédibles et utilisés comme seul moyen pour tenter de combler la pauvreté du scenario.
    Content de ne pas avoir payé ma place de cinéma et d'avoir vu le film depuis mon canapé.
    Et dire que ce film a du couter des millions de dollars....
    Evan Gabriel-Calixte
    Evan Gabriel-Calixte

    11 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Mieux que le précédent épisode. ça se regarde bien mais rien d'inoubliable. Dommage que la qualité de certains effets spéciaux ne soient pas au RDV.
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mars 2024
    Le film démarre alors qu’Indiana Jones (Harrison Ford) est plus jeune, en pleine 2ème Guerre Mondiale. Il réussit à récupérer des mains des nazis une partie d’une précieuse relique, soupçonnée d’avoir le pouvoir de créer des fissures temporelles : le cadran d’Archimède. On retrouve le héros plus de 20 ans plus tard, prêt à prendre sa retraite. Il retrouve à cette occasion sa filleule (Phoebe Waller-Bridge) qui parvient à lui voler le cadran dans le but de le revendre. Un ancien nazi (Mads Mikkelsen) est également sur la piste du cadran.
    J’ai aimé le début du film, qui démarre très fort avec une grosse scène d’action, ce qui permet de rentrer immédiatement dans le vif du sujet. Les effets spéciaux sur le rajeunissement d’Harrison Ford sont impressionnants, c’est fou de le voir avec des années d’intervalle dans un même film (d’autant qu’habituellement tout se passe dans l’autre sens : on maquille les acteurs pour les vieillir). Le problème du film c’est qu’il insiste tellement sur les scènes d’action, que ça en devient épuisant et finalement même de plus en plus ennuyeux. La fin du film est assez improbable, c’est dommage car le début était prometteur.
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    59 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mars 2024
    James Mangold a relevé ce défi : faire un cinquième opus de conclusion à la saga Indiana Jones. Courageux de sa part mais il faut bien dire les choses, sur ce coup là c'est raté ! Mécanique, trop mécanique, lent, très lent, malgré un très bon démarrage, peu d'humour, et une fin ringarde de mauvais goût, ce dernier volet ne parvient jamais à recréer tout se qui faisait le charme de la franchise car Mangold n'est pas Spielberg ! Le cahier des charges reste le même chez Disney : faire du fan service (hommage , références etc...) afin d'éviter de choquer les fans où plutôt, économiser sa salive pour proposer quelques chose de neuf qui tienne la route. La résurrection du professeur Jones au cinéma prend un mauvais tournant dans cette ultime volet, trahi le concept d'origine de la saga avec un Harrison Ford qui n'a plus la force de continuer à s'amuser avec son fouet.
    KARAandCie
    KARAandCie

    103 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mars 2024
    MENTION HONORABLE
    J’ai un problème avec le réalisateur James Mangold. Je n’ai vu que ses deux adaptations cinématographiques du personnage de Wolverine. Si LE COMBAT DE L’IMMORTEL s’inscrivait dans la veine bling bling mais fun des produits MARVEL (estampillés FOX), son LOGAN m’avait fortement déçu, du fait d’une réalisation certes lisible, mais dénuée d’un style propre et iconique. Je suis de ceux qui apprécient les réalisateurs ayant une touche personnelle et reconnaissable comme Guillermo Del Toro, Tim Burton, Zack Snyder, ou même le décrié Micheal Bay. Ils ont tous un univers graphique et narratif propre, et le travail de Mangold (du moins de ce que j’ai vu), s’inscrit dans la veine des faiseurs comme Christopher Nolan et autre Denis Villeneuve : des cinéastes « réalistes et neutres », ne prenant quasiment aucuns risques formels au niveau du visuel. C’est propre mais lisse, lisible mais jamais trop audacieux, et je sens qu’a ce moment de ma rédaction, la moitié de la Terre m’en veut.
    Si vous êtes de ceux-là, arrêtez votre lecture puisqu’à vos yeux, j’ai perdu toute crédibilité artistique.

    Pour les autres : Et c’est cela le problème de cet IINDIAN JONES 5. Il existe, il est juste bien fait pour assurer le spectacle, certaines scènes d’action sont très réussies et originales, la scène finale que je ne spoilerais pas est plutôt bien trouvée… Mais c’est tout. C’est un film « calibré » qui essaie d’imiter le style académique flamboyant des précédents opus, sans jamais parvenir à imposer un visuel iconique ou un simple plan ou le spectateur peut se dire : « Oooohh ! »

    Ma définition de l’académisme flamboyant se veut une référence à l’âge ‘or d’Hollywood. Un cinéma lisible, élégant dans ses cadres parfois taillés comme des tableaux ou justement les plans iconiques et composés, tels des illustrations, s’alignent pour former un ensemble encore une fois flamboyant. L’un des derniers représentants de ce style est pour moi LA MOMIE de Stephen Sommers. Et si l’on veut moderniser le style, on arrive à par exemple SAHARA de Breck Eisner. Ou encore le génial film 3D TINTIN qui reste pour le moi le véritable INDIANA JONES 4.
    Tout n’est donc pas figé bien entendu.

    Mais voilà, le souci c’est que cet INDIANA JONES 5 n’a pour moi pas assez de véritables folies ni audaces grandioses (à part dans sa scène finale donc). La scène d’introduction est plutôt bien fichue, mais il manque la fin qui nous est révélée après une ellipse disons « économique » (un comble pour un film frôlant les 300 millions $ de budget). Les décors antiques souterrains et cachés sont franchement minuscules et feraient ricaner les chefs décorateurs des deux premiers films (mais contenteraient un épisode de STARGATE ATLANTIS). Pour le reste, c’est bien. Mais c’est juste… bien. C’est propre, et au final assez anecdotique.

    Bref, INDIANA JONES 5 parvient tout de même à mettre en avant ses sympathiques personnages, avec un Harrison Ford qui reste impressionnant pour son âge. L’héroïne est plutôt enjouée et juste assez effrontée pour ne pas tomber dans le « néo-féminisme anti mâles blancs patriafacho cis normé ». Le méchant reste efficace et son plan du retour du 3ème Reich est plutôt original (pour peu que votre suspension d’incrédulité dise oui). Les effets visuels sont de qualité tout en étant dans les standards minimum de notre époque (on est loin de la catastrophe du 3ème film). Bref, l’ensemble crée un spectacle tout à fait honorable, digeste mais pas gargantuesque. Mais peut-on se contenter d’une mention honorable pour un film de la saga INDIANA JONES ?
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2024
    Mangold a de toute évidence aimé Mad Max : Fury Road de Miller et tient à le faire savoir. Comme le film de Miller, ce nouvel épisode d'Indiana Jones est en effet une course-poursuite quasiment ininterrompue. C'est un procédé qui mène à des scènes haletantes mais qui épuise aussi à la longue, laissant peu de place au développement des personnages et à l'écriture d'un scénario dense. Heureusement que Mangold a devant lui deux acteurs d'exception, Harrison Ford et Phoebe Waller-Bridge, qui parviennent, à partir de ce qui est à peine une esquisse, à donner chair à leur personnage. Le film n'est toutefois véritablement sauvé de la médiocrité que par son rebondissement final, qui ouvre avec une certaine inventivité (malgré de très grosses ficelles !) une réflexion sur l'héroïsme, la nostalgie et le deuil. Mangold parvient ainsi à susciter in extremis une certaine émotion pour la der des ders de Harrison Ford dans la peau de l'archéologue. Ce volet ne trahit donc pas la trilogie originale, et soutient généralement la comparaison ; on peut même penser que Mangold est aujourd'hui à Hollywood un héritier crédible de Spielberg.
    Sébastien Granger
    Sébastien Granger

    28 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2024
    Chapeaux, fouets, vestes en cuir, les premiers sons des thèmes mythologiques de John Williams : ....... Et puis il y a Beam. Les souvenirs de la trilogie emblématique que j'ai vue et entendue à maintes reprises au fil des années (adolescentes ou non) me trottent dans la tête et m'apportent ce sourire inoubliable lorsque j'entends parler de l'aventurier le plus célèbre de l'histoire du cinéma. C'est parce que le quatrième volet, sorti en 2008, comme beaucoup d'autres, était à l'avant-garde de la récente vague de suites tardives de franchises bien connues, mais n'avait pas l'impression d'être un épilogue digne des films précédents, ni d'être nécessaire ou pertinent.
    Et nous voici 80 (...) ans plus tard, attendant toujours avec effroi le retour inattendu d'Indiana Jones avec Harrison Ford, mais cette fois sans Steven Spielberg à la barre, remplacé par James Mangold. Mais à l'ère des "re-makes" éhontément nostalgiques, la joie d'entendre à nouveau claquer le fouet d'Indiana Jones était renforcée par la crainte qu'une aventure ne soit de trop.

    James Mangold a fait du bon travail avec "Dial of Doom". James Mangold est assez bon pour rivaliser avec l'aura intemporelle que la trilogie dégage dans l'imaginaire collectif. Non, pas du tout. Mais il offre un meilleur débouché à Indy que les films précédents. Oui, bien que conçu sous les auspices de Spielberg, mais avec un vrai sens du fun, bien plus excitant que le film précédent.

    En termes de nostalgie légère, on s'attendrait au pire : un Harrison Ford rajeuni tournerait comme au bon vieux temps en combattant les nazis. Mais si les plans du jeune Indy sont encore inconsistants en termes d'effets réussis (un plan qui fait sursauter est inévitablement suivi d'un autre, encore plus gênant), il s'agit d'une introduction, entre les descentes vers les reliques et les films les plus célèbres d'Indiana Jones. Le film a l'avantage de jouer avec tout le matériel le plus connu et le plus aimé, démontrant clairement l'amour et le respect de Mangold pour ce qui est devenu dans l'esprit de tous l'essence des films d'aventure de Spielberg.
    De plus, ce premier volet se tourne vers le passé et ne se contente pas d'en mettre plein la vue aux fans (enfin, un peu quand même), mais s'impose comme une relique d'une époque révolue, pleine d'espoirs courageux et naïfs. Non seulement le temps avance, et sous-tend la quête à venir, mais il épargne à notre indie une époque où son rôle est presque obsolète et où rien n'est aussi clair et évident qu'avant, comme les frontières entre le bien et le mal ou les motivations personnelles qui allient la soif d'aventure aux motivations matérialistes les plus douteuses. C'est cette même époque qui le tire en arrière. Sa filleule Helena (Phoebe Waller-Bridge) présente Indy à un ancien ennemi nazi (Mads Mikkelsen) devenu un scientifique protégé par les autorités américaines pour la recherche spatiale.

    Le comportement prévisible de la filleule et les objectifs tordus de l'Allemand concernant un mystérieux cadran créé par Archimède réveillent l'esprit impatient de l'archéologue et l'entraînent dans sa dernière aventure. Car tout en essayant désespérément de concocter quelques moments brillants (dont certains rappellent d'autres chefs-d'œuvre), "Indiana Jones and the Dial of Doom" cultive aussi sa principale faiblesse : une durée excessivement longue. Axée sur le prétexte de trouver un macguffin pour en trouver d'autres plus importants, la phase de recherche et l'escalade de la confrontation avec le camp ennemi s'apparentent rapidement à un buffet surchargé qui cherche trop à satisfaire un estomac déjà bien rempli. Certes, on a vu le pire des défauts, et cela permet notamment de diversifier le décor et de développer les interactions des protagonistes, mais si le divertissement est généreux, la réalisation constante de trop nombreuses quêtes annexes en attendant la résolution de la mission principale Durant le timing du Pharaon (2 heures et 34 minutes), la campagne risque de provoquer une certaine lassitude par moments.

    Heureusement, Indiana Jones and the Dial of Doom dissipe complètement ce sentiment grâce à son dénouement réussi.
    Le passage cliché de l'aventure au fantastique/science-fiction met un terme (enfin, pas littéralement) au discours du film sur le temps qui passe, obligeant l'archéologue à réaliser son rêve ultime d'Indy sous la direction de James Mangold, qui a brillamment mis en scène l'invraisemblable. Il semble être arrivé au bout de son chemin. Les derniers instants du film sont une pure émotion, et quoi qu'il arrive à la franchise, la réalisation que vous dites au revoir à votre aventurier préféré entre facilement dans l'esprit du spectateur.

    L'impression de retour raté laissée par "Le Royaume du crâne de cristal" est finalement dissipée par "Dial of Doom". Paradoxalement, un épilogue digne de ce nom a été donné à ce héros incontournable du cinéma par nul autre que Steven Spielberg.
    Même si la magie du film original n'est pas totalement présente pour élever la nouvelle épopée vers des sommets célestes, Le Cadran du Destin toucherait au moins l'âme qui a permis à Indiana Jones d'entreprendre son voyage avec honneur.
    Que ce soit au milieu d'un champ de bataille ou entre les murs d'un petit appartement, cet adieu à Indy nous laisse de délicieuses notes émotionnelles et un sentiment de film d'aventure accompli qui se place bien au-dessus de ses concurrents directs plus jeunes de ces dernières années. Ce bon vieux Indiana Jones n'a pas encore dit son dernier mot.
    Pablo
    Pablo

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2024
    Le film est globalement bien, l'histoire est intéressante. Mais ce n'est pas le meilleur des Indiana Jones. On sent que la saga s'essouffle dans le choix du scénario, Harrison Ford...vu son âge...fait le retraité aventurier. Avec une fin très drôle, cette saga méritait de se conclure avec ce 5ème opus.
    Leo DiCaprio
    Leo DiCaprio

    6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2024
    Indiana Jones 5 se perd dans une trame narrative dénuée d'originalité, offrant peu d'éléments captivants pour maintenir l'intérêt. Les moments d'action semblent clichés, et l'ensemble du film manque du charme aventureux qui a caractérisé la série. Malheureusement, la déception prédomine, laissant une œuvre qui peine à susciter l'enthousiasme des fans de longue date.
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