Indiana Jones, cinquième et ultime long-métrage en date de la Saga recommence avec tout le chapelet et prêche en direction de son fan service une mouture ou notre jeune archéo / héros rajeunie par effets symbolise une image d'Epinal que je n'ai pour ma pars que peu goutté ... Contrairement aux avis majoritaire à la sortie de la salle qui visiblement à bien plus été séduit par cette démonstration pétaradante que par sa suite, nettement plus sensible !
D'ailleurs, si je suis si dur avec cette intro, avec un peu de recul je n'en conserve qu'un certain sourire tant je trouve que James Mangold à bien manigancé la chose au fond. En bon petit protégé de Milos Forman, connaisseur de cinéma invétéré il envoie le paquet dans cette interstice précis pour ensuite raconter l'histoire qu'il désir. Logan, un de ses précédents longs métrages aussi avait été pour lui une incursion dans la grosse machine du Blockbuster estivale, à des fins plus personnelle toutefois. Passé les tintements du cahier des charges, il livre au contraire une ode à l'intelligence et la passion d'un art superbe, aux images et au rendu spectaculaire égal à la délicatesse de la communion de sa troupe qui tranche avec l'idée de tâcheron pour franchise ... James Mangold réunit autour de lui une équipe d'artisan au cœur d'un énorme projet pour se servir de la matière pour en extraire une idée toute simple, mais jubilatoire, qui je l'espère sera revu avec le temps au détriment du chiffre de son Box Office !
J'en reviens à ses touts débuts, au patriotisme accru sur fond de demi-punchlines qui me rappel son précèdent épisode à base de : " - Le butin aux vainqueurs ! " et autres enfilades sur fond de petite musique sans éclate car sans souffre de cette exercice qui m'a un peu frustré je le redis. Le but de la démarche de Mangold de transiter vers une avancée très marquée, sans repères trop calibrés, qu'il nous laisse découvrir, symbolise le temps, le travail et l'œuvre de celui-ci et semble nous dire qu'aucun de nous, y compris les plus braves ne semblent épargnés. Sur un ton humoristique qui sans déclencher d'éclats de rires, prête tout du moins, à de petits sourires. On reviens à la genèse du premier film d'un certain point de vue dans cette démarcation ou l'on ressent, pressent, avant de vivre pleinement la chose, l'épreuve, que les arrêt on du sens et à cela ce cinquième film abonde dans cette direction. L'époque et les effets change, la chaleur et la dysenterie sur plateaux de tournage ne sont plus, mais il y'a encore au cœur de ce Cadran de la Destinée tout un souffle loin d'être totalement factice, qui nous enivre notamment dans son dernier chapitre ou les failles sont rendus si sublimes !
Les émotions, sans être toujours très fines, ce qui amuse d'autant plus ne se joue pas du pathos non plus malgré la situation de ce dernier, qui dans une pirouette incroyable utilise ses ratés pour les faire devenir force ! Les retrouvailles, au centre de tout ici partage le gout pour l'aventure, semble s'inscrire sur fond de temps qui file trop vite mais se situe au final plutôt vers la joie de l'instant, de la virevolte, de la main qui se tend malgré le dernier tour de *** ! Les temps changent, les rapports avec, les pensées suivent, mais cette délicatesse si juste, insensée, elle perdure !
Du coté de l'action, on en a aussi pour notre compte ! Cette incroyable parade un peu chamboulé par Indy et consorts dans ses ruelles puis dans le métro à dos de cheval, comme cette course poursuite en Tuk Tuk au cœur de Tanger sont des évidences à l'instant d'écrire ce petit compte rendu. Les fonds marins, les cavernes, tout comme le ciel sont d'autres terrains de jeux de ce périple à grande échelle. Le film est très généreux de ce point de vue la également et honnêtement, nous éclate par cette configuration si aussi.
La rythmique du film est remarquable de bout en bout, les choix fait par Mangold font corps avec ses intentions de bases de divertir et réunir en conservant sans rougir des fins mercantiles avec un engouement de gosse pour cette énorme prod qu'il magnifie. Harrisson Ford et Phoebe Waller-Bridge ont de pareils atouts dans leurs manches, et j'imagine assez bien dans le revers de celles-ci ! L'hymne déclamée pour ses deux personnages qui cohabitent malgré leurs griefs, dans une ribambelle de petit coups bas faisant preuves d'éloges aux tempéraments non lisses et convenues témoigne de cet amour pour les francs du collier, à la roublardise aussi. Pas du tout politiquement correct, le film mais les pied dans le plat, joue avec le manichéisme pour en faire ressurgir une petite ritournelle sur fond de blague d'accroche et catégoriquement, les nazis trinque encore ! Les vannes et réfs font le job. Boyd Holbrook sans vraiment trop de nuance, se glisse dans le rôle du vilain comme pour Logan, et prend du poids dans ce registre en y faisant des caisses et a semble-t-il plutôt s'amuser à jouer bourrin. Vinnie Jones style !
Pour conclure, j'ai passé un moment somme toute assez agréable. Indiana Jones et le Cadran de la destinée (Indiana Jones and the Dial of Destiny) possède dans son escarcelle cette bonhomie, son charme si prolixe mais si chantant que l'on si arrête avec délectation. Ce film ne réussit pas complètement son pari de rameutés les foules escomptés, beaucoup de reproches entendus à la sortie quand à sa direction auquel je n'ai que louanges pour ma pars à érigés me sont revenus. D'ailleurs, mon seul regret tiens à cette uniformisation des standards, des critères de sélection dans l'absolu aux gouts d'algo' qui entrave des libertés que l'on reconnais ou non, mais dont le geste se doit à défaut d'adhésions d'être soulignés tout du moins ... Ce dernier film à au moins le mérite de ne pas être une suite pour en être une !
Pour vraiment conclure cette petite critique, je m'en réfère à sa fin, une jolie étape de conclusion ! Une belle surprise sans esbrouffe, ou sans rien faire de compliqués, on rassemble, on puise dans les douleurs et les peines pour re-construire et sourire. Ce dernier prend le pas, je me répète donc, moi aussi ...