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    Bloodfist VIII: Trained to Kill
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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 avril 2012
    J’ai acheté « Night Force » d’occas, qui m’avait l’air un joyeux lot de purin à sa jaquette, je me retrouve avec un dvd nommé « Black Belt ». En fait, il est bien gravé « Black Belt » sur le disque, mais il s’agit d’un autre film avec le superfighter asiatico-américain Don Wilson dit le « dragon »: « Bloodfist VIII ou « La Cible du Dragon », que j’aurais préféré n’avoir jamais eu à regarder.

    Des agents américains se font tuer par un REDOUTABLE-ESPION-ITALIEN, le dénommé Gianini. Pendant ce temps un asiatique auquel on aurait greffé un balais à poussière sur la tête joue les pro-professeur dans un lycée. Bien sûr prof de mathématique, car comme un pourra s’en douter à travers les dialogues c’est tout sauf un littéraire. Il interpelle un gosse à la fin, normal, on va au bout du cliché. Et ce gosse, bien blanc, bien anglo-saxon, avec son rictus chevalin et ses oreilles décollées n’est autre que son fils. À partir de ce moment toute crédibilité s’évanouie soudainement comme un échantillon de chocolat milka dans notre estomac. Le « papa » qui a la surprenante bêtise de ne s’être toujours pas rendu compte que sa veuve de copine lui a laissé les déchets d’un autre, ordonne au rejeton de l’obéir. Le petit insignifiant jappe déjà qu’il veut pas, parce qu’il s’est pas occupé de lui pendant 15 ans. J’ai espéré qu’il meurt écrasé par une chenille de bulldozer durant tout le film...

    Le jeune porcelet rebelle s’en va faire ses trucs d’ado, en commençant par draguer une meuf de la meilleure des façons. « Salut toi, je m’appelle Chris. Voudrais tu sortir avec moi vendredi? ». L’andouille est bricoleur, il a bidouillé sa chaîne pour que les deux trisomiques qui l’embêtent tout le temps puissent se faire prendre au piège. Et comme tout est con dans ce film et qu‘il n‘y a pas de justice, ils se font électrocuter. Rentré à la maison, le morveux joue de nouveau de rebeux avec son pauvre papa, dont on ne supporte déjà plus sa coupe de cheveux. Elle est peut-être là par hasard quand on voit les quelques mimiques crispées de son visage, dans les phases action du film. Oui, de l’action il y en aura un peu, mais on aurait préféré qu’il n’y en ait point. Et tout de suite après, né une fusillade dans la maison, des types rentrent armés et se font terrasser par le super papa. Évidemment, le boutonneux sort le très profond: « mais où a tu appris à te battre? ». Là le jaune raconte qu’il était agent de la CIA et que celle qui l’a fait cocu était en fait morte dans un attentat à la voiture piégée. Après cette émotion papa et son rejeton s’en vont aux bureaux de la CIA. Ce sont les retrouvailles et le chinetoque de façade se fait redorer la blason auprès du fiston par ses anciens collègues qui décident de la protéger. Ils lui apprennent qu’un agent italien ex-brigades rouges veut le tuer pour se venger de la mort du député socialiste italien Leoni. On apprend en plus que les socialistes italiens au contraire des démocrates chrétiens étaient des opposants aux américains, enfin c’était tous des rouges à épurer comme près de 50 % d’italiens.

    Enfin ils l’emmènent dans un bois, où il se fait attaquer par deux mecs armés de pistolets mitrailleurs. Ceux-ci à la tronche hideuse qu’ils arborent auraient très bien pu jouer dans le Seigneur des anneaux sans masque, …..ni déguisement d’ailleurs. C’est vraiment à partir de là, que j’avais l’intention de lâcher le film. Le reste c’est vraiment de la punition. Les trolls seront neutralisés, et notre asiatique vedette décide de rejoindre le « major » en Irlande avec l’autre guignolo.
    Là bas ils se font attaquer par Gianini, qui a l’air d’un vrai teubé quand il se bat. S’enchaîne des parties actions à chier, à commencer par une bagarre dans un pub. C’est marrant de se rendre compte qu’en Irlande personne n’a peur des armes. Des mecs ont leurs pétoires sorties et les passants continuent leur shopping comme si de rien était. Il n’y a qu’à partir du moment où ça tire des coups de feu qu’ils commencent à se rendre compte que ça peut devenir dangereux. Les flics très cons s’en mêlent. S’en suit une course poursuite totalement stupide. Entre temps les mecs de la CIA enlèvent le fiston et l‘emmènent dans un bateau, site qui aura toute son importance pour la suite des événements. Ce sont eux qui ont tout organisé, alors qu’ils avaient mille occasions de tuer proprement les deux gugusses. C’est pour une sombre histoire d’intérêts et de gestion stupide. En fait on sait plus trop, et pour tout dire on a pas envie d’en savoir plus. Des acteurs tous aussi minables les uns que les autres, un scénario gribouillé sur la cuvette d’un chiotte d’une boîte de strip-tease. S’il y avait un bon dieu, ils auraient du tous finir dans un bon feu. Bref inregardissime, du détergeant que l’on avale d’un trait et que l’on espère ensuite gerber. Chiant et énervant de bout en bout, même si j’ai pas regardé les 5 dernières minutes; j’ai poussé loin mais je tenais vraiment plus. Pire qu’un vrai nanard.
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