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nikolazh
60 abonnés
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2,0
Publiée le 8 mai 2013
L'histoire d'un père mythomane, alcoolique et fantasque, à coté de la plaque, vivant dans l'ombre d'un livre qu'il ne finira jamais. L'histoire de son fils, qui suit le même chemin et qui, d'une certaine manière, grâce à ce père absent qu'il retrouve, miroir de son propre future, finira par s'en sortir. Avec un autre que de niro, le film aurait pu être touchant. Mais l'acteur ne sait plus jouer autre chose que du de niro, s’enfonçant dans la caricature comme son personnage dans les mensonges. Des mensonges que personne ne croit, même plus lui. Il n'est malheureusement plus vraiment acteur, plutôt imitateur. Et un mauvais, en plus. Dommage. On passera.
De Niro n'a plus, depuis quelques années, des rôles à la hauteur de son immense talent. Avec ce film, il offre une composition de grande qualité. Ce qui est encore plus remarquable, c'est la prestation de Paul Dano qui lui donne la réplique d'égal à égal. Sans eux ce film aurait été banal et dispensable, avec eux il devient digne d'intérêt.
La rencontre entre un père, écrivain raté ayant abandonné son enfant et celui-ci à l'âge adulte. Première partie prometteuse puis le film se perd dans les abîmes du père. 2 étoiles et demie.
En une petite quinzaine d’années, Paul Weitz est passé d’American Pie à Monsieur Flynn en faisant un détour par Mon beau-père et nous. Autant dire un grand écart entre un cinéma adolescent et un cinéma plus indépendant ayant offert entre temps un très honorable Pour un garçon, sans doute le film le plus important de sa jeune carrière à l’époque. Monsieur Flynn n’est hélas jamais où on peut l’attendre ou plutôt n’est pas le film attendu. Malgré une interprétation partagée et de haute volée des deux rôles principaux, Paul Dano et De Niro, l’élan que tente de prendre Monsieur Flynn reste dans sa position la plus figée. C’est dans ces égarements les plus diverses de formes que la narration, dense, peine à trouver un espace nécessaire à sa densité, les textes sont très bien écrits mais noir de sens. Monsieur Flynn prend donc le seul chemin qui lui reste, celui d’un film chaleureux, très bien interprété, sa force première, mais hélas dénudé d’émotions dont on pourrait prendre la mesure et subir les effets. Le spectateur ne se sent alors concerné que trop rarement par cette relation père fils et la réalisation de Paul Weitz n’engage en rien le processus inverse. Tout semble tellement triste et dramatique que seule la composition de Paul Dano, donne une lueur d’espoir autant par sa performance que le caractère composé de son personnage. Il y avait sans doute mieux à faire avec un tel sujet. http://requiemovies.over-blog.com/
Monsieur Flynn avait tout pour plaire. Une histoire prenante, bien que peu originale et des acteurs performants. Malheureusement, Paul Weitz n'a pas su faire et est passé complètement à côté de la plaque de son film.
Le concept de l'histoire est chouette, le renouement entre un fils abandonné et son père, mais le film peine à développer et tisser des liens entre les personnages, ce qui en devient barbant très rapidement.
La réalisation est plate et sans génie, elle ne parviendra à aucun moment à nous surprendre ou à nous offrir de vrais moments de cinéma.
Les acteurs sont plutôt bons, particulièrement De Niro, qui arrive à changer de registre pour une fois. Cela s'en ressent à l'écran et on prend plaisir à le voir différemment que dans un rôle de mafieux ou de genre. Paul Dano est particulièrement frustrant, jouant le beau gosse de service alors qu'il a une véritable tête de geek psychopathe. Son personnage est ennuyeux à souhait, et on pourrait presque comprendre pourquoi son père l'a abandonné (humour noir :P
Sans langue de bois, Monsieur Flynn est un film raté sur bons nombres de points, et quasi soporifique si Robert De Niro ne parvenait pas à rehausser le niveau grâce à sa bonne performance...
Un film dramatique assez sombre, on retrouve le jeu d'acteur de Robert De Niro des grands jours, le tout est d'un réalisme saisissant d'autant plus que c'est inspiré d'une histoire vraie.
Les projets ambitieux dans lesquels s'engage Robert De Niro sont suffisamment rares depuis plus de quinze ans pour qu'on ne salue pas cette chronique douce amère sur le destin contrarié d'un père et d'un fils qui apprennent à se connaître alors que le géniteur semble avoir atteint le terminus de sa vie d'errance dans un asile pour sans abri où justement travaille son fils qu'il n'a pas vu depuis plus de 18 ans. Paul Weitz plus connu pour ses comédies a déjà dirigé De Niro dans le dernier et le moins bon épisode de la saga "Mon beau-père et moi". Le réalisateur tout en abordant la relation avortée entre un père et son fils profite de l'occasion pour évoquer le sort des laissés pour compte dans les grandes mégalopoles américaines. Le film dresse en parallèle d'une manière parfois touchante mais souvent maladroite le portrait de l'écrivain autoproclamé Jonathan Flynn et de son fils Nick (Paul Dano) qui se cherche une voie après une enfance chaotique . Malheureusement, Weitz n'a pas réussi à ôter au grand acteur les tics de jeu qu'il a développé avec le temps et l'abus de comédies trop formatées comme les sagas "Mafia Blues" ou "Mon beau père et moi". Tics nés d'une auto-parodie permanente par De Niro de ses plus grandes performances au premier rang desquelles son rôle de Travis Bickle dans "Taxi Driver". Il est quand même dommage que ce soit le grand De Niro en personne qui par instant mette par terre tout le travail de ses partenaires par des excès de gesticulation qui parasitent tout l'écran le temps de certaines scènes paradoxalement destinées à mettre son talent en avant. Il est vraiment temps que l'acteur qui entame la phase ultime de sa carrière reprenne les choses par le bon bout en revenant aux fondamentaux comme on dit toujours dans ces cas-là. En France notre Depardieu national est exactement frappé du même syndrome semblant lui par moment complètement absent ce qui n'est pas le cas de l'américain au professionnalisme jamais pris en défaut. Paul Dano au physique atypique confirme quant à lui toutes les promesses qu'il a fait naître depuis son rôle de prédicateur aux côtés de Daniel Day Lewis dans "There will be blood".
Un film dramatique d'une platitude incroyable, alors que le casting et l'affiche laissaient espérer une petite merveille... L'intrigue qui aurait pu aller loin dans le pathos se contente de beaux messages sur l'amour et l'amitié à autrui, sur l'aide que l'on apporte autour de nous sans rien demander en retour...mais à la dix-septième leçon altruiste, on commence à en avoir assez. Robert de Niro est en surjeu complet (il oscille seulement entre le petit sourire malicieux et les hurlements hystériques) et Paul Dano est en accord avec la tête qu'il nous présente tout le film : il semble perdu. Le final est une ouverture béante, amenée par un scénario facile qui arrange bien tout le monde à la fin (comme pour dire que les préceptes altruistes dispensés jusque-là donnent ce résultat... Un peu facile) et dont la métaphore est vraiment peu inspirée (les derniers mots de De Niro sonnent comme un trait d'esprit que l'on avait trouvé dès le début). Bref, pas un grand film dramatique, plutôt une (longue) leçon de morale qui se veut émouvante, mais reste toujours plate.
Un excellent De Niro drôle au début puis touchant et Paul Dano en paumé c'est du sûr, un film a classé dans la catégorie film social et qui devient un peu lourd sur la fin.
Un film qui propose une très belle histoire, très humaine. Les acteurs sont tous au top, avec un De Niro qui nous offre une grande prestation (avec peut-être un petit clin d'oeil à Taxi driver...), un Paul Dano excellent et une Julianne Moore que j'ai trouvé vraiment touchante avec son visage très expressif. Les musiques sont aussi très belles. Les points faibles que j'ai trouvé: un film qui traîne peut être un peu en longueurs et qui manque un peu de contenu, et un personnage (De Niro) qui n'attire pas forcément de la sympathie auprès du spectateur (c'est un rebus égoïste, narcissique, raciste...).
Un film émouvant , dans une relation entre père et fils compliqué. De Niro se cherche encore depuis plusieurs films à trouver des rôles potables , il ne le trouvera pas dans ce film , mais il réussira une prestation honorable. Paul Dano , enfant prodige de Little Miss Sunshine, joue les arrières dans un second rôle très présent. Monsieur Flynn manque peut-être de profondeur dans le scénario. On cherche des nouvelles inspirations , qui ne viendra jamais . Mais , le film tient grâce à la justesse des personnages et à leurs sens émotionnels. C'est dommage cependant que le film n'ai plus aucun intérêt à la fin .
Avec le temps on en vient à craindre les films où Robert De Niro tient l'affiche tant le comédien s'implique dans des projets bien loin de la qualité de ses grandes années. C'est pourquoi "Monsieur Flynn" est une agréable surprise, un film qui ne manque pas de défauts (trop de longueurs, de clichés, de maladresses parfois) mais qui a tout de même quelques qualités comme celle de nous présenter la relation entre un fils et son père qu'il n'a pas revu depuis 18 ans de manière plutôt originale, les deux hommes se retrouvant liés par la misère de la rue (l'un finissant par devenir SDF, l'autre travaillant dans un foyer pour sans-abris) et par une femme qu'ils ont aimé et qui s'est suicidée. Il y a beaucoup de tendresse dans le film mais aussi de dureté, nous montrant la réalité telle qu'elle est (pas de retrouvailles attendries ni de bonheur à l'horizon sinon une faible lueur) et il y a surtout De Niro qui incarne à merveille son personnage d'écrivain un peu mégalo et beaucoup paumé face à un Paul Dano qui s'affirme de plus en plus.