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    Entre nos mains
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    palulos
    palulos

    3 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2010
    Excellent moment! ce documentaire arrive à décrire la situation de ces travailleurs avec poésie et beaucoup d'humour!
    Je n'ai pas eu l'impression d'être devant un documentaire tant l'image et le déroulé sont bien travaillés.
    En bref: on passe un agréable moment!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 octobre 2010
    Un nouveau chef-d'oeuvre de Mariana Otero. Une réalisatrice qui s'entend à dire "la beauté des choses" et des gens, même quand il s'agit de décrire une situation difficile. Ici on assiste à la construction d'un groupe d'êtres humains séparés par tout, le travail, l'organisation du travail, l'histoire personnelle, l'origine "ethnique", l'âge, le sexe et qui finissent pas se trouver au moment même où tout va se défaire. Ce sont eux qui parlent, c'est leur cadre de vie qui est la scène, et tout cela est beau et au plus haut point intéressant. Je ne parle pas de l'élégance de ce film qui fait appel à l'intelligence du spectateur, à sa capacité à réfléchir à la situation décrite et à en tirer des conclusions, un projet ouvert, le film ne manipule rien et laisse toute liberté. Bravo!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 août 2013
    Sept ans après son dernier documentaire sur l’avortement clandestin de sa mère – Histoire d’un secret- Mariana Otero retourne derrière la caméra pour se plonger au cœur d’une petite entreprise de lingerie féminine près de la ville d’Orléans... La suite sur Vivons curieux !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 mars 2011
    Orléans, 2009. Un fabricant de lingerie est en faillite. Il emploie une quarantaine de personnes qui vont se retrouver au chômage… à moins que… on mette sur pied une coopérative financée par les employés… Le film montre les 3 mois pendant lesquels l’idée se précise : les doutes, les craintes, les espoirs, les changements d’avis, l’évolution des mentalités et des relations… Pas facile de prendre en mains son destin, de faire une coopérative, de s’impliquer humainement et financièrement ! C’est plus facile d’être employé par un patron qui gère tout… et finalement, on préfère aller vers l’inconnu peut-être gagnant que vers le connu probablement perdu… on préfère la démarche solidaire, humaine, avec des rapports de liberté et d’égalité… mais les banques ne suivent pas, le système économique et la grande distribution non plus, ceci en partie à cause des magouilles du patron qui ne supporte pas l’idée d’une coopérative qui puisse tourner sans lui…
    Donc, c’est l’histoire d’un échec que M. Otero a filmée, puisque l’édification de la coopérative n’a pu être menée à bien, mais c’est aussi l’histoire d’une grande victoire humaine : ils ont dit tellement de choses, chacun à leur manière, ils ont pris conscience des autres et d’eux-mêmes, de leur place et de leur valeur dans la collectivité, du poids de leur choix et de leur détermination, du prix de la solidarité… pour tout cela, la bataille valait la peine d’être livrée, et ils ont tenu à finir le film sur une chanson pour rester sur une note optimiste, pour dire aux autres : «Notre projet de coopérative a échoué, mais on a vécu une expérience humaine qui nous a enrichis et nous suivra toute notre vie. On a échoué, mais c’est possible ! »

    Des portraits attachants, émouvants de gens pleins d’humour, d’humilité et de courage, qui laissent un grand espoir pour tous ceux qui, un jour, où que ce soit sur la planète, décident de prendre leur destin entre leurs mains…
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 février 2011
    Bon film, en résonance avec l'époque. Les personnages sont touchants, c'est bien ficelé. Manque un supplément d'âme peut-être, quelque chose qui nous projette plus loin...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 octobre 2010
    Une belle aventure collective où les salariés d'une usine de textile tentent de prendre leur destin en main. Le film nous fait partager leurs incertitudes et nous montre que les ressources sont TRES humaines ! On n'est pas dans le pathos, c'est la vie avec des vrais moments d'humour.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 octobre 2010
    Une petite merveille, j'ai passé un délicieux moment, et ce n'est pas si souvent au cinéma;
    Courrez-y!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 novembre 2012
    Je suis aller voir ce film dans un cadre scolaire. Ce film/documentaire partait pourtant d'une très bonne idée et intention. Un sujet d'actualité qui peut toucher beaucoup de gens.

    Malgrè ça, l'on s'ennuit rapidement. Certains passages ne servent à rien, les personnages qui pourtant sont parfois très humains nous donnent la plupart du temps envie de rire. Je crois bien que ce qui finit d'achever le bon sens du documentaire est la chanson à la fin qui ridiculise les acteurs et même le film. Ceci à eu le don de déclencher un fou rire général dans la salle...

    De plus, beaucoup de gens n'ont pas trouvé la morale du film, certains ont même dis: " N'entrepenez rien dans la vie car c'est voué à l'échec. " voilà ce qu'ils ont compris. Je ne crois pas dutout que c'était le but de l'équipe du film.

    Dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 octobre 2010
    Superbe film avec de vrais(es) employés(es) qui assurent formidablement devant la caméra!J'espère qu'ils et elles auront un retour financier sur les entrées de ce film! Le mixage des nationalités donne une vraie poésie à cette situation plutôt triste!Merci à la couturière chinoise pour son poulet qui aurait pu changer le cours de cette entreprise!C'est bon le mélange des cultures!Aussi je propose la création d'une scoop entre toutes les entreprises qui fabriquent le même produit pour égaliser le pouvoir entre fabriquants et commerciaux! UTOPIQUE???
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 avril 2014
    Quel est le but de ce film ?
    Pour moi cela ressemble en tout point à une émission type secret story ou les anges dont le but est de nous montrer des individus sont on pourra se moquer en se sentant supérieur. Le vice va jusqu'à la chanson de fin décridibilisant le peu de crédit leur restant encore. Remerciez Otero pour un documentaire plat et ennuyeux et dont le but est de tourner au ridicule d'autres humains.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 septembre 2010
    J'ai vu le film hier en avant-première au cinéma l'Eldorado à DIJON en présence de Mariana OTERO. Difficile de comprendre certains commentaires sur cette page ! Ce documentaire est tout à la fois très drôle, porté en cela par la personnalité des ouvrières, et bouleversant par le portrait d’une « humanité » toute entière faite de grandeur et de dignité d’un côté et de bassesse et de lâcheté de l’autre. Cette matérialisation du réelle sur grand écran donne le frisson. On voit parfaitement dans le déroulement de cette aventure le renforcement des liens entre les salariés motivés par ce projet commun au-delà même des différences de culture multiples dont le film se fait l’écho : ouvrières/cadres, françaises/étrangères, jeunes/vieilles… On voit aussi les moments de doute, d’incrédulité face au projet : « on nous cache tout », « on nous demande notre avis, mais c’est déjà décidé ». Mariana OTERO capte tous ces moments, capte les silences, les petites phrases, les coups de gueule avec une totale économie de moyen. Rien ne nous échappe.
    Le film est un hommage poignant à celles et ceux qui se sont découvert des qualités, des envies, des forces qu’ils ne soupçonnaient pas dans un combat collectif. Un hommage poignant dont elles garderont traces, sûrement, jusqu’à la fin de leur vie. Le final chanté par les salariés (qui ont eux-mêmes écrits la chanson) est à cet égard une idée de mise en scène lumineuse et déchirante en ce qu’elle donne une force positive à cette expérience. Mariana OTERO redonne aussi sa dignité et sa grandeur, sa centralité et sa puissance au monde ouvrier : sans eux, il n’y a pas d’entreprise tout comme, sans hommes et femmes de bonne volonté, il n’y a point de vie en commun possible. Une piqûre de rappel salutaire dans notre époque individualiste.
    Au final, Starissima, simple entreprise de lingerie féminine, prend alors l’apparence du monde dans lequel nous vivons en une réplique miniature de ces bonheurs et de ces malheurs, de sa diversité et de son uniformité.

    « entre nos mains » en devient effectivement un grand film politique. Mais pas au sens militant du terme, « donneur de leçon » (de l’aveu même de Mariana OTERO), mais au sens premier : qui se rapporte à la cité, son organisation, sa gestion, ses relations sociales et son « vivre ensemble ». C’est tout cela et plus encore qui se retrouve condensé sur 1h30. Attention alors à ne pas se tromper : « entre nos mains » n’est pas une charge contre le néo-capitalisme d’aujourd’hui. Ce n’est pas son sujet. « entre nos mains » n’est pas un reportage de pseudo-décryptage économique à la Capital. Il s’agit d’une véritable œuvre cinématographique qui ne donne pas seulement « à voir » le réel mais qui le magnifie autant dans sa beauté que dans son désespoir.
    Seul regret dans le cas présent : le sentiment de minimisation de la responsabilité de ce patron ci (il ne s’agit pas de généraliser et ce n’est pas le discours du film) dans la tournure du projet. Bizarrement, en évoquant ce patron, c’est au film de Jacques Becker, « Le trou » que j’ai pensé. Comme l’un des détenus dit à Gaspard qui vient de les trahir en les dénonçant au Directeur de la prison, on a envi de le plaindre en lui disant : « Pauvre patron ». Les propos de Jacques Becker à propos de son film pourraient d’ailleurs s’appliquer mot pour mot le concernant : « le problème humain, les rapports entre individus condamnés à vivre ensemble, c’est l’histoire de Judas. Ce qui est passionnant, c’est de voir comment cette entreprise très adroite a été réduite à néant par quelqu’un qui s’est comporté comme Judas, qui participe jusqu’au bout et finalement trahit. Il y a dans ce type un côté maudit ». A bon entendeur…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 octobre 2010
    Un reportage très correct à voir plutôt à la télé (en version courte). Pour ceux qui s'intéressent au monde de l'entreprise c'est très informatif. Faut pas s'attendre à éclater de rire ou voir des seins nus mais bon, il y a d'autres films pour ça ;-) Dommage que le rythme est souvent lent car on s'ennuie parfois. Un bémol aussi pour le clip de la fin en musique qui fait trop mode, et qui ressemble au lipdub de l'ump. C'est maladroit, très déplacé. Pas très futé le journaliste qui a pourtant de grands discours (l'égo toujours l'égo !). Donc l'ensemble est instructif même si pas super bien réalisé mais pour un reportage, faut pas trop en attendre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 février 2013
    Ma promo et moi-même avons du payer pour voir ce film dans le cadre d'une sortie éducative pour le cours de français. Bilan : entendre des garçons ricaner et des filles se moquer. spoiler: Le pire dans tout ça c'est que le film parle d'une scop soldée par un échec.
    Intérêt ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 octobre 2010
    Beaucoup de ceux qui soutiennent ce documentaire ne ménagent pas leurs efforts pour paraître très hautains et méprisants envers ceux qui ne l'aime pas. Cela révèle le type de spectateur bobo qui vont aller voir ce film, sûrement pas les gens du peuple : "ils souffrent d' inculture" (qui est, d'après les bobos, incompatible avec la réflexion que demande ce film). Ce sont aussi les bourgeois et les critiques branchés qui vont se donner bonne conscience en s'intéressant pendant 1h30 à des ouvriers tout en réfléchissant à leur place (pendant que ces derniers travaillent toujours) ! Quant à la réalisatrice, elle va gagner plus de 150 000€ sur leurs dos, notamment grâce au CNC et les entrées en salle des bobos, puis elle fera l'artiste dans les cocktails parisiens. Tout cela est écoeurant au plus haut point. On ne devrait pas autoriser la projection de cette forme de spectacle pervers. La condescendance qui est dans le hors champs symbolique du film, est en plus aggravé par une mise en scène atteignant des sommets de boursouflure et de pompiérisme. Alors que fait ce film en salle ?
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