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    L'Oeil invisible
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    29 critiques spectateurs

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    bouddha5962
    bouddha5962

    61 abonnés 737 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2011
    Film très austère sur l'Argentine des années 50. Une surveillante de 23 ans vit un drame passionnel dans le silence... Elle vit avec une mère peu stable et est plus proche de sa grand mère. Son secret semble être lourd mais elle va vite être découverte de manière vraiment fortuite... Film pesant et lourd.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2011
    Le cinéma argentin est loin d'en avoir fini avec la sale dictature militaire des années 70/80 et on ne va pas l'en blâmer. Il en résulte des films singuliers, métaphoriques et intrigants, comme L'oeil invisible, troisième long-métrage de Diego Lerman. Plutôt que de montrer les rues de Buenos Aires, alors que le régime commence à perdre de sa superbe, le réalisateur installe sa caméra en deux lieux : l'appartement où vivent Maria Teresa, 23 ans, sa mère et sa grand-mère ; le lycée, surtout, où officie la jeune femme, surveillante chargée de faire respecter la discipline et de dénoncer tout comportement potentiellement séditieux. Au-delà de son symbolisme politique, qui a ses limites, le film se révèle passionnant dans l'étude de caractère de cette jeune femme revêche, toujours vierge, tenaillée par le désir et accablée par la frustration. Le jeu subtil de Julieta Zylberberg, constamment à l'écran, est pour beaucoup dans la réussite, partielle, de L'oeil invisible. La mise en scène de Lerman est remarquable, jouant sur l'architecture du lycée, créant un climat oppressant, dans l'attente que la cocotte minute explose, quelles qu'en soient les conséquences. On pourra trouver le film austère, l'ambigüité de son personnage principal participe pourtant de la fascination qu'il exerce, ses aspects sordides -beaucoup de scènes ont lieu dans les toilettes- et à la limite du malsain, compris. S'il ne s'impose pas comme le très grand film qu'il aurait pu être, L'oeil invisible, de par sa rigueur, son exigence artistique et son approche psychologique trouble (troublante) de son héroïne, mérite un détour.
    missfanfan
    missfanfan

    89 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2011
    l'actrice prometteuse jour très bien son rôle difficile de plus mais le film est unpeu long et ennuyeux en plus en VO faut faire attention quand la somnolence guette
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 mai 2011
    A la fin de l'année, lorsque je ferais le bilan des films vus en salles en 2011, je sais déjà lequel je pourrais affubler du qualificatif de "grosse bouse à éviter" : "L'oeil invisible". N'imaginez pas que vous avez affaire au fonctionnement d'un collège conservateur durant la chute du régime dictatorial en Argentine en 1983, par le biais d'une surveillante frustrée. Que nenni ! En fait, vous avez affaire à un film sur les toilettes des garçons dans ledit collège, avec des scènes passionnantes comme : la surveillante en train de faire pipi, la surveillante en train d'observer les garçons en train de faire pipi, la surveillante se touchant dans les toilettes des garçons, la surveillante riant avec son supérieur pendant qu'un garçon fait la grosse commission dans la cabine d'à côté, la surveillante se faisant violer par le supérieur, la surveillante poignardant le supérieur. Eh oui, tout se passe aux chiottes, et c'est d'ailleurs là qu'aurait dû rester ce machin. La dernière fois que j'ai été aussi navré par un film, c'était un Catherine Breillat, et je crois même me rappeler que c'était légèrement moins merdique...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 mai 2011
    Film superbe plastiquement, passionnant quant a la psychologie de la surveillante et quant au rapport entre rigorisme , frustration et déviance ou perversion sexuelles. Tout est dit dans les silences, les non dit comme souvent dans la vie. Un film intéressant mais j'aurais voulu en savoir plus sur la vie et le passe de cette jeune femme , ainsi que sur le contexte politique trop rapidement esquisse . Mais a voir !
    Thierry M
    Thierry M

    161 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mai 2011
    Film très emmerdant et totalement inutile.l' actrice joue bien , mais c"est tout.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 mai 2011
    Diego Lerman est né le 24 mars 1976, le jour du coup d’Etat de Videla qui allait imposer la junte militaire au pouvoir pour sept années. Son film se déroule sur une période relativement courte, en mars 1982, alors que la colère du peuple gronde dans les rues de Buenos-Aires. Mais plutôt que de traiter frontalement la dictature et de montrer la révolte populaire, le jeune réalisateur se focalise sur une poignée de personnages et recourt aux figures de styles. Synecdoques, métaphores, allégories… Maria Teresa et Carlos sont un peu tout cela. Du haut de ses 23 ans, la jeune surveillante, chignon strict, sourcils circonflexes, a l’allure d’une vieille fille. Son attirance pour ce jeune lycéen fait naître en elle un désir d’émancipation en même temps que va se fissurer sa docilité envers l’autorité. Autorité incarnée par le surveillant général, Biassuto. Maria Teresa bouillonne de frustration. Maria Teresa se cache dans les toilettes –« entre la merde et la pisse »- pour espionner le garçon qui la fascine. Maria Teresa dénoue la rigidité de son corps en dansant gauchement sur de la variète vaguement rock. Bref, on comprend rapidement que Maria Teresa EST le peuple argentin qui aspire à la liberté et se rebelle crescendo contre l’oppression.

    La démonstration chausse parfois ses gros sabots, mais le parti pris demeure respectable. Cependant, la conclusion tombe comme un cheveu sur la soupe. Le final met à l’œuvre une violence qui s’accomplit dans le cadre confiné du lycée alors qu’à l’extérieur les cris des manifestants se font entendre. Un parallèle qui surligne lourdement et inutilement le propos. Cette scène, qui se voulait sans doute choc, met mal à l’aise par sa gratuité sordide. Dommage, car tout ce qui précède ce faux-pas, bien qu’austère, tient plutôt la route.

    Ma critique complète sur le blog : http://klapzoomhue.blogspot.com
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2011
    L’interprétation de l’excellente Julieta Zylberberg contribue à éviter la vulgarité et le voyeurisme. Diego Lerman, en filmant la caresse subreptice d’une main, donne à voir en quelques secondes le plus beau moment de la vie terne de la surveillante. La perte de l’innocence s’accompagne ici de la découverte de la perversion, comme si l’anormalité de la situation antérieure ne pouvait produire qu’une autre situation extrême, refusant à la jeune fille perturbée une existence anodine et normative. À force de maintenir le couvercle fermé, la marmite bout et explose avec des effets forcément hors normes. La frustration et la débauche sont approchées comme les deux faces d’une même pièce. Maria Teresa est bel et bien la figure de la coercition imposée jusqu’à l’implosion.
    C’est aussi l’idée du regard omniprésent et omniscient qu’interroge le cinéaste. La réduction de la liberté d’agir est conditionnée à la permanence de l’observation qui annihile toute tentative de rébellion : aucun élève pris à d’insignifiants forfaits ne proteste, acceptant le blâme ou le renvoi avec résignation et soumission. Le lycée est aussi une forme de prison qui va jusqu’à nier le sexe des élèves, toujours harangués sous l’appellation de Messieurs. Diego Lerman peine néanmoins à se dégager de l’austérité pesante du sujet et de lieu qui, par contagion, envahit la mise en scène terriblement stricte, dont on regrette qu’elle ne dérape pas par endroits et ne prenne pas davantage de risques avec l’ébranlement de l’héroïne. Le film paraît ainsi appliquer avec soin et scrupules le parfait manuel de l’œuvre à thèse. Un peu trop de raison, pas assez de dérangement.
    islander29
    islander29

    864 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2011
    un film discret sur une jeune femme surveillante dans un lycée... Filmé avec lenteur, avec une certaine austérité, le film est intéressant dans l'esquisse du portrait d'un être qui se cherche visiblement dans un cadre trop rigide pour elle et auquel elle essaye de s'adapter.....Elle passe son temps à espionner les ados et a des rapports ambigus avec l'administration....C'est réaliste, certaines scènes peuvent choquer et on peut se plaire dans le portrait de cette femme à voir une métaphore de l'argentine avant les évènements de 1982....Ceux qui verront ce film (qui est en fait un drame avec une fin difficile) en saisiront peut être la dimension politique, mais même sans cela le film contient une pureté malsaine et froide qui saisit....A vous de voir...
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mai 2011
    Un film à la fois malsain et terriblement facile, c'est possible? Ah ben oui. L'Oeil invisible passe à côté de tous ses sujets.
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mai 2011
    Les grandes qualités formelles de la réalisation sont mises au service d'un scénario un peu trop didactique et boursouflé pour ne pas nous ennuyer. On aurait voulu voir une métaphore de la dictature argentine dans ce lycée où la discipline règne de façon quasi militaire. On n'a finalement qu'un film psychologique où la complexité des sentiments des bourreaux-victimes est tellement analysée, décortiquée qu'on s'en endormirait sauf à extraire ça et là, quelques belles scènes particulièrement réussies.
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2011
    A 35 ans, l'argentin Diego Lerman fait déjà partie des réalisateurs renommés de l'Amérique du Sud, "Tan de Repente", son premier long métrage, ayant accumulé les récompenses dans divers festivals. "L'œil invisible" faisait partie de la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2010. L'action se déroule en 1982, dans le College Nationale, établissement à la discipline très stricte qui forme les futures élites de la nation. En dehors de l'établissement, l'Argentine vit les derniers mois de la dictature et la guerre des Malouines. Maria Teresa est une jeune surveillante qui devient l'"œil" de Biasuto, le surveillant général, avec qui elle entretient des rapports ambigus. Elle passe beaucoup de temps dans les toilettes afin de piéger les élèves qui viennent y fumer en cachette. Mais n'est-ce pas aussi parce qu'elle ressent un sentiment assez fort pour un des élèves ? Ce film démarre très fort, puis "ronronne" un peu avant de terminer, de nouveau, très fort. En tout cas, le sentiment général des spectateurs était assez positif et on peut classer ce film parmi les œuvres intéressantes que nous sort régulièrement le cinéma argentin.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 juillet 2010
    Ca se veut atypique mais c’est basique. De grands espaces, des bruits de pas faussement angoissant, ambiance collège stricte… ca ne fonctionne pas. La partie consacrée à la surveillante aurait pu être intéressante, encore loupé… ce n’est pas exploité et cette fin… arg trop simple. Ca ne méritait pas une sélection à la Quinzaine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 juin 2010
    Film très intelligent où la trame se trouve dans les non-dits, les regards....L'actrice est particulièrement subjuguante. A voir!
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