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missfanfan
89 abonnés
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2,5
Publiée le 18 mai 2011
l'actrice prometteuse jour très bien son rôle difficile de plus mais le film est unpeu long et ennuyeux en plus en VO faut faire attention quand la somnolence guette
A la fin de l'année, lorsque je ferais le bilan des films vus en salles en 2011, je sais déjà lequel je pourrais affubler du qualificatif de "grosse bouse à éviter" : "L'oeil invisible". N'imaginez pas que vous avez affaire au fonctionnement d'un collège conservateur durant la chute du régime dictatorial en Argentine en 1983, par le biais d'une surveillante frustrée. Que nenni ! En fait, vous avez affaire à un film sur les toilettes des garçons dans ledit collège, avec des scènes passionnantes comme : la surveillante en train de faire pipi, la surveillante en train d'observer les garçons en train de faire pipi, la surveillante se touchant dans les toilettes des garçons, la surveillante riant avec son supérieur pendant qu'un garçon fait la grosse commission dans la cabine d'à côté, la surveillante se faisant violer par le supérieur, la surveillante poignardant le supérieur. Eh oui, tout se passe aux chiottes, et c'est d'ailleurs là qu'aurait dû rester ce machin. La dernière fois que j'ai été aussi navré par un film, c'était un Catherine Breillat, et je crois même me rappeler que c'était légèrement moins merdique...
Film très austère sur l'Argentine des années 50. Une surveillante de 23 ans vit un drame passionnel dans le silence... Elle vit avec une mère peu stable et est plus proche de sa grand mère. Son secret semble être lourd mais elle va vite être découverte de manière vraiment fortuite... Film pesant et lourd.
Un film qui suscite un ambivalent mélange d'attraction/répulsion. Les obsessions sexuelles de la protagoniste, attirée par les corps adolescents dans lesquels s'éveille la virilité, captent l'attention du spectateur. La puissance des pulsions est d'autant plus forte que la vie de cette surveillante de lycée guindé est grise et son quotidien sans joie. Mais hormis cette montée de la fièvre des sens complaisamment décrite, il ne se passe presque rien dans ce film, si ce n'est un viol dans les dernières minutes. On peut être dérangé - ou attiré, selon ses inclinations - par le goût du sordide cultivé par le réalisateur, ainsi ces longues séances de masturbation au-dessus du trou des toilettes à la turque. On voit les couleurs excrémentielles du lieu, on croit sentir les odeurs... mais ce naturalisme de latrines ne saurait tenir lieu d' intrigue.
Ca se veut atypique mais c’est basique. De grands espaces, des bruits de pas faussement angoissant, ambiance collège stricte… ca ne fonctionne pas. La partie consacrée à la surveillante aurait pu être intéressante, encore loupé… ce n’est pas exploité et cette fin… arg trop simple. Ca ne méritait pas une sélection à la Quinzaine.
Non moi perso ça ne m'as pas pousser à la révolte, sauf le truc horrible de la fin. C'est trop trop mou, on s'ennuie, dommage...Même si j'sais que c'est fait exprès pour montrer la réalité.
Un film politique certes, mais qui utilise la métaphore pour dire ce qu'il a à dire. Des évènements, on n'entendra que quelques grondements au loin. Marita en revanche semble suivre le parcours du peuple argentin, l'éveil de sa conscience, sa rébellion contre les règles jusqu'à l'explosion finale. Si le projet a de quoi séduire, dans les faits ça marche moins. En effet il n'y a pas grand chose à retirer de ce film froid, sordide jusqu'à l'excès. Si Osmar Nunez, qui incarne le surveillant général, livre une belle prestation, et si le film nous montre un jeu de regards intéressant, c'est malheureusement tout ce que le film aura à nous offrir, hormis un final qui dénoue de façon violente la tension accumulée. Si le réalisateur essaie de faire montre de subtilité, le vide du film et la façon dont le côté sordide nous est martelé fait échouer l'intention. Dommage donc pour ce film qui avait l'air intéressant, mais qui ne tient pas ses promesses.
Film superbe plastiquement, passionnant quant a la psychologie de la surveillante et quant au rapport entre rigorisme , frustration et déviance ou perversion sexuelles. Tout est dit dans les silences, les non dit comme souvent dans la vie. Un film intéressant mais j'aurais voulu en savoir plus sur la vie et le passe de cette jeune femme , ainsi que sur le contexte politique trop rapidement esquisse . Mais a voir !
Diego Lerman est né le 24 mars 1976, le jour du coup d’Etat de Videla qui allait imposer la junte militaire au pouvoir pour sept années. Son film se déroule sur une période relativement courte, en mars 1982, alors que la colère du peuple gronde dans les rues de Buenos-Aires. Mais plutôt que de traiter frontalement la dictature et de montrer la révolte populaire, le jeune réalisateur se focalise sur une poignée de personnages et recourt aux figures de styles. Synecdoques, métaphores, allégories… Maria Teresa et Carlos sont un peu tout cela. Du haut de ses 23 ans, la jeune surveillante, chignon strict, sourcils circonflexes, a l’allure d’une vieille fille. Son attirance pour ce jeune lycéen fait naître en elle un désir d’émancipation en même temps que va se fissurer sa docilité envers l’autorité. Autorité incarnée par le surveillant général, Biassuto. Maria Teresa bouillonne de frustration. Maria Teresa se cache dans les toilettes –« entre la merde et la pisse »- pour espionner le garçon qui la fascine. Maria Teresa dénoue la rigidité de son corps en dansant gauchement sur de la variète vaguement rock. Bref, on comprend rapidement que Maria Teresa EST le peuple argentin qui aspire à la liberté et se rebelle crescendo contre l’oppression.
La démonstration chausse parfois ses gros sabots, mais le parti pris demeure respectable. Cependant, la conclusion tombe comme un cheveu sur la soupe. Le final met à l’œuvre une violence qui s’accomplit dans le cadre confiné du lycée alors qu’à l’extérieur les cris des manifestants se font entendre. Un parallèle qui surligne lourdement et inutilement le propos. Cette scène, qui se voulait sans doute choc, met mal à l’aise par sa gratuité sordide. Dommage, car tout ce qui précède ce faux-pas, bien qu’austère, tient plutôt la route.
Ma critique complète sur le blog : http://klapzoomhue.blogspot.com
Film super ennuyeux, lourd et froid. Aucun lien avec la dictature qui sévit à l'époque en Argentine. Scénario très léger. Seule bien maigre consolation, le rôle de Marita très bien interprétée....
Je m'attendais à un film politique... Mais en fait, le contexte historique sert de prétexte à un film psychologique. En tout cas le lien fait entre la dictature et les fantasmes non avoués de la protagoniste sont difficiles à comprendre...