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Un visiteur
3,5
Publiée le 21 septembre 2010
Un procès en bonne et due forme qui a le mérite d'être pédagogique pour tous ceux qui n'ont rien compris au subprime. Pour les autres, aucune grande révélation.
docu-fiction passionnant,ou se situe la limite entre responsabilisation et victimisation des populations concernees par le subprimes?l'abus de faiblesse ou de confiance est il condamnable aux yeux de la loi?
Ce film documentaire est une une parodie de procès. On voit Cleveland utiliser plusieurs avocats,Wall-Street, un seul. Dans la réalité, chaque banque aurait ses propres avocats, et les meilleurs évidemment. Film inutile.
Un film plus qu' a recommandé car pour moi une des plus belles bouteilles de cette cuvée estivale . Une démonstration de la sociéte américaine dites ultra-capitalistes on y voit les résultats des "titritisations" en faite je vous montre là le mots qui pendant tout le film ma tracasé et qui encore maintenant me dit que non trader je ne fairais pas, sinon retournont sur ce film dit de docu-fiction où l'on croit que juste le premiere mots est vrai se qui nous trouble c'est peut être les parents débousolés où encore l'avocat du diable dit le pro-capitalistes ah sinon si nous parlons du film vraiment là où je ne suis pas spécialistes si vous me comprenez une trés belle mise en scene , a pardon il n'y en a pas bon sinon je ne continurez pas sur cette lignée car vous me diriez quze je suis un pseudo-pro du 7 éme art sinon continuez le film français il est toujours bon quand on en trouve !!!!
"Cleveland contre Wall Street" ou David contre Goliath. L'idée de filmer ce procès qui semble perdu d'avance alors que le bon sens et la compassion exigeraient qu'il soit gagné m'intriguait. Halte là ! Il n'est pas question de procès filmé mais d'une mise en scène d'un procès fictif. En réalité, les habitants de Cleveland réclament justice mais la confrontation au tribunal est sans cesse repoussée. Jean-Stéphane Bron décide de l'organiser et de le filmer. Les témoins qui défilent sont réellement victimes/utilisateurs de crédits subprimes, les avocats et le juge qui interviennent sont d'authentiques professsionnels et le jury est choisi selon les critères qu'un procès classique impose. Toute cette "authenticité" dans un procès dont les résultats n'auront pas d'impact sur les plaignants ou les accusés s'avère gênante.
La suite sur http://unanpourecrire.centerblog.net/13-money-for-nothing
Je trouve que le film est vraiment pas mal fait. Il permet de bien voir quelles sont les conséquences désastreuses qu'on fait ces fameux crédits des subprimes! Le faux tribunal qui a été mis en scène est pas mal car il permet de voir réellement comment vivent les principaux acteurs de cette crise. A voir!
Un documentaire émouvant sur ces millions d'américains ruinés par les banques. Le réalisateur, Français reprend un procès opposant les habitants saisis contre les banques. Les témoignages sont saisissants.
On ne sait pas trop quoi dire tant la réalisation de Cleveland est culottée (faire témoigner des américains sur un scandale qui leur a révélé la sauvagerie hallucinante de leur système, ce n'est pas rien). L'intérêt profond est d'être immergé au cœur du ressentiment des gens qui ont trinqué. Problème : au delà du tour de force, où tout cela mène-t-il ? Dans la mesure où il est clair que le procès en question n'aura jamais lieu (et n'aurait pu avoir lieu), on a l'impression d'assister à un Guignol, un sorte d'exutoire finalement assez triste puisque reposant sur sa propre irréalité. Plus au fond, que les auteurs aient pu penser que des financiers allaient livrer autre chose qu'une bouillie de communication (en gros celle des républicains version sarah Palin) à la caméra, et donc s'imaginer que la démarche pouvait aboutir à une véritable lecture morale de la crise, me laisse assez perplexe. Cette justice sans enjeu ne fait que jouer de l'écart entre deux logiques que tout oppose (celle des victimes et celle des banquiers impunis), pour finalement resservir pour la énième fois le plat de l'impuissance face au système. Franchement, en sommes-nous bien là ?
Cela peut paraître de recréer, juste pour un film, un procès qui n'aura surement jamais lieu. Ce film/documentaire est prenant et montre l'enchaînement des mécanismes qui a conduit à la crise des "subprimes".
en fait, avec ce film j'ai du mal à faire la part du fond et de la forme, le film et le vrai litige. le concept du vrai faux procès est très bien exploitée, même si le rythme est un peu lent. j'ai réalisé que l'image que nous renvoient tous ces films et séries sur la justice américaine est assez éloignée de la réalité des prétoires. sur le fond, je n'ai pas été convaincue par l'accusation. sur la base de ce procès, j'aurais voté non coupable, faute de suffisamment d'arguments percutants et pertinents pour établir le lien entre Wallstreet et les expulsions. jouer sur la corde sensible ne suffit pas à prouver quoi que ce soit. la défense a bien exploité cette faiblesse. il n'en reste pas moins que le sujet est passionnant et révèle les dérives du système financier à tous les niveaux. Les témoignage du courtier ancien dealer de drogue, de l'ancien conseiller à la Maison blanche et de l'ingénieur sont très éclairants.
Un peu dans la lignée du "Capitalism : A Love Story" de Michael Moore, ce "Cleveland contre Wall Street" entend attaquer un fait de société brûlant de notre histoire immédiate : la crise de 2008. Seulement voilà, passer après Michael Moore n'est pas forcément chose aisée, car il est difficile de ne pas faire la comparaison entre les deux œuvres. Or, il faut bien l'avouer, ce documentaire ci va bien moins loin dans la démonstration et dans l'analyse, si bien que - personnellement - je suis un petit peu resté sur ma faim. C'est que le principe du film m'a laissé quelque peu dubitatif, surtout au début : un procès factice mis en image, avec l'intervention des véritables concernés certes, mais un procès factice quand même. On ne peut s'empêcher de se dire que chacun joue un petit peu un rôle, surtout que les premières interventions sont vraiment limitées. Malgré tout, les interventions s'enchaînant par ordre croissant d'intérêt, ce "Cleveland" se conclut sur une bonne note, nous laissant même au final sur une impression positive. Ainsi, ceux qui voudront se confronter à un cas concret et humain sur ce phénomène qu'est la crise de 2008 sauront se retrouver dans ce film qui n'en reste pas moins un documentaire fort honnête...
Dispositif très original, intelligent et pédagogique. Plusieurs intervenants tiennent des propos a la fois lucides et émouvants. On peut regretter toutefois que la responsabilité des banques, les liens qu'elles entretiennent avec les recruteurs véreux pour les "subprimes" n'aient pas fait l'objet d'une investigation plus approfondie. Un film a ne pas manquer ...