Le coup du soi-disant plan séquence n'apporte strictement rien au film. C'est long, c'est lent. Un non-évènement. Perte de temps car même pas, mais alors même pas peur.
Un film, une expérience intéressante. A dire que c'est un seul plan séquence c'est un peu se foutre de la gueule du monde. C'est un bon huit clos et qu'il y'a vraiment beaucoup de longs plans. Il y'a environ 5 coupures dans un film de 1h20 donc ça fait quand même de bons plans séquences. Ce genre étrange à la caméra à l'épaule donne un mélange de film amateur genre Rec et de film d'horreur normal. Nous sommes témoins, nous sommes acteurs et finalement nous redevenons spectateur. Quand à l'histoire, il semblerait au début (le début est un peu long et ennuyeux) d'une histoire de fantôme basique voir même sans explication. Mais la chute de fin fait retourner la situation et donne finalement une bonne histoire, l'actrice qui était à ce point pas extraordinaire ni non plus très mauvaise devient d'un seul coup excellente. Au final, un film original. Au fait, n'oubliez pas de rester jusqu'à la fin du générique.
2,5 étoiles pour les acteurs qui sont bon, surtout l'actrice principale, l'ambiance très prenante, l'histoire est bien, même si un peu confuse. Le film souffre aussi de quelques longueurs et je trouve les critiques presse et spectateur un peu dur ! Le film est a voir pour des moments de peur assuré et une révélation finale peu attendu même si on peux s'en douter un peu.
J'applaudis la réalisation extraordinaire. De même que les acteurs qui réussissent ici un exploit. Un "one shot" prodigieux. Pour le scénario par contre, très dur d'y accrocher. Une sorte de cinéma d'auteur reposant sur des concepts abstraits. S'adresse donc à un public excessivement restreint.
Encore un film d'horreur où il ne se passe pas grand chose mais qui fonctionne quand même . Gustavo Hernandez pour son premier film et le premier film d'horreur en provenance d'Uruguay a eu le cran de le réaliser en un long plan séquence qui dure tout simplement tout le film ! Une prouesse qu'il est nécessaire de souligner d'autant plus que c'est filmé avec un appareil photo ( le même que pour Rubber ) ! Le travail sur la photographie et sur les effets de lumière sont saisissants . Cependant si le talent de metteur en scène est avéré , son talent de conteur l'est beaucoup moins puisque l'histoire est extrêmement bancale : le final s'avère être une pure arnaque et au final on y comprend pas grand chose ! Le jour où il aura un vrai scenario sur lequel se reposer , Hernandez risque d'etre un réalisateur horrifique des plus talentueux ! La scène avec le flash du polaroid est marquante et doit fonctionner à merveille en salle obscure !
Un film un peu lent sur le début, mais avec une vraie angoisse qui s'empire au cours du film. De véritable peur et une mise en scène intéressante. Le scénario est incohérent par moment et la fin qu'on pourrai croire un peu en dessous est finalement "réaliste". Bon film si vous voulez vous faire peur.
Quelle déception ! Moi qui pensait avoir quelques sursauts c'est raté. Aucun rythme, des acteurs fades, un scénario que je n'ai pas compris et un twist ending risible. Pas grand chose à retenir de The silent house. Ha si, peut être la bande annonce qui m'avait donné envie de voir ce film ...
Lorsqu'un réalisateur de film d'horreur mise tout sur la bande-annonce, on peut d'ores et déjà s'attendre à être déçu. D'autant plus que The Silent House commence fort en matière de clichés avec le message qu'on trouve actuellement sur tous les films d'horreurs à deux balles : "inspiré de faits réels". Dans la digne continuité de ce début pauvre en originalité, le film se poursuit en enchaînant toutes les erreurs à ne pas commettre pour faire un VRAI film d'horreur : une héroïne agaçante, des bruits de nulle part qui ne semblent être là que pour (tenter d') effrayer, des acteurs pas toujours très bon, des plan-séquences filmés caméra à l'épaule (pour faire comme dans Blair Witch et Rec), des poupées (Chucky !) et le comble... une luminosité si absente que le mec des éclairages aurait presque de la chance d'être crédité au générique ! Au final, on arrive quand même à sursauter une ou deux fois mais globalement, le tout est aussi effrayant qu'un épisode du Simpson Horror Show (ce qui, en soi, n'est pas forcément une réussite pour un film d'épouvante), avec en plus, une fin assez improbable. Ce qu'on retient de ce premier long métrage, c'est que le mythe de la maison hantée aurait bien besoin d'une remise à neuf, un film qui serait au genre horrifique ce que Morse est au film de vampire.
The Silent House est un film particulier qui tient que sur une seule séquence. On le ressent un peu au début mais après on s’y habitue très vite. Le volume du son est aussi une petite particularité car il est assez bas et j’ai dû mettre un casque pour entendre correctement. En dehors de ça, le film nous livre son lot d’angoisse mais le scénario devient brouillon lors de la deuxième partie du film.
La première moitié de film est nettement convaincante. Le film nous met rapidement dans l’ambiance. L’atmosphère qui se dégage est vraiment inquiétante. La maison est dans le noir complet. Puis comme son nom l’indique, c’est la maison où le silence règne. Avec ce genre de film, trop de silence, devient inconfortable. Ajouté à cela, quelques plans de caméra intensifient le malaise du spectateur car c’est tourné vers le personnage au lieu de nous montrer les endroits dans la maison lorsque le personnage inspecte la maison donc cela rend nerveux le personnage de ne pas voir.
Par la suite, le film perd légèrement l’ambiance de la première partie mais reste satisfaisante. Certaines scènes sont encore angoissantes comme la scène où l’on est dans le noir et Laura qui s’éclaire avec l’appareil photo (certes c’est le genre de scènes que l’on voit souvent mais ça reste toujours efficace).
La bande son est très posée comme à l’image du film, et avec le concept de ce dernier, elle a un aspect un peu plus horrifique.
Mais voilà, le tournant de la deuxième partie du film va tout foutre en l’air. La fin est tirée par les cheveux et se montre incohérente par rapport au début du film.
Donc au final, je suis frustré de ce film ! L’ambiance du film est vraiment bonne : j’ai bien angoissé par moment, mais l’histoire dérape totalement dans sa dernière demi-heure.
Le film en plan séquence est une très bonne idée mais mal exploitée. Un scénario lourd et un twist pas très clair qui remet en cause le film. Film à regarder le dimanche après-midi sous la couette dans son canapé à moitié endormi...
"The Silent House" fait parlé de lui grâce à son plan-séquence de 78 minutes. C'est vrai, c'est bien foutu, il y a un ancrage corrosif dans le moment présent (même si on arrive à trouver des longueurs, surtout au début) mais les coupures sont marquées par des noirs qui ont permis au tournage de se faire, sans projo dans le cadre ou de bruits des caméramans. Vous imaginez si tout serait filmé en 78 minutes, et qu'à la toute fin il y a une gaffe qui survient, çà serait drôle de recommencer... Bref, restons dans les rails. L'esprit du film est tendu, la caméra suit en plan serré une jeune femme qui ressent une présence étrangère dans une vieille maison abandonnée qu'elle compte rénover avec son père. C'est un jeu de bruits, de murmures et de silences, de plans mesurés où naissent une impression d'apparition fantomatique alors qu'il n'y a rien. Une histoire s'installe progressivement, au fur et à mesure qu'elle explore la maison semblant renfermer de nombreux secrets. L'actrice principale manque, selon moi, de tension intérieure et ne joue pas sur les nuances de son personnage mais garde un état de panique inégal, acceptable à première vue. Le manque de luminosité et les coins obscurs font partis intégrantes des grands coups de flippes du film. La musique, aussi, vient assaisonner de suspense. Pas forcément nécessaire à mon goût mais l'effet fonctionne. Ce que j'ai apprécié également, c'est le noeud du mystère, les bas-fonds de l'histoire. J'aime bien quand le film ne donne pas toutes les réponses et laisse le spectateur se débrouiller avec les différents éléments que fourni le film afin qu'il puisse reconstituer lui-même le puzzle. La marque de l'histoire vraie n'est pas sans importance et rend le spectateur mal-à-l'aise; effrayant et dérangeant. On se cramponne, on se questionne, on flippe, on passe un bon moment malgré quelques défauts évidents...