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alain-92
318 abonnés
1 078 critiques
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4,0
Publiée le 17 juin 2010
Dérangeant, torride, mélancolique et silencieux. L’actrice, Monica Del Carmen est exceptionnelle. Une caméra d’or à Cannes largement méritée. Quant à conseiller « Année Bissextile » reste difficile tant la détresse et la solitude finissent par perturber ou fasciner.
La Caméra d'or de Cannes récompense rarement des films tièdes : Mourir à trente ans, Stranger than paradise, L'odeur de la papaye verte, Toto le héros, Samson et Delilah, en 2009 (honteusement passé inaperçu) etc. Le lauréat de cette année, le mexicain Année bissextile est dans la lignée, avec une radicalité qui va en dégoûter, le mot n'est pas trop fort, plus d'un. Certes, on est là en terrain connu, celui d'une certaine tendance du jeune cinéma mexicain, sans concession et éprouvant (de Los bastardos à Daniel & Ana) mais il n'est pas interdit de se demander si le réalisateur, Michael Rowe, ne va un peu trop loin dans cet Empire des sens entre 4 murs (une seule scène se déroule hors de l'appartement du personnage central). Alors, complaisante or not complaisante, cette descente vertigineuse vers la pornographie et le sado-masochisme ? Vu l'acharnement du cinéaste à créer un malaise progressif et profond, la tentation serait de répondre : terriblement complaisante ! Une bonne façon, somme toute, de se débarrasser de ce film encombrant et pénible, qui ne recule devant (presque) rien.
"Année Bissextile" ou comment faire un film qui n'a rien pour lui. Ce film narrant l'histoire de Laura, à travers son quotidien, les coups de fils, ces repas, ces batifolages... Ce film est des plus nul, l'histoire est ennuyeuse, monotone, longue, on n'y retrouve aucune intrigue, à de nombreux reprise on peut hésiter à partir de la salle... Le film est vide, et n'apporte au final strictement rien. Les acteurs sont loin d'être convaincant, attachants ou quoi que se soit. On les voit durant 1h30, mais à la fin c'est comme au début. Enfin, un film qu'on peut éviter et qui ne vaut vraiment pas le détour.
C est difficile , une femme seule face a elle meme et a ses relations sexuelles épistolaires qui tournent a du masochisme inquiétant . Le réalisateur installe au Mexique veut du cinéma réaliste , a quel point ? !
Quel film puissant et poignant ! Profond et silencieux, le film nous transporte a travers une ambiance calme et mélancolique dans l'intimité du personnage principal interprété brillamment, et nous fait ressentir sa détresse, sans qu'on en connaisse la cause des le début. On se retrouve ensuite fasciné et perturbé par les évènements qui se produisent, et par l'évolution troublante du personnage... Arrive ensuite la fin, très intense, et qui fait prendre tout son sens au titre, "année bissextile".. une œuvre très intéressante et saisissante.