Derniers Avis : Année Bissextile - Page 2

Laura vit seule, elle n'a personne autour d'elle, pas de famille, d'amis, de mari, ni d'enfant. Alors elle s'invente une autre vie pour la raconter à sa mère au téléphone.
Drame de la solitude, un film assez lent, avec peu de dialogues (dommage !) et au contenu sexuel pas vraiment explicite mais presque. On se demande un peu ce que le réalisateur a voulu prouver ici en présentant des scènes sado-maso à mon avis inutiles et qui font redouter le pire pour la fin du film...
Le chute est heureusement un peu plus optimiste, mais en demi-teinte.

Très belle affiche qui représente bien le film. Par contre, je n’ai pas accroché du tout, je n’ai pas été embarqué (surtout ne pas voir ce film avant de sortir faire la fête…). C’est très cru, très personnel, on aime ou on déteste mais bon, prix de la caméra d’or…

Je suis membre depuis plus 14 mois mais je n'ai jamais mis de critiques sur le site.
Voilà donc ma première. Pourquoi ce film là en particulier?
Afin de faire connaître des films un peu confidentiels que peu de gens iront voir.
Je l'ai vu cet après-midi au cinéma Utopia à Avignon.
Il y avait 10 personnes à la séance, mais 6 sont sortis durant le film !
Je vois entre 80 et 150 films par an, et cela depuis près de 30 ans, et je ne suis JAMAIS sorti au cours d'une projection.
Même si un film ne m'emballe pas beaucoup (et ça m'arrive de temps à autre), je reste jusqu'à la fin par respect pour les gens qui ont fiat ce film : le réalisateur, les acteurs, les techniciens. Et puis, on ne peut pas juger un film avant d'en voir la dernière image afin de se forger une opinion.
Ce film radical risque de rebuter pas mal de gens, et c'est compréhensible.
Le traitement de la solitude éprouvée par l'actrice principale est bien rendu, et lorsque finalement un homme s'intéresse à elle, c'est pour lui faire partager des relations sexuelles basées sur une certaine soumission. Mais elle ne refuse pas ce genre de relations car l'homme semble sincère dans sa relation avec elle.
On ne sait pas vraiment quelle est la nature de son traumatisme ou ses névroses, mais lorsque l'homme lui demande à quel âge elle a perdu sa virginité, son visage se ferme et devient sombre tout d'un coup. Elle finit par répondre qu'elle a perdu sa virginité à 12 ans, et on peut donc penser qu'elle a subi un viol et qu'elle ne veut pas en parler.
Elle a aussi un traumatisme par rapport à la mort de son père survenu 4 ans plus tôt, un 29 Février.
Par cette relation sexuelle un peu extrême, elle semble revivre.
Et lorsqu'elle arrache la page Février sur le calendrier, on peut imaginer qu'elle est un peu sortie de sa névrose et qu'elle est prête pour débuter une vie différente ainsi qu'une relation saine et enrichissante avec le seul homme qui avait du respect pour elle, même si ce n'était pas flagrant au regard de leurs relations sexuelles.

Une jeune femme qui cherche à rompre à tout prix avec sa solitude oppressante par une relation sm ou une mise en scène de son propre suicide dans une commémoration morbide ? En tous les cas, intrigant ... On retient son souffle par moment, tant l'ambiance est lourde ... Un film à voir avant qu'il ne disparaisse des écrans ...

Très beau film sur la solitude. Aucune concession à un optimiste malhonnête. Les acteurs sont de tout premier ordre.

Une femme perdue dans une solitude extrême s'offre une sortie de temps en temps où elle trouve des hommes pour des histoires sans lendemain malgré ses quelques espérances à chaque fois. Jusqu'au jour où elle rencontre Arturo... Le seul homme qui reviendra régulièrement pour du sexe charnel et violent, une relation qui va lui permettre d'exister un peu... Le film est un huis clos étouffant (99% du film dans l'appartement de la fille) qui permet de vivre la solitude de l'héroïne et sa vie vide de tout autre plaisir que le sexe. On se demande si l'amour fait aussi parti du lien étonnant entre la femme et Arturo, la fin nous en dit un peu plus. C'est un beau et bon film sur la déprime du célibat dans une grande métropole (ici Mexico) mais le calendrier nous permet de penser que la femme cache quelque chose de plus enfoui... Mais quoi ?! Jamais le film ne donne d'indice, on reste trop en retrait sur ce sujet de fond. Un réalisme brut et direct notamment dans les scènes de sexe en gêneront certain, une interdiction au mineur est à préciser. Un film intéressant qui vaut le détour néanmoins.

c'est très beau cette femme dans sa solitude qui rencontre cet homme qui s'intéresse à elle

Une jeune femme seule dans son quotidien, en détresse affective, rencontre des hommes qui n'ont aucune considération pour elle. Sauf un. La liaison qu'ils nouent tient au sexe, et à la mort. Elle tolère l'humiliation car ce qu'il propose est sans doute le seul lien affectif qu'elle est en mesure d'avoir. Ce lien va révéler chez elle un désir profond, pas celui que l'on croit. Une fragilité jamais oubliée. Pour un premier film, on peut dire que la force de la mise en scène et des acteurs subjuguent. Quelques maladresses, mais un vrai film, un vrai discours.

A Cannes, la caméra d'or est souvent offerte aux réalisateurs de films sources de polémiques. Ici, il s’agit de suivre un mois durant la vie d'une fille seule, dépressive et aux mœurs tendancieuses en huis clos dans son appartement... Cette idée plaira sans doute aux voyeuristes alors que les autres, s’ils ne fuient pas devant le malaise que cherche délibérément à provoquer ce spectacle abject, s'ennuieront probablement devant cette image conventionnée de la décadence sexuelle.

beaucoup trop de repetition dans ce film qui ne resteras pas dans les memoires.

Unité de temps : mois de février à 29 jours - Unité de lieu : un petit appartement modeste de Mexico, mais ça pourrait être Bangkok, Rio, Melbourne, Taipei, Barcelone - Laura est gentille, douce, a une vie organisée, mais cantonnée aux quatre murs de son domicile - travail sur ordinateur, rédaction d'articles de presse, coup de fil, prise de rendez-vous - repas vite pris, plats préparés juste réchauffés, consommés sans s'en rendre compte en regardant les programmes télévisés - salon, chambre... pas de cuisine... nouvelles rapides de maman au téléphone, visites du jeune frère - aucune vie sociale - voisins observés à la dérobée derrière le rideau - gestes quotidiens, se masturber, enfiler une chemise de nuit, faire pipi - et le soir, se faire une beauté, sortir et ramener un amant, qui expédie sa besogne - jusqu'à Arturo... Pudeur extrême à se révéler, inventer au besoin, rien savoir des autres - mythomanie - derrière des apparences ordinaires, simples, dérisoires, ténues, infimes, fragiles, sociales, un deuil qui ne passe pas, auquel on survit seulement, en façade... ou pas... pour combien de temps ? jusqu'à quand ? Un film magnifique, cachant une tristesse abyssale, effleurée, avec la lame d'un couteau de cuisine certes, ou assénée avec des claques. Donner/Recevoir. Un regard humain, contrairement à certains "critiques" qui s'empressent de porter un jugement malsain, hâtif, moral surtout, une détresse qui les ont mis mal à l'aise, entrainant de grave erreurs d'interprétation, projection d'intentions supposées sur le réalisateur, qui parlent d'acharnement complaisant là où il n'y a que minutie, patience, douceur, tendresse. Qui confondent crudité, penchants déviants, don de son corps, de sa vie, avec pornographie (synopsis et interdiction très clairs aux - de 16ans, faut pas jouer les prudes effarouchées et outrées). Induisant les autres en erreur, qui vont rater Monica Del Carmen dans une des compositions les plus subtilement bouleversantes et féminines de l'année

Nul; aucun intérêt; un huis clos sordide; à éviter.

un film exceptionnel, la naissance d'un très grand metteur en scène. passez outre le côté "dépressif" que la presse pourtant très bonne pour ce que j'en ai lu, donne du film. C'est une relation sm, certes, mais intense et d'une grande tendresse, un tour de force avec une scène de sexe à la fin que je n'ai jamais vu nulle part dans aucun film (même l'empire des sens). Un film sans filet, une expérience radicale qui hante longtemps après. Bravo aux acteurs et au réal.

Un film qui dérange a la limite du sado masochisme et du porno mais qui ne laisse pas insensible.

J'ai apprécié ce film très particulier, dont la qualité repose à 85% sur la prestation intense et émouvante de Monica Del Carmen. Ce film est à recommander aux passionnés, et aux personnes douées d'une forte empathie. En revanche, je pense que les personnes recherchant un simple divertissement devraient passer leur chemin, ce qui permettraient de leur éviter moultes déceptions.