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Robert L.
3 abonnés
23 critiques
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3,5
Publiée le 10 juillet 2014
"The Myth Of American Sleepover" (2010) ne serait qu’une énième et bénigne variation sur l’adolescence, sans l’approche singulière de son réalisateur David Robert Mitchell. Pour illustrer ce rite (et mythe) du passage, Mitchell choisit de filmer une poignée d’adolescents le temps d’une nuit, précédant la rentrée scolaire. On sent dans ce jeu de chassés-croisés autant d’espoir amoureux que de mélancolie, et un charme subtil agit. Le désenchantement est déjà là, avec l’enfance qui s’éloigne, et les duplicités naissantes d’un monde pré-adulte. Au terme de cette longue errance somnambulique, chacun renaît, changé ou égal, comblé ou déçu, vidé d’une petite partie de lui-même. Un premier film très maîtrisé, d'une tonalité presque onirique. Mitchell a confirmé depuis, cette dimension fantastique (délicatement suggérée ici), dans son second long métrage, "It Follows", film d'adolescents, horrifique cette fois-ci.
Honnêtement je pensais voir un truc sympathique, j'aime beaucoup les films sur l'adolescence lorsqu'ils sont biens sentis et justes, mais il ne faut pas être une lumière pour se rendre compte après quelques minutes que ce film est une arnaque. Dans ce film il n'y a rien de vrai, rien de beau, rien de pur, j'ai vu un truc tellement artificiel que je ne suis jamais rentré dans le film et que finalement je me suis emmerdé comme un rat mort à voir des lieux communs pendant une heure trente. Scandaleux.
En fait ce qui m'énerve c'est que ce film joue la carte du film déprimant qui veut te montrer l'adolescence avec nostalgie sans jamais rien y comprendre. On est à des années lumières de la véracité des personnages d'un Larry Clark, d'un Deep End ou bien d'un the We and the I (oui oui).
Je veux bien que le titre parle d'un mythe (en Europe un mythe c'est Achille, aux USA c'est les sleepovers, faites votre choix), mais le traitement est très "réaliste" et ce qui m'énerve c'est que ça se veut profond alors qu'en fait c'est con. C'est le genre de film qui croit dire des choses sur l'adolescence alors qu'en réalité ce n'est que la vision très pauvre de ce qu'est que l'adolescence vu par un adulte, ce qui pourrait être intéressant si le parti pris était assumé.
En fait il oublie toute la violence de l'adolescence, le fait que les ados sont bien souvent détestables car cons, en rébellion pour rien...
On ne peut pas dire que les acteurs sauvent la mise, ils font ce qu'on leur demande de faire, mais vu qu'on leur demande de la merde, ben ils jouent leur texte minable ce qui est assez inintéressant.
Si on compare avec un film comme the We and the I qui lui est d'une grande justesse, on toutes les situations qui transpirent le vécu, le vrai, le beau. C'est des scènes qu'on pourrait voir si l'on prenait le bus et qui sait quand faire venir l'émotion, on attend que les personnages soient connus avant de nous narrer leurs problèmes, du coup on les connaît, on s'est attaché à eux et on a envie que ça se passe bien.
Là je m'en fous, il y a trop de personnages, trop superficiels, trop écrits, qui sont faux. Nan mais sérieux la femelle qui laisse le mec trop glauque la regarder à poil dans son bain (sans que le spectateur ne voit rien bien évidemment), c'est d'un navrant.
Bref c'est un film pour les gens qui sont nostalgiques et qui ont une image erronée de leur propre adolescence.
The Myth of the American Sleepover avait été une rencontre par surprise, elle a fonctionné une seconde fois ... La revisite des soirées adolescentes vu par David Robert Mitchell dégage un charme et dresse un jolie portrait de ces personnages, ils sont tous et toutes plus distrayant les uns que les autres. Les jeunes comédiens sont de plus tous des non professionnels, sa ne se remarque nullement. La mise en scène du réalisateur est elle aussi très soignée, chaque mouvement de caméra magnifie les plans et les visages, il a beaucoup de talent. Ce très beau film me redonne envie de voir It Follows de ce même cinéaste, ce second long métrage m'avais également séduit de part le passé et pourquoi pas découvrir Under The Silver Lake en ce moment au cinéma par une même occasion ...
Une comédie dramatique dans le genre "teen movie" sympa mais on est loin du génie de Larry Clark. C'est même très mou et soft à côté. Un air de "déjà vu" et des dialogues un peu simples viennent gâcher le plaisir. Reste de bonnes séquences et de jeunes acteurs plutôt convaincants. La BO est pas mal. Un film à voir une fois qui ne laissera pas un souvenir impérissable.
L'idée étéit prometteuse : lever enfin le voile sur ces fameuses soirées pyjama organisées par les ados et sur ce que font les garçons pendant ce temps-là. Or, nous voilà devant un film ennuyeux et insipide. Si certains ados jouent pas trop mal, les autres sont effacés ou tout simplement clichés. Il ne se passe pas grand chose et de nombreuses scènes sont purement iréalistes pour le scénario (l'histoire du gars qui pénètre dans une immense soirée pyjama et aucune fille ne relève, les ados qui n'embrassent pas, etc.) Bref, on s'ennuie ferme et on se demande pourquoi le jury de Deauville a récompensé ce film-là. On est très, mais alors vraiment très loin du travail d'un Gus Van Sant, par exemple.
Pour son coup d’essai David Robert Mitchell filme avec justesse des adolescents qui traînent leur seule préoccupation, flirter, dans les rues de Detroit. Un peu long par moment, ce film offre néanmoins une agréable plongée dans les mœurs plus ou moins innocentes de jeunes américains. Parmi les jeunes acteurs du film on retient surtout Claire Sloma minaudant intelligemment et Amanda Bauer au regard rusé. La nostalgie est au rendez-vous avec The Myth of the American Sleepover qui a obtenu le prix du jury ex-aequo avec Winter's Bone de Debra Granik.
Oui ben j'adore complètement l'idée, là y a tout pour faire un film qui me parle mais le réalisateur passe à côté de son sujet. Faire de cette nuit un moment de nostalgie, de projets, de retrouvailles etc. ce serait génial si le réalisateur y était parvenu, mais il noie son film dans une tonne de clichés, y a quelques beaux moments mais le réalisateur là il gâche vraiment son film, comment il veut rendre un truc émouvant avec des dialogues aussi pauvres et aussi clichesques, non, c'est vraiment dommage. Après c'est son premier film il me semble et y a quelques beaux moments et parfois (je dis bien parfois) des jolis effets de mise en scène, donc je demande à voir ses autres films car il pourrait devenir un réalisateur à suivre.
The Myth of the American Sleepover est un film plutôt "mignon" au final dont la portée ne va pas plus loin que ses faibles ambitions. Le film espère peut-être surfer sur la vague des films sur l'adolescence et s'élever au niveau du très bon Virgin Suicides de Sofia Coppola ou bien de l'excellente série Friday Night Lights mais il ne fait qu'effleurer leur génie. Le réalisateur est tombé dans le piège du film français sur l'adolescence qui est celui du manque de profondeur et de gravité. Le seul petit avantage du film est sa bande son. Mise à part cela, il n'y a malheureusement pas grand chose à retenir si ce n'est qu'il vaut mieux revoir les Virgin Suicides ou autre The Quiet largement plus réussis.
J'ai vu ce film pendant la semaine de la critique du festival de cannes et c'est une vrai claque. Un film émouvant, touchant, très réel. Une révolution dans le film d'ado. Beaucoup plus réel que les american pie et compagnie, moins trash que du larry clark, plus proche de skins que de newport beach. Un film réel ! On retrouve dans le film plusieurs jeunes, le film ne s'attache pas que a un seul personnage (ce qui pour moi en fait sa force aussi). On suis ces jeunes le temps de leur dernière soirée d'été, a la recherche d'expérience nouvelles avant la rentrée des cours. Des histoires de couples qui se font, se défont, histoire d'amitié très forte, de fêtes ect.... Bref une vrai vie d'adolescent. La force de ce film est le fait qu'il soit pour tout le monde, tout personnes plus ou moins âgée peut se retrouver dans les personnage, notamment grâce a l'absence de portable et tout technologie moderne et l'absence d'insulte (ca fait du bien de pas entendre Fuck toute les 30sc).Un jeu d'acteur vraiment très très bon pour des premier rôles (j'ai put parler un peu avec une des actrices du film qui est vraiment génial). Un film a voir absolument si vous en avez l'occasion. Révolution dans les films d'adolescent. Le réalisateur tape très fort pour s'est début