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Mélany T
32 abonnés
569 critiques
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3,0
Publiée le 21 octobre 2021
La mise en scène belle et soignée, l'ambiance évanescente loin de l'univers pop et acidulé généralement attribué aux récits adolescents et la demande de consentement très marqué de chaque échange convainquent. Cependant, le manque de diversité (sexuelle et ethnique) très problématique et des histoires datées (les jumelles, le conflit pour un garçon) laissent de côté.
The Myth of the American Sleepover avait été une rencontre par surprise, elle a fonctionné une seconde fois ... La revisite des soirées adolescentes vu par David Robert Mitchell dégage un charme et dresse un jolie portrait de ces personnages, ils sont tous et toutes plus distrayant les uns que les autres. Les jeunes comédiens sont de plus tous des non professionnels, sa ne se remarque nullement. La mise en scène du réalisateur est elle aussi très soignée, chaque mouvement de caméra magnifie les plans et les visages, il a beaucoup de talent. Ce très beau film me redonne envie de voir It Follows de ce même cinéaste, ce second long métrage m'avais également séduit de part le passé et pourquoi pas découvrir Under The Silver Lake en ce moment au cinéma par une même occasion ...
Ce film sur l'adolescence d'américains au bord du passage à l'âge adulte est en quelque sorte un préquel à l'excellent et sous-estimé It Follows. David Robert Mitchell est un réalisateur qui ne m'a pour l'instant pas déçu. Le désire est partout sans qu'il se manifeste dans les actes la plupart du temps, ces jeunes semblant tous un peu en suspension au cours d'un récit qui en suit 4/5 au cours d'une même nuit précédent la rentrée. La mise en scène intimiste et le scénario sont très lents, ce qui a tendance à nous sortir un peu du film. D'autant que malgré un certain réalisme et un discours sur l'adolescence réussi, David R. Mitchell ne livre pas encore son film le plus abouti. Normal pour un premier film, mais déjà bien engageant !
Une comédie dramatique dans le genre "teen movie" sympa mais on est loin du génie de Larry Clark. C'est même très mou et soft à côté. Un air de "déjà vu" et des dialogues un peu simples viennent gâcher le plaisir. Reste de bonnes séquences et de jeunes acteurs plutôt convaincants. La BO est pas mal. Un film à voir une fois qui ne laissera pas un souvenir impérissable.
Cela raconte une dernière soirée et nuit de vacances d’étudiants. Les filles participent à une soirée pyjama tandis que les garçons boivent et essayent de rencontrer les filles. Il ne se passe rien : ni baise, ni drogue, ni violence. Une version américaine de Sylvain et Sylvette mais sans les animaux ou la fin des vacances de Oui-Oui !
Une telle fraîcheur dans ce film. Je n'aurais jamais pensé qu'ils s'agissait du réalisateur du non moins excellent dans son genre "It follows".
Les personnages sont extrêmement bien écrits, la sobriété de l'ensemble ferait presque penser à un reportage. Malgré cela, il reste un film de cinéma, et parfaitement maîtrisé.
(…) Le film va bien au delà de la simple idée de percer le mystère des légendaires soirées pyjamas, au fond, ce qui passionne David Robert Mitchell c'est filmer l'état amoureux - durant sa phase initiale (« à l'état naissant ») afin de cristalliser les enjeux de l'adolescence (…) En somme la découverte de l'autre, avec tout ce que cela implique de curiosité et de rêves, de plaisir et de craintes, d'élans et de déceptions (…) Une œuvre d'une infinie beauté, empreinte d'une certaine forme de nostalgie sur le temps passé.
Pour son coup d’essai David Robert Mitchell filme avec justesse des adolescents qui traînent leur seule préoccupation, flirter, dans les rues de Detroit. Un peu long par moment, ce film offre néanmoins une agréable plongée dans les mœurs plus ou moins innocentes de jeunes américains. Parmi les jeunes acteurs du film on retient surtout Claire Sloma minaudant intelligemment et Amanda Bauer au regard rusé. La nostalgie est au rendez-vous avec The Myth of the American Sleepover qui a obtenu le prix du jury ex-aequo avec Winter's Bone de Debra Granik.