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Votre avis sur Blood Island (Bedevilled) ?
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Difficile de rester insensible face à cette œuvre sans concession où la beauté de la mise en scène côtoie sans sourciller la dureté d'un propos cru qui ne prend pas de pincettes avec le public.
Hae-won, une jolie trentenaire célibataire, est contrainte à partir en congés, elle se rend à Moodo, une petite île et y retrouve Bok-nam, son amie d'enfance, soumise à la volonté tyrannique de ses habitants et à des humiliations quotidiennes...
Bedevilled est une œuvre singulière apparentée à une mosaïque des genres, dresse un cheminement dramatique, le fantastico-gore, le slasher, le mélodrame.
Jang Cheol-soo qui fut assistant de Kim Ki-duk, livre un premier film fou, sous l'influence de L'île, il brise des tabous aux abords du politiquement incorrecte et suit une narration solide.
L'histoire étend ses idées maintenant un rythme accru à travers une progression phasé ; portée par la misogynie légitimer, l'exile, on avoisine un environnement éprouvant et abject. L'énergie primal contenu jusque là, exulte alors une monstruosité sans équivoque.
Film choc, métaphorique coréen mêlant violence et atrocités. Au contraste saisissant, parmi victime désabusée et purgatoire jubilé.
Bedevilled est une œuvre singulière apparentée à une mosaïque des genres, dresse un cheminement dramatique, le fantastico-gore, le slasher, le mélodrame.
Jang Cheol-soo qui fut assistant de Kim Ki-duk, livre un premier film fou, sous l'influence de L'île, il brise des tabous aux abords du politiquement incorrecte et suit une narration solide.
L'histoire étend ses idées maintenant un rythme accru à travers une progression phasé ; portée par la misogynie légitimer, l'exile, on avoisine un environnement éprouvant et abject. L'énergie primal contenu jusque là, exulte alors une monstruosité sans équivoque.
Film choc, métaphorique coréen mêlant violence et atrocités. Au contraste saisissant, parmi victime désabusée et purgatoire jubilé.
defleppard
Inintéressant...................................................
Une heure d'un drame poignant et réaliste tout simplement très réussie
précède au bouleversement qui sent un peu le slasher trop gore pour être sincère, mais la tension dramatique est rappelée et maintenue, ce qui confère à Bedevilled une originalité qui demande à se perfectionner.
précède au bouleversement qui sent un peu le slasher trop gore pour être sincère, mais la tension dramatique est rappelée et maintenue, ce qui confère à Bedevilled une originalité qui demande à se perfectionner.
Tout d'abord, le regarder en v.o me parait indispensable, comme pour tous les films asiatiques! (Le doublage en français est d'un nul!) Ensuite, déguster...dans tous les sens du terme!!! Rarement scénario, acteurs mais surtout actrices, mise en scène et photographie n'ont si bien fonctionné ensemble. La violence de certaines scènes est largement dépassée par la pertinence du propos,à savoir le sort réservé à certaines femmes, là bas sur une île perdue, mais aussi plus près de chez nous, juste parce que ce sont des femmes et eux des hommes! Difficile de ne pas savourer le vengeance de la victime! On n'en ressort pas indemne...mais c'est ça le bon cinéma!
Blood Island (bedevilled dans sa version originale) est un film choc qui puise toute sa puissance dans un scénario autant poignant que révoltant, jonchant avec une habilité certaine entre le violent film d’horreur, le drame familial et la satire sociale. Bien plus qu’un simple et vulgaire slasher, Blood Island est un film polymorphe qui prouve, de la plus belle des manières, que violence peut aussi rimer avec intelligence.
La critique complète sur: www.cinemarium.fr
La critique complète sur: www.cinemarium.fr
Un film vraiment bien foutu, qui vous plonge au coeur de cette Corée reculée , aussi rurale que brutale, dans une histoire où la tension monte crescendo...un huit-clos dépaysant et jubilatoire !
Attention : quelques scènes de violence très "nature"...un très bon thriller relevé d'une pointe de sauvagerie !
Attention : quelques scènes de violence très "nature"...un très bon thriller relevé d'une pointe de sauvagerie !
Un film très surprenant qui montre un fois de plus que la Corée du Sud sait faire de très bons films...L'histoire est vraiment bien foutue (quoiqu'un peu décousue sur les 10 dernières minutes mais peu importe, ça se suit quand même très bien), on rajoute à ça une bonne dose de sang et de violences en tout genre, une île perdue au large des côtes coréennes et on obtient un cocktail détonnant à la sauce asiatique qui vous tient en haleine du début à la fin en passant par des scènes purement jouissives. Un grand film qui est à mon sens, avec Old Boy, le must du cinéma coréen.
Encore un film ultra-puissant en provenance de la Corée du sud!
Ce film est une pure merveille, la montée en puissance est tellement brutale. Le final est jubilatoire.
Merci, on en redemande.
Ce film est une pure merveille, la montée en puissance est tellement brutale. Le final est jubilatoire.
Merci, on en redemande.
Le dernier film gagnant à Gérardmer 2010 que je voulais voir. Et il fait incontestablement partie des meilleurs. N'ayant pas vu assez de films pour en nommer un qui s'en approcherait, je dirai que c'est un savant mélange de Dorothy (sans le fantastique) et des Chiens de paille (sans le couple). On suit donc une citoyenne lambda, terrorisée par l'Homme violent, qui va se ressourcer sur une île paysanne. Mais cette île abrite une communauté qui n'aime pas les étrangers et qui aime régler ses problèmes toute seule. Dis comme ça, ça semble bateau. Mais les personnages sont très bien joués, la violence est vraiment jusqu'auboutiste, et le réalisateur frustre vraiment le spectateur en inhibant les réactions de la pauvre amie maltraitée jusqu'au seuil du tolérable (ce qui est assez osé, mais qui porte bien ses fruits : on jubile quand elle en vient à rendre les coups). La facture technique est impeccable, le féminisme est flagrant, et le dénouement inattendu permet de dépasser ce féminisme pour en arriver à une scène contemplative touchante de l'amitié féminine. On ajoute à ceci de vrais moments de bravoure (la scène énorme de l'amie suçant le couteau phallique que son mari brandit contre elle), et on obtient un film qui sera relativement peu connu et dont les immenses qualités resteront oubliées des plus grands. C'est vraiment dommage, ça...
Le grand prix au festival de gérardmer est justifié, le film est assez long mais la mise en place du twist final est réussi. ce film nous tiens en haleine minute par minute pour nous emmener au bout de la folie et de l'horreur. On retrouve bien le style asiatique qui parvient à nous faire rentrer dans la peau des personnages progressivement pour finalement s'identifier dans la mise en scène. [15/20]
🎬 RENGER 📼
Premier long-métrage pour celui qui fut l'assistant de Kim Ki-Duk sur L'Île (2006). Avec Bedevilled (2010), c'est un véritable électrochoc qu'il réalise, une grosse claque sociale sur la condition de la femme à notre époque. L'intrigue se déroule en Corée du Sud où une trentenaire travaillant dans une banque se retrouve forcée de prendre des congés suite à quelques soucis professionnels. Elle se rend alors à Moodo, une petite île où une dizaine de personnes y ont élu domicile. Elle y retrouve son amie d'enfance qui, sous ses airs de bienveillance, cache un sombre secret. Elle vit au côté d'un mari tyrannique et subit ses humiliations ainsi que celles des habitants. Alors que le film démarre comme un drame sociétal, il bifurque violemment en un thriller horrifique, façon Série B, où la violence prend alors un tout autre sens. Bedevilled (2010) en plus de nous offrir deux formidables actrices, en profite pour nous servir toute une palette de seconds rôles, tout aussi ahurissants qu'intriguant, voir même inquiétants ! Une impressionnante plongée au coeur de l'horreur pure et de la violence destructrice, brillamment orchestrée tout au long.
On répète sans cesse que Jang Cheol-so était assistant de Kim Ki-duk sur L’Ile, le lien est certain mais le bonhomme n’a vraiment pas besoin qu’on associe un autre nom prestigieux au sien. Pour un premier film, c'est brillantissime. Avec une première partie de spectacle tout en violence sourde, en cris étouffés et en psychologies étudiées il légitime admirablement une seconde partie où le sang bouillone et jaillit dans une débauche de fureur inouie. Et surtout ces silences... Pour ceux que ça intéresse, une critique complète et originale à cette adresse : http://kim-bong-park.over-blog.com/article-bedevilled-jang-cheol-so-56511139.html
« Blood Island » (retitrage putassier de « Bedevilled ») est à la fois un film d’horreur et une peinture sociale. Le film traite des violences et du machisme dont sont victimes les femmes coréennes, que ce soit à la ville où à la campagne. Les auteurs créent un contraste entre la beauté paradisiaque de l’île ou se déroule l’action et le sort tragique de l’héroïne, tout cela pour mieux faire ressortir le sordide des situations. Le cinéma coréen faisant rarement dans le demi mesure, la fin est un déferlement de violence incroyablement gore, la jeune héroïne prenant une revanche bien mérité sur ses tortionnaires. Une œuvre forte et marquante.
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